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DVD : Anton Bruckner - Symphonie n°5

bruckner-sergiu-celibachepar l’Orchestre Philharmonique de Munich
dirigé par Sergiu Celibidache
Arthaus Musik (Intégral Distribution)
Durée : 1h 30’
Notation : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rouge(5/5)

Anton Bruckner commence la composition de sa Symphonie n°5 en 1875, alors qu’il traverse une intense crise de désespoir. L’œuvre débute d’ailleurs de manière presque funèbre par un thème énoncé au hautbois. Une Symphonie donc bien différente de sa précédente Symphonie n°4 dite « Romantique » où Bruckner d’une certaine manière proposait un vaste tableau sonore rendant hommage au surnaturel et au chevaleresque. Bien différente de cette œuvre, la Symphonie n°5 se caractérise par une recherche constante de la lenteur, accumulant une sourde tension et diffusant constamment un climat lourd proche de l’angoisse et de l’inquiétude.

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Les deux premiers  mouvements sont indiqués Adagio, avec la  mention supplémentaire accolée au deuxième mouvement : sehr langsam qui accroît encore le sentiment de solitude et d’effroi procurés par ce mouvement décidément oppressant. Seule rupture avec ces deux premiers mouvements, le troisième mouvement Scherzo, molto vivace. Ici Bruckner abandonne momentanément toute expression tragique, imprimant à ce Scherzo comme il en a l’habitude un caractère fantastique qui nous prouve d’une certaine façon qu’Anton Bruckner a bien retenu les leçons apprises au contact de l’opéra fantastique Der Freischütz de Carl Maria von Weber. Avec le Finale, Adagio, Anton Bruckner nous propose à nouveau des paysages désolés, hantés, que traversent parfois de terribles orages éclairant avec violence montagnes et précipices. L’œuvre s’achève sur des accords de cuivres qui ne sont guère triomphants, annonçant plutôt d’autres évènements tragiques à venir. Capté en direct en 1985 à Munich, ce concert est dirigé par Sergiu Celibidache à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Munich dont il est le chef attitré depuis I979. Dès les premières mesures Sergiu Celibidache impose un climat évoluant entre tension et suspension du temps, donnant au tissu symphonique brucknérien une densité inimaginable, que seuls des chefs tels que Furtwangler, Jochum et  Blomstedt peuvent atteindre à l’instar du grand chef roumain. C’est à cette même époque (1985) que les parisiens pouvaient en se rendant Salle Pleyel écouter Sergiu Celibidache interprétant à la tête de cet Orchestre Philharmonique de Munich, non seulement cette Symphonie n°5 mais également dans un deuxième concert , la Symphonie n°8 du compositeur autrichien.

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