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Concert du 28 mars : Wolfgang Amadeus Mozart, Leopold Mozart et Joseph Haydn dirigé par Ton Koopman

ton-koopmanpar l’Orchestre Philharmonique de Radio France
Jeudi 28 mars 2013
à l'Opéra Comique - Paris

Ce soir du 28 mars 2013, Ton Koopman dirigeant l’Orchestre Philharmonique de Radio France, nous invitait tout d’abord à remonter jusqu’à l’extrême jeunesse de Wolfgang Amadeus Mozart puisqu’il nous proposait en début de programme la Symphonie n°1 K 16, d’un compositeur n’ayant pas encore atteint neuf ans !

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Composée à Londres entre août et septembre 1764, cette symphonie qui évidemment ne possède pas encore de menuet, prend comme modèle non seulement les symphonies de Jean-Chrétien Bach mais s’inspire également de la Symphonie op.7 n°6 d’Abel que l’on a à tort considérée comme sa troisième Symphonie. L’œuvre est déjà très adroitement orchestrée et affiche dans son deuxième mouvement (Andante) une originalité certaine. Avec la deuxième œuvre du concert, Ton Koopman nous proposait la Cassation en sol majeur de Leopold Mozart qui intègre la fameuse « Symphonie des jouets ». Une œuvre longtemps attribuée à tort à Joseph Haydn. Une Cassation qui ne manque pas d’humour et où les jouets d’enfants, tambour, pipeau, machine à vent, et autres appeaux, mènent la danse, produisant en fin de compte un joyeux tintamarre et le triomphe d’un coucou qui obtient le dernier mot dans un Presto final endiablé !
Précédant cette Cassation de Leopold Mozart, Ton Koopman s’installant au clavecin, nous offrait une curiosité : le Concerto n°1 pour clavecin de Wolfgang Amadeus Mozart, composé d’après Jean-Chrétien Bach, nous prouvant avec éclat sa maîtrise totale de cet instrument. Avec la deuxième partie du concert, Ton Koopman nous invitait à un radical changement d’ambiance, puisqu’il inscrivait à son programme l’étrange et dramatique Symphonie n°39 de Joseph Haydn. Cette Symphonie appartient à la période « Sturm und Drang » du compositeur et exprime déjà une sensibilité pré-romantique déclinée dans un premier mouvement Allegro assai d’une très grande fébrilité, traversé par d’intenses courants émotionnels. Une Symphonie contemporaine d’autres symphonies « Sturm und Drang » comme par exemple la Symphonie n°26 « Lamentatione », la Symphonie n°45 « Les Adieux » ainsi que les Symphonies n°35, 38, 41, 49, etc… C’est avec la Symphonie n°19 K 132 de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1772, que Ton Koopman concluait ce concert. Une symphonie qui avait la particularité de nécessiter la présence de quatre cors et comportant quatre mouvements dont un Minuetto (qui précisément fait appel à ces quatre cors). Bien que cette Symphonie n’annonce pas encore l’inquiétante et audacieuse Symphonie n°25 en sol mineur, elle annonce d’une certaine façon les chefs-d’œuvre à venir comme les Symphonies n°29 et 33.Ton Koopman nous réservait une petite surprise puisqu’il enchaînait avec le quatrième mouvement de cette Symphonie n°19 un gracieux Andantino Grazioso, qui initialement devait se substituer à l’Andante ! Ton Koopman n’en restait pas là et offrait au public de l’Opéra Comique en guise de bis, l’Allegro final de cette Symphonie n°19 !

www.opera-comique.com



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