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CD : Georg-Friedrich Haendel - Théâtre intime

haendel-theatre-ultimepar Les Lunes du Cousin Jacques
Durée : 59’ 24’’
Hortus 101
Codaex distr.
www.editionshortus.com
Notation : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verte(5/5)

L’ensemble de musique baroque Les Lunes du Cousin Jacques a choisi, dans la volumineuse production de Georg-Friedrich Haendel, quatre sonates pour flûte à bec et basse continue (HWV 365, 367, 369 et 377) ainsi que la cantate pour soprano, flûte et basse continue « Nel dolce dell’oblio » (HWV 134) et un adagio mis en concert extrait de la grande suite en fa M (HWV 427) prévue originellement pour clavecin seul. Plus deux airs inédits, car Haendel écrivait à l’avance des airs qu’il gardait en réserve pour répondre aux commandes, « Son d’Egitto » et « Non posso dir di piu ».

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Les quatre sonates choisies, qui montrent bien toutes les façons qu’avait Haendel d’envisager la sonate, forment un panel très éclectique tant elles diffèrent entre elles. Trois, quatre, cinq et sept mouvements par exemple. Elles sont interprétées magnifiquement par les Lunes du Cousin Jacques, et notamment par son flûtiste Benoît Toïgo.
La curieuse cantate HWV  134, avec la soprano Aurore Bucher, comporte deux récitatifs et deux airs très courts et faisait partie du réservoir à musique que s’était constitué le prolifique et prévoyant Haendel. Tout comme les deux airs inédits, puisque le « Son d’Egitto » (Je suis d’Egypte) n’a jamais été incorporé, ni au Giulio Cesare in Egitto de 1724, ni au Tolomeo rè di Egitto de 1728 et que l’énigmatique « Non posso dir di piu » (Je ne puis en dire davantage) parle d’une princesse mariée de force à un despote étranger, ce qui, dans les opéras de l’époque, était chose courante et pouvait donc servir ad libitum. Interprétés de superbe manière par Aurore Bucher, accompagnée par Frédéric Hernandez au clavecin pour le premier, et par Diego Salamanca au théorbe et Annabelle Brey au violoncelle pour le second, ces deux inédits vont faire parler d’eux.
Quant à l’adagio prévu pour clavecin seul et « mis en concert » par les Lunes du Cousin Jacques, il n’a que le même sort qu’ont subi, avec bonheur, tant de morceaux de Haendel, recyclés par lui-même. C’est d’ailleurs, en l’occurrence, une très jolie réussite.
Le livret, dû à Benoît Toïgo, est d’une rare intelligence et sans aucune pédanterie. Bref, un très beau disque.

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