CD : Romain Leleu - Sur la route
Durée : 1h 7’ 28’’
AP 052
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Notation : 
(5/5)
Il y avait Maurice André. Ne cherchez plus, il y a Romain Leleu. Qu’il soit à la trompette, au bugle, au cornet ou à la trompette piccolo, c’est la perfection.
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Sur des arrangements et une orchestration de Manuel Doutrelant, il nous joue un programme très éclectique où, avec son quintette à cordes Convergences, il nous interprète aussi bien du Béla Bartok, du Tchaïkovski, du Khatchaturian ou du Francis Poulenc que du Michel Legrand, du Charlie Chaplin ou de l’Astor Piazzolla. Aussi bien du Bellini ou du Manuel de Falla que du Nino Rota ou du Harold Arlen. C’est pyrotechnique, avec un son qu’on ne retrouve que chez les archi-grands, les Maurice André ou les Wynton Marsalis. Son quintette Convergences, deux violonistes (Cécile Agator et Cécile Peyrol-Leleu), une altiste (Sophie Groseil), un violoncelliste (Renaud Guieu) et un contrebassiste (Yann Dubost) est très uni et très cohérent et le fait d’effacer les frontières entre genres musicaux devrait faire acquérir un nouveau public tant à la musique classique qu’à la musique populaire, les ayatollahs de chaque bord étant bien obligés de constater que Béla Bartok est aussi accessible à tout mélomane que le « Smile » de Charlie Chaplin ou le « Libertango » de Piazzolla. Quand on n’a comme seul critère de choix que la beauté, et qu’on le démontre comme Romain Leleu le fait, qui peut s’y opposer ?
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