Skip to main content
PUBLICITÉ

15 novembre salle Pleyel : Kurt Weill dirigé par HK Gruber avec Anne Sofie von Otter

HK-Gruber-Anne-Sofie-von-Otter

HK Gruber, direction
Orchestre Philharmonique de Radio France
Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano
David Lefort et Robert Getchell, ténors
Jean-Christophe Jacques, baryton
Geoffroy Buffière, basse
KURT WEILL
vendredi 15 novembre 2013
20h-Salle Pleyel

LA SUITE APRÈS LA PUB

Cette soirée du 15 novembre 2013 Salle Pleyel était consacrée à un seul compositeur : Kurt Weill à qui l’on doit l’Opéra de Quat’sous , Grandeur et  Décadence de la Ville de Mahagonny,  Happy End, Lost in the Stars, Der Silbersee ainsi que Street Scene qui est peut-être sa réussite majeure pour sa période américaine .Mais, Il serait bon de rappeler que la production de Kurt Weill ne se limita pas à la scène et qu’il fut également l’auteur de deux symphonies(très influencées par Mahler et Schoenberg) dont la Deuxième eut le redoutable privilège d’être dirigée par Bruno Walter au Concertgebouw d’Amsterdam .Il s’illustra également dans le domaine de la musique de chambre avec une sonate pour violoncelle et piano, qu’il composa à la même époque que sa Première Symphonie ainsi qu’un Berliner Requiem .La rencontre de Kurt Weill et de Bertolt Brecht sera capitale puisqu’elle permettra à deux exceptionnelles personnalités de créer dans le domaine de l’opéra une véritable révolution en introduisant dans la trame de ces ouvrages lyriques une dénonciation du totalitarisme et du capitalisme triomphants. La première partie du concert était entièrement consacrée aux Sept Péchés capitaux, un ballet chanté en neuf scènes dont la composition date d’avril-mai 1933.Bertolt Brecht d’une plume trempée dans du vitriol y étrille sans pitié une Amérique inhumaine tout juste bonne à broyer les destins de deux sœurs Anna I et Anna II. La musique de Kurt Weill d’une violence inouïe, moqueuse, chargée d’ironie cinglante, colle parfaitement à l’esprit du texte conçu par Bertolt Brecht. La seconde partie débutait par la Petite musique de Quat’sous et utilisait un orchestre exclusivement limité aux bois ,aux cuivres et à la percussion sans oublier l’indispensable présence également d’un banjo, d’une guitare et d’un bandonéon !Cela donnait à L’excellente mezzo soprano Anne sofie von Otter l’occasion de nous chanter la très célèbre Ballade de Mackie Messer. Délaissant l’allemand Anne Sofie von Otter nous chantait -cette fois-ci en anglais- des extraits de Happy End, une comédie musicale signée par Bertolt Brecht et Elisabeth Hauptmann dont la première version allemande remonte à 1929, alors que la version américaine ne sera créée à Broadway que le 7 mai 1977.C’est avec des extraits de la comédie musicale One Touch of Venus que prenait fin ce concert entièrement dédié à Kurt Weill. Si Anne Sofie von Otter interprétait avec la flamme et la conviction qu’on lui connaît ces pages de Kurt Weill, le chef viennois HK Gruber animait avec beaucoup d’énergie  l’Orchestre Philharmonique de Radio France, réalisant le tour de force tout en dirigeant, de chanter quelques couplets en duo avec Anne Sofie von Otter lors de l’exécution de deux bis réclamés à grands cris par le public de la Salle Pleyel !



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ