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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Yves Henry (piano), Récital Franz Liszt

Yves Henry recital Franz-LisztSoupir Editions (Distribution Harmonia Mundi)
Notation : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise(4/5)

Franz Liszt n’a pas seulement laissé une immense œuvre consacrée à la musique symphonique(Treize Poèmes symphoniques, la Faust Symphonie, la Dante Symphonie)mais également de nombreuses œuvres dans le domaine de la musique sacrée(Christus, La Légende de sainte Elisabeth, Via Crucis). Pourtant c’est dans le répertoire dédié au piano que le grand compositeur hongrois a certainement laissé le meilleur de son inspiration. Une œuvre absolument immense allant de la sonate aux transcriptions d’œuvres célèbres de compositeurs du passé(les symphonies de Beethoven, les lieder de Schubert, Bach et Mozart).

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Mais Franz Liszt s’est aussi illustré dans un genre où il a particulièrement brillé, il s’agit de la paraphrase et dans ce genre précis, Franz Liszt a ainsi pu rendre hommage à Chopin, Wagner, Verdi, Gounod, Tchaïkovski…Deux grandes œuvres dominent toutefois l’œuvre pianistique du compositeur hongrois d’une part par leurs dimensions, d’autre part par leur contenu d’une richesse d’écriture exceptionnelle. Il s’agit de la Sonate en si mineur et  des  Douze Etudes d’exécution transcendante. Yves Henry, le pianiste de ce présent CD, ne nous livre pas sa vision de ces deux œuvres de Franz Liszt, par contre il nous propose en guise de début de récital « Après une lecture de Dante. Fantasia quasi sonata ».Une œuvre assez extraordinaire qui fait partie de la Deuxième Année de pèlerinage. L’inspiration de Liszt y est fantastique, accumulant les contrastes, créant à chaque instant de terribles climats déclenchant de terribles tempêtes. Yves Henry puise à nouveau dans la Deuxième Année de pèlerinage en nous offrant trois Sonetto del Petrarca (le Sonetto 47, le Sonetto 104 et le Sonetto 123).Ici l’inspiration de Liszt est déjà fortement orientée vers le religieux et la méditation. Yves henry nous propose à présent une pièce qui fait partie de la Première Année de pèlerinage, il s’agit de la Vallée d’Obermann, une œuvre pleine d’un romantisme violent, presque ténébreux. Dernière œuvre que Yves Henry ajoute à son récital : il s’agit d’une pièce peu jouée de Franz Liszt, la Ballade n°2 en si mineur dont la composition date de 1853.C’est une œuvre au romantisme  prenant où le compositeur hongrois  manie la discrétion plutôt que l’éclat. Au total Yves henry nous livre une image du grand compositeur hongrois dénuée de tout effet superficiel, clinquant, grâce à un toucher énergique et volontaire, qui sait sauvegarder les différents climats attachés à chacune de ces œuvres, dotées il faut le souligner, d’une force singulière. Yves Henry n’a négligé aucun détail pour cet hommage rendu à Liszt, car au lieu d’utiliser le traditionnel piano de concert Steinway, il a fait appel à un piano Bechstein aux sonorités superbes.

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