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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert du 8 mars 2016 au Théâtre des Champs-Elysées : Jean-Guihen Queyras, Version classique

Sascha Goetzel Concert TCE

Mardi 8 mars 2016 à 20h au Théâtre des Champs-Elysées
Sascha Goetzel, direction ; Jean –Guihen Queyras, violoncelle
Orchestre de Chambre de Paris
mardi 8 mars 2016 à 20h au Théâtre des Champs-Elysées
Léopold Mozart, Symphonie en sol majeur « Neue Lambacher »
Haydn, Concerto pour violoncelle et orchestre en ut majeur
Mozart, Symphonie N°1 en mi bémol majeur
Schubert, Symphonie N°3 en ré majeur
www.orchestredechambredeparis.com

LA SUITE APRÈS LA PUB

C’est vraisemblablement aux environs de 1769 que la Symphonie en sol majeur « Neue
Lambacher » de Leopold Mozart est composée. Le père de Mozart est également l’auteur d’un estimable Concerto pour trompette et orchestre (1762) ainsi que d’une Sinfonia da Camera pour cor, violon, deux altos et basse continue. Bien qu’assez brève, cette Symphonie de Leopold Mozart révèle un compositeur aux idées musicales nettes, bien équilibrées
et solides.
Le Concerto pour violoncelle N°1 de Haydn semble avoir été composé aux environs de 1765 alors que celui-ci vient d’écrire un an auparavant son étonnante Symphonie N°22 « Le Philosophe ». L’œuvre comporte les trois mouvements traditionnels, opposant le mouvement lent (Adagio) plutôt poétique aux débordements expressifs de caractère populaire du troisième mouvement (Allegro molto).
La Symphonie N°1 en mi bémol majeur de Mozart est l’œuvre d’un tout jeune compositeur âgé de moins de dix ans. Il est permis d’y découvrir l’influence certaine de compositeurs tels que Johann Christian Bach mais cette Symphonie révèle déjà un compositeur sachant maîtriser l’art d’orchestrer et capable d’insuffler à sa Symphonie une authentique énergie.
En dernière partie de ce concert l’Orchestre de chambre de Paris mettait à son programme Franz Schubert par l’intermédiaire de sa Symphonie N°3, composée en 1815 à Vienne. L’œuvre bien que débutant par un Adagio maestoso presque solennel, se prolonge par un Allegro con brio d’un enthousiasme irrésistible, impétueux et léger. L’allegretto qui lui fait suite est lui aussi habité d’un élan juvénile et va bientôt s’effacer pour laisser la place à un Menuetto très enlevé, joyeux, empruntant beaucoup à la veine populaire. Quant au dernier mouvement (Presto vivace) il est réellement trépidant, emportant dans une sorte de tourbillon tout son auditoire galvanisé par une telle démonstration de bonne humeur.

Jean Guihen Queyras

Ce soir du 8 mars 2016 au Théâtre des Champs-Elysées, c’était au violoncelliste Jean-Guihem Queyras d’être l’interprète du Concerto N°1 pour violoncelle de Haydn, qui constitue un des sommets du genre si l’on excepte ceux composés à la même époque par Luigi Boccherini. La sonorité chaleureuse et aussi la virtuosité de Jean-Guihen Queyras venaient facilement à bout de ce Concerto pour violoncelle de Haydn parfaitement accompagné par l’Orchestre de chambre de Paris. La révélation de ce concert se matérialisait par la présence d’un chef doué d’une personnalité réellement magnétique : Sascha Goetzel. En effet, il proposait au public du Théâtre des Champs-Elysées une version vive  et foudroyante d’une œuvre d’un jeune homme de dix-huit ans, Franz Schubert. Le jeune chef viennois, formé auprès de chefs prestigieux tels que Muti, Ozawa et Mehta, savait obtenir des musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris un engagement total redonnant ainsi à la Symphonie N°3 de Schubert un élan vital irrésistible. Sascha Goetzel conquis par la réaction très nettement positive du public offrait avec l’Orchestre de chambre de Paris un bis extraordinaire : l’Entracte du ballet Rosamonde de Franz Schubert.
Texte : Michel Jakubowicz
Photo : Artefakt Berlin



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