Skip to main content
PUBLICITÉ
  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert du 13 septembre 2016 à Notre-Dame de Paris

Saint Louis

Saint Louis, Chroniques et musiques du XIIIe siècle
Musique sacrée à Notre-Dame de Paris
Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris. Sylvain Dieudonné, direction
www.musique-sacree-notredamedeparis.fr
C’est à une étonnante plongée dans le temps, au XIIIe siècle exactement que nous conviait Sylvain Dieudonné à la tête de l’ensemble vocal de Notre-Dame de Paris en cette soirée du 13 septembre 2016.

LA SUITE APRÈS LA PUB

Tout au long de ce concert était évoquée la vie du roi saint Louis de sa naissance jusqu’à sa mort. Sylvain Dieudonné pour conter en musique le parcours de saint Louis faisait appel aux musiques en usage à cette époque : chant grégorien, polyphonies, pièces instrumentales, Chansons…C’est par le Motet à 3 voix Et gaudebit/O quam sancta/El mois d’avril que débutait ce concert.

Après ce bref prologue la première partie du concert traitait de la naissance et du baptême de saint Louis, de son éducation, de son couronnement et de son mariage, se terminant par une évocation de la vie à la cour. Après l’Interlude de la dévotion mariale de saint Louis, la deuxième partie du concert s’intitulait de Paris à Jérusalem, débutant par Occidentem (Répons) et  Regis et Pontificis (Prose). De la croisade d’Egypte(1), nous entendions une Chanson « Tous Li mons doit mener joie », alors que De la croisade d’Egypte(2) nous gratifiait d’une autre Chanson « Nus ne porroit de mauvese reson » et d’un Conduit à deux voix « Ierusalem accipitur ».

C’est sur  un Plain chant solennel qu’était évoquée la mort de saint Louis « Ierusalem que edificatur ». Le Final s’intitulait : mémoire et culte de saint Louis et comprenait « Gaudiose Francia »(Prose) et Felix regnum(Répons). Pour faire revivre un passé aussi éloigné dans le temps, Sylvain Dieudonné disposait non seulement de l’excellent Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris mais aussi d’instrumentistes chevronnés qui tout au long du concert prouvèrent amplement leur haute virtuosité.

C’est ainsi que Solène Riot se révéla comme une excellente flûtiste, et cornettiste, Bérengère Sardin nous permettant d’apprécier l’univers sonore propre à la harpe gothique. A la fois chanteur et percussionniste, Raphaël Mas soutint avec brio ces musiciennes, auxquelles se joignait Sylvain Dieudonné jouant de la vièle médiévale à archet. Raphaël Boulay, un des chanteurs de l’Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris était également le récitant de ce concert. Un concert aux ramifications étranges apte à ressusciter un passé lointain ne demandant qu’à ressurgir dans nos mémoires et que la magie de ce concert parvenait à matérialiser.

Michel Jakubowicz

LA SUITE APRÈS LA PUB


Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


Saint-Louis, Notre Dame

PUBLICITÉ