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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Symphonie N°9 de Beethoven par l'Orchestre philharmonique de Radio France - concert du 6 janvier

Mikko Franck 3

Le samedi 6 janvier 2018 à l'Auditorium de radio France
BEETHOVEN, Symphonie No 9 en ré mineur op.125

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Orchestre Philharmonique de radio France
Mikko Franck, direction
Annette Dasch, soprano
Alisa Kolosova, mezzo-soprano
Christian Elsner, ténor
Kwangchul Youn, basse
Chœur  de radio France
Lionel Sow, chef de chœur
http://www.maisondelaradio.fr/

Une seule œuvre à l’Auditorium de radio France samedi 6 janvier 2018, mais quelle œuvre puisqu’il s’agissait de la monumentale Symphonie No9 de Beethoven ! Composée entre 1822 et 1824 elle sera dirigée par Beethoven en personne à Vienne le 7 mai 1824 au Kärtnertortheater. Durant cette période, Beethoven s’est également attelé à une autre œuvre gigantesque : sa Missa Solemnis op.123 ainsi qu’à son Quatuor No12 op.127.

Pour cette Symphonie No9, Beethoven a réuni un orchestre imposant puisqu’il fait appel à quatre cors, deux trompettes, trois trombones, bois par deux, trois flûtes comprenant un piccolo, ajoutant aux deux bassons un contrebasson, cordes, percussions, quatre solistes et un chœur !

Le premier mouvement débute de manière assez mystérieuse, semblant venir d’un lointain espace, mais va bientôt imposer un discours traversé de séquences pleines de violence, tentant d’émerger vers la lumière coûte que coûte. Le deuxième mouvement, un Scherzo, Molto vivace-Presto apporte la tempête d’une manière fracassante, maintenant tout au long de son développement un ton véhément excluant tout apaisement. Ce n’est qu’avec le troisième mouvement (un Adagio molto e cantabile) que Beethoven décide de faire disparaître les orages intérieurs qui semblent le dévorer.Tout dans ce mouvement semble renoncer à la fureur qui parcourait sans relâche les deux mouvements précédents. Le dernier mouvement, un Presto est basé sur l’Ode à la joie de Schiller et met en jeu non seulement quatre solistes vocaux mais également un chœur. Ce final grandiose fait s’opposer les forces négatives symbolisées par des rythmes martiaux aux  forces de la paix et de l’avenir symbolisées par le thème de l’Ode à la joie s’amplifiant à l’infini.

Pour interpréter cet ultime chef-d’œuvre symphonique de Beethoven, quatre solistes vocaux à la musicalité irréprochable avaient été sollicités : Annette Dasch, soprano, Alisa Kolosova, mezzo-soprano ainsi que Christian Elsner, ténor et Kwangchul Youn, basse. L’œuvre faisait également appel au Chœur de radio France magnifiquement préparé par Lionel Sow, l’Orchestre Philharmonique de radio France étant dirigé avec fougue et détermination par un Mikko Franck des grands jours, jetant toutes ses forces dans cette Symphonie hors-norme !

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Michel Jakubowicz



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