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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert à l'église Saint-Roch le 30 janvier : "Cantates spirituelles" de Johann Sebastian Bach

Herreweghe Philippe

Eglise Saint-Roch - 296 rue Saint-Honoré 75001 Paris
Dorothée Mields, soprano
Alex Potter, alto
Thomas Hobbs, ténor
Peter Kooij, basse
Chœur & Orchestre du Collegium Vocale Gent
Philippe Herreweghe, direction
JOHANN SEBASTIAN BACH : Cantates spirituelles
www.philippemaillardproductions.fr

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C’est avec la Cantate BWV 186 « Ärgre Dich, O Seele Nicht » de Johann Sebastian Bach que Philippe Herreweghe ouvrait ce concert donné à l’Eglise Saint-Roch à Paris, ce mardi 30 janvier 2018.

Bien qu’initialement créée en 1716, cette Cantate sera profondément modifiée par l’auteur qui, en 1723, en donnera une version nettement remaniée avec ajouts de récitatifs et autres modifications notables. D’un caractère souvent sombre et austère, cette Cantate BWV 186 se caractérise par une orchestration ménageant une place prépondérante aux deux hautbois soutenus par le basson, les cordes et l’orgue, apportant ainsi à cette œuvre un surplus émotionnel certain. La deuxième œuvre inscrite au programme du concert de Philippe Herreweghe se constituait de la Cantate BWV 105 « Herr, Gehe Nicht Ins Gericht » de Johann Sebastian Bach. Sa composition remonte à 1723 alors que le musicien vient seulement de prendre ses fonctions à Leipzig. Son orchestration encore plus étoffée que celle de la Cantate BWV 186, ajoute aux deux hautbois toujours soutenus par le basson, la présence d’un cor. Ici encore, Johann Sebastian Bach, confie aux cordes le soin d’illustrer l’angoisse et le tourment des âmes soumises à rude épreuve face aux abîmes où à tout moment par manque de vigilance, elles risquent de sombrer…La dernière œuvre du grand Cantor que Philippe Herreweghe décidait d’offrir au public de Saint-Roch consistait en une œuvre rarement exécutée :La Missa Brevis BWV 234. Johann Sebastian Bach à l’instar de nombreux compositeurs tels que Haendel ou Vivaldi, n’hésite pas à recourir au réemploi d’œuvres antérieures. C’est effectivement le cas ici pour cette Missa Brevis dans laquelle visiblement des éléments en provenance de plusieurs cantates sont bel et bien présents. Dans cette Missa Brevis BWV 234, Johann Sebastian Bach une fois de plus apporte des modifications au niveau de l’orchestration en remplaçant les hautbois par deux flûtes traversières, toujours soutenues par le basson. Pour interpréter ces œuvres à la fois complexes et au contenu spirituel d’une grande intensité, Philippe Herreweghe avait fait appel à des solistes vocaux de haut rang puisqu’on pouvait entendre ce soir-là à Saint-Roch les voix de Dorothée Mields, soprano, Alex Potter, alto, Thomas Hobbs, ténor et bien sûr, Peter Kooij, basse. Bien entendu, Philippe Herreweghe dirigeait, avec la ferveur et la passion qu’on lui connaît, le Chœur et l’Orchestre du Collegium Vocale Gent.

Texte de Michel Jakubowicz



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