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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Karine Deshayes,Philippe Berrod et Tristan Pfaff au Grand Salon du Musée de l'Armée

concerts Karine Deshayes 1 AymericGiraudel

Festival Vents d’hiver 2018
Grand Salon de l' Hôtel national des Invalides
Lundi 19 mars 2018 20H

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LOUIS SPOHR, FRITZ KREISLER, WOLFGANG AMADEUS MOZART, CARL MARIA VON WEBER, CONRADIN KREUTZER, FRANZ SCHUBERT

KARINE DESHAYES, mezzo-soprano
PHILIPPE BERROD, clarinette
TRISTAN PFAFF, piano
www.musee-armee.fr

Ce lundi 19 mars 2018, dans le superbe cadre du Grand Salon de l’Hôtel national des Invalides, la mezzo-soprano Karine Deshayes, le clarinettiste Philippe Berrod et le pianiste Tristan Pfaff nous conviaient à un concert original où abondaient les pièces rares.

C’est d’abord avec Six Lieder op.103 de Louis Spohr (1784-1859) que s’ouvrait ce concert. Auteur de deux Concertos pour clarinette et orchestre et surtout de 9 Symphonies injustement oubliées, Louis Spohr retient l’idée judicieuse de joindre au piano accompagnant ces Six lieder op.103 un instrument aux possibilités poétiques extraordinaires : la clarinette. Ce qui donne à ces Lieder de Spohr une couleur inimitable.

Parmi les nombreuses pièces instrumentales ou vocales de ce concert figuraient également le Lied K.523 Abendempfindung de Mozart ainsi qu’un Air de Sesto Parto (pour mezzo-soprano, clarinette et piano), provenant de La Clémence de Titus qui constitue en fait le dernier opéra de Mozart.

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Weber, l’auteur du Freischütz figurait avec un bref Concertino pour clarinette et piano qui renferme des pages d’une virtuosité étourdissante (1er et 3e mouvements).

Un compositeur bien oublié aujourd’hui était également présent dans ce concert avec Lied Das Mülhlrad pour mezzo-soprano, clarinette et piano de Conradin Kreutzer(1780-1849)dont on peut  rappeler la composition de deux importantes œuvres instrumentales : un Grand septuor op.62 et un Quintette pour hautbois composé entre 1790 et 1799. Dans ce Lied Das Mühlrad, Conradin Kreutzer manifeste déjà un esprit romantique que Schubert reprendra à son compte d’une manière éclatante dans ses futures compositions vocales et instrumentales. C’est avec trois œuvres de Franz Schubert que se terminait ce concert passé en la superbe compagnie de trois musiciens très inspirés.

C’est d’abord Tristan Pfaff qui proposait au public du Grand salon une version pour piano seul  du fameux lied Ständchen. Karine Deshayes prenait ensuite le relai en interprétant la Romance d’Hélène pour mezzo-soprano, clarinette et piano. Mais bien sûr un chef d’œuvre absolu de Schubert se devait de conclure ce concert. Chose qui fut faite avec Le Pâtre sur le rocher où la clarinette tisse avec la soprano et le piano de sublimes dialogues. Beau succès remporté par nos trois interprètes (Karine Deshayes, Philippe Berrod et Tristan Pfaff qui ont eu le mérite insigne d’aborder des pages injustement reléguées (Conradin Kreutzer, Louis Spohr).

Michel Jakubowicz

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