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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : François Leleux à la tête de l'Orchestre de chambre de Paris

Francois Leleux

  • Debussy, Clair de lune (orchestration d’André Caplet)
  • Kancheli, Childhood Revisited, pour hautbois, piano, guitare basse et cordes
  • Debussy, Rhapsodie pour orchestre et saxophone alto (arrangement de Gilles Silvestrini pour cor anglais et orchestre)
  • Bizet, Symphonie No1 en ut majeur

  • Orchestre de chambre de Paris 
  • François Leleux, direction hautbois et cor anglais

  • Théâtre des Champs-Elysées, Jeudi 7 juin 2018
    www.orchestredechambredeparis.com
    www.theatrechampselysees.fr

Le concert du jeudi 7 juin 2018 débutait par Clair de lune, une œuvre de Claude Debussy. C’est au plus fidèle des disciples de Debussy, André Caplet, que l’on doit l’orchestration de ce Clair de lune provenant de la Suite bergamasque de l’auteur de La Mer et de Pelléas et Mélisande. C’était ensuite à une œuvre de Kancheli, auteur de remarquables Symphonies (en particulier sa Symphonie No 7) de faire son apparition dans ce concert avec une œuvre singulière : Childhood Revisited, pour hautbois, piano, guitare basse et cordes. Kancheli affirme dans cette œuvre une originalité indiscutable, propre à chacune de ses compositions.

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La Rhapsodie pour orchestre et saxophone alto de Claude Debussy qui venait ensuite était proposée ce soir là dans une version pour cor anglais et orchestre due à Gilles Silvestrini. L’auteur de l’arrangement, Gilles Silvestrini, avoue ses sources concernant la nouvelle version orchestrale destinée à se substituer à celle de Claude Debussy. En effet, il supprime tous les cuivres, s’inspirant non seulement de la trame orchestrale de Pelléas et Mélisande mais également de la Première Rhapsodie pour clarinette et piano. Enfin, la Symphonie de Georges Bizet achevait en beauté ce concert, révélant l’incroyable génie d’un compositeur âgé seulement de dix-sept ans lors de sa composition. Deux grands chefs d’orchestre lors de la redécouverte de ce chef d’œuvre n’avaient guère hésité à la diriger : d’abord Felix Weingartner à Bâle en 1935 et Charles Munch, à peine un an plus tard, en 1936 à Paris. Bien que provenant de l’imagination d’un tout jeune compositeur, habituellement influencé par les modèles venus du romantisme allemand (Mendelssohn, Schumann, Schubert) c’est plutôt du côté de Rossini que l’on peut éventuellement trouver à cette Symphonie de Bizet quelques proximités. Mais la vivacité, l’agilité orchestrale, manifestée de manière si précoce par un aussi jeune créateur, stupéfient toujours autant aujourd’hui.

C’était à François Leleux d’assumer les parties purement concertantes de ce programme, assurant non seulement la partie soliste liée au hautbois solo, mais également la partie de cor anglais (Rhapsodie de Claude Debussy). Quant à son exécution de la Symphonie de Bizet, menée tambour battant, elle n’appelait que des éloges, tant par sa pugnacité que par son éblouissante clarté.

Texte de Michel Jakubowicz



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