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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Premier concert de l'intégrale de la musique de chambre de Brahms

Brahms Musique de Chambre Sunwook Kim
Sunwook Kim

  • Cycle Brahms : 
  • Sonate pour piano et alto en fa mineur op.120 No (1894) : Amihai Grosz (alto), Sunwook Kim (piano)
  • Trio pour piano, violon et clarinette en la mineur op.114 (1891) : Sunwook Kim (piano), Guy Braunstein (violon), Wenzel Fuchs (clarinette)
  • Quintette en fa mineur op.34 , pour piano, deux violons, alto et violoncelle : Guy Braunstein (violon), Christoph Streuli (violon), Amihai Grosz (alto), Zvi Plesser (violoncelle), Sunwook Kim (piano)
  • Théâtre des Champs-Elysées, dimanche 14 octobre 2018, 20 h
    www.piano4etoiles.fr
    www.theatrechampselysees.fr

Premier volet d’une série de concerts au Théâtre des Champs-Elysées, consacrés à Brahms, dans un univers où il s’est illustré avec un art consommé : celui de la musique de chambre.

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Le premier concert de ce vaste cycle consacré à l’intégralité des œuvres de musique de chambre de Brahms s’ouvrait avec la Sonate pour piano et alto en fa mineur op.120 No1. Cette Sonate, ainsi que toutes celles englobant la présence de la clarinette, est en fait le résultat musical de la rencontre de Brahms et du clarinettiste Richard Mühlfeld, lors d’un concert donné par celui-ci en 1894. Le résultat est plutôt miraculeux puisque de cette rencontre naîtra un impressionnant ensemble de deux Sonates pour clarinette et piano, un trio pour clarinette, violon et piano et enfin un Quintette pour clarinette. La Sonate pour alto et piano No1 op.120 qui débutait donc ce concert était en réalité une transcription de la version clarinette/piano effectuée par Brahms seulement quelques mois après sa première exécution dans sa version initiale. Débutant par un Allegro appassionato assez mouvementé, elle va s’achever par un Vivace plutôt éloquent, évitant toute approche de sombres nuées. La deuxième œuvre inscrite au programme, le Trio pour piano, violon et clarinette en la mineur op.114, accuse en revanche un fort penchant pour la mélancolie et la nostalgie, comme si Brahms, conscient de la fuite du temps, acceptait avec une sorte de résignation l’inévitable approche de sa disparition prochaine, en fait six ans plus tard, en 1897.

Brahms Musique de Chambre Wenzel Fuchs
Wenzel Fuchs

Mais la dernière œuvre de ce concert, le Quintette en fa mineur, va vite chasser ces nuages puisqu’il nous ramène au temps de la jeunesse de Brahms, entre 1861 et 1864. C’est toute la fougue d’un jeune compositeur que nous retrouvons dès le premier mouvement, un Allegro non troppo et dont la conclusion, tout aussi dynamique, se matérialisera par un Presto non troppo lui aussi plein d’énergie.

Une soirée Brahms rendant fidèlement hommage au compositeur hambourgeois, révélé ici dans sa quintessence, grâce à des interprètes de haut niveau passionnés par leur sujet.

Texte de Michel Jakubowicz

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Théâtre des Champs-Elysées

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