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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Brahms et Mendelssohn à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides

Ophelie Gaillard

  • Sarah Nemtanu, Guillaume Chilemme, Lyia Petrova, David Petrlik et Nathan Mierdl (violons) ; Lise Berthaud et Adrien La Marca (altos) ; Ophélie Gaillard et Christian-Pierre La Marca (violoncelles)
  • Les concerts CIC-Musée de l’Armée
  • Mardi 13 novembre, 20 h
  • Cathédrale Saint-Louis des Invalides
    www.musee-armee.fr

Deux œuvres hautement significatives du répertoire chambriste interprétées avec flamme par des musiciens au diapason du romantisme le plus enflammé.

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Deux œuvres au programme de ce concert entièrement dévolu à la musique de chambre et qui se déroulait dans le cadre imposant de la Cathédrale Saint-Louis des Invalides. Le concert débutait avec le Sextuor à cordes No1 op.18 de Brahms, une œuvre composée en 1862, contemporaine du Quatuor avec piano No2 op.26, composé également la même année. Ce Sextuor à cordes No1 op.18 appelé « Sextuor de printemps » est d’une inspiration souvent passionnée, révélant chez le compositeur un penchant évident pour les atmosphères sombres, agitées dont Brahms ne se départira pas jusque dans des œuvres plus tardives, comme par exemple sa Symphonie No4 qui évolue elle aussi dans des paysages brumeux, dépeignant peut-être l’Allemagne du Nord, rappelant ainsi que le compositeur est natif de Hambourg. Ce Sextuor se compose de quatre mouvements assez énergiques et passionnés dont seul peut-être le troisième mouvement (un Scherzo) semble échapper à l’agitation presque inquiète qui habite les trois autres.

La dernière œuvre inscrite à ce programme n’était autre que l’Octuor à cordes de Mendelssohn, écrit alors que l’auteur n’est âgé que de seize ans ! Bien qu’il la compose durant son adolescence, Mendelssohn n’en est pas à sa première œuvre puisqu’il possède déjà à son actif non seulement 12 Symphonies de jeunesse pour cordes, mais également un Quatuor et trois Quatuors avec piano. On sait aussi que quelques mois après la composition de cet Octuor pour cordes op.20, Mendelssohn composera son premier chef-d’œuvre absolu, cette fois-ci pour l’orchestre, à savoir sa miraculeuse Ouverture pour le Songe d’une nuit d’été. Cet Octuor pour cordes op.20 de Mendelssohn comporte les quatre mouvements traditionnels et dans le Scherzo qui constitue le troisième mouvement, le compositeur introduit la notion de féérie, par son rythme aérien, léger, mettant en scène de façon sonore d’incroyables créatures appartenant au monde secret, émanant visiblement du monde des fées et du surnaturel.

Quant à l’interprétation des œuvres de Brahms et Mendelssohn proposée par les talentueux musiciens rassemblés dans la Cathédrale de Saint-Louis des Invalides, elle s’avérait à la fois inspirée, tendue, passionnée, lyrique, rendant ainsi justice à deux œuvres majeures du répertoire romantique germanique. Une interprétation de ces deux chefs-d’œuvre trouvant en ces instrumentistes inspirés d’excellents émissaires de Brahms et de Mendelssohn.

Texte de Michel Jakubowicz

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