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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Henry Purcell, Songs & Dances à La Salle Gaveau

Purcell Salle Gaveau

Henry Purcell seul en scène pour nous mener sans escale au cœur du répertoire magique d’un compositeur explorant sans relâche les méandres infinis de son inspiration, jamais prise en défaut.

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Ce mercredi 21 novembre 2018 à la Salle Gaveau, François Lazarevitch, le contre-ténor Tim Mead et les Musiciens de Saint-Julien offraient au public un voyage dans l’œuvre immense d’Henry Purcell. Un programme fort bien équilibré puisqu’il faisait une large place au profane et au sacré, laissant aussi un vaste espace au répertoire s’inspirant de la veine populaire. Si la musique de théâtre était bien présente avec des extraits de The Fairy Queen, King Arthur et The Indian Queen, la musique sacrée était elle aussi mise à l’honneur avec des extraits de l’Ode for St Cecilia’s Day. Un seul chanteur participait à ce concert : le haute-contre Tim Mead, qui, nanti d’une musicalité exemplaire et d’une diction parfaite, offrait au public une complainte bien connue de tous les admirateurs de l’auteur de Dido and Aeneas : le fameux Air du Froid (What power art thou) provenant du semi-opéra King Arthur, or the British Worthy. Un Air célébrissime qui, loin s’en faut, ne laissa pas indifférent l’auditoire qui ovationna longuement le contre-ténor Tim Mead. Tout au long de cette soirée passée dans ce XVIIème siècle Britannique décidément riche en surprises musicales de toutes sortes, un élément prépondérant fut mis en avant par François Lazarevitch et Les Musiciens de Saint-Julien : la musique populaire très riche et profondément enracinée, aussi bien en Angleterre qu’en Écosse.

Amphitrion, dont plusieurs extraits étaient présents dans ce concert, fournit par deux fois des escapades dans ce domaine populaire. Si le contre-ténor Tim Mead, se révéla tout au long du concert un interprète inspiré du programme chanté, il serait impardonnable de ne pas souligner la prestation instrumentale des Musiciens de Saint-Julien, impeccables tant sur le plan de la justesse que sur le plan de l’expressivité. Omniprésent et multiple, François Lazarevitch, utilisant un nombre assez considérable de flûtes à bec ou traversières, révéla toute l’étendue de ses facultés de soliste, bien secondé également par Elsa Frank, très à l’aise dans ses interprétations mettant en jeu aussi bien le hautbois que les flûtes. C’est Flow my Tears de John Dowland que Tim Mead et les Musiciens de Saint-Julien placés sous la direction de François Lazarevitch offrirent au public enthousiaste de la Salle Gaveau en guise de bis. Un second bis fut accordé, reprenant un air déjà proposé durant le concert (Scotch Tune).

En définitive, un parcours sans faute dans l’univers à la fois magique et aussi populaire du plus grand compositeur anglais du XVIIème siècle : Henry Purcell.

Texte de Michel Jakubowicz

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