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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Ton Koopman dirige l’Orchestre Philharmonique de Radio France au Grand Auditorium

Koopman

  • Johann Sebastian Bach : Suite pour orchestre No3 en ré majeur, BWV 1068
  • Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur K 364/320d
  • Johann Sebastian Bach : Fantaisie pour orgue en sol majeur, BWV 572 « Nun komm, der Heiden Heiland » BWV 659
  • Fugue en sol mineur, BWV 578
  • Georg Friedrich Haendel : Musique pour les feux d’artifice royaux, HWV 351
  • Orchestre Philharmonique de Radio France
  • Ton Koopman, direction
  • Hélène Collerette, violon
  • Christophe Gaugué, alto
  • Auditorium de Radio France Samedi 2 février 2019, 20h
    www.maisondelaradio.fr

Bach, Mozart et Haendel interprétés par un grand spécialiste du baroque et du classicisme : Ton Koopman.

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Ton Koopman proposait au public de l’Auditorium de Radio France un programme oscillant entre baroque et classicisme, débutant son concert avec la plus célèbre des Suites pour orchestre de Johann Sebastian Bach : la Suite pour orchestre No3 en ré majeur, BWV 1068. Datant de 1731, cette suite de Johann Sebastian Bach peut sans rougir soutenir la comparaison avec les innombrables (600 ?) Suites composées par Georg Philipp Telemann. Cette Suite pour orchestre No3 comporte cinq parties, s’inspirant fréquemment des modèles français, à l’exception de la Gigue finale, d’origine anglaise. La Symphonie concertante K 364 pour violon, alto et orchestre figurait ensuite au menu de ce concert. Mozart a déjà expérimenté le genre dans sa Symphonie concertante K.297 b dont les instruments à vent (hautbois, clarinette, cor et basson) sont les solistes, alors que la K.364 fait appel au violon et à l’alto comme solistes. Cette Symphonie concertante K.364 de Mozart comporte les trois mouvements traditionnels propres au genre concertant. L’auteur de Don Giovanni réserve aux deux solistes un itinéraire complexe, entretenant avec l’orchestre des rapports subtils. L’orchestration fait appel aux deux cors, deux hautbois, cordes, excluant tout recours aux timbales, à la clarinette et aux trompettes… Après l’entracte, nous retrouvons Ton Koopman juché tout en haut dans la tribune de l’orgue de l’auditorium, pour nous interpréter trois œuvres pour orgue de Johann Sebastian Bach : la Fantaisie BWV 572, « Nun komm, der Heiden Heiland BWV 659 et une formidable Fugue, BWV 578. Après cette brève éclipse, Ton Koopman revient à son pupitre de chef d’orchestre pour nous interpréter la Musique pour les Feux d’artifice royaux de Georg Friedrich Haendel. Entre temps, l’orchestre s’est augmenté d’un cor supplémentaire (ils sont trois à présent) et bénéficie aussi d’un contrebasson s’ajoutant à deux bassons, des timbales et des percussions supplémentaires. Haendel répond dans cette œuvre à une commande du Roi George II, renouant ainsi avec sa Water Music datant de 1717 et commandée par le monarque de cette période. L’œuvre, qui comprend cinq parties, possède une exubérance incroyable mais parfois aussi comme dans sa Water Music composée antérieurement, incline à une certaine forme de mélancolie (Menuet final).

Saluons dans ce concert la prestation de Hélène Collerette (violon) et Christophe Gaugué (alto) dans la Symphonie concertante. Leur interprétation chaleureusement saluée par le public nous vaut de leur part un bis magnifique et peu banal : l’Adagio du 1er Duo K.423 de Mozart. Quant à la direction de Ton Koopman conduisant avec dynamisme et précision l’Orchestre Philharmonique de Radio France fortement réduit en taille, elle est acclamée dans Bach et Mozart et recueille dans Haendel un déluge d’applaudissements, le forçant ainsi à bisser les deux derniers menuets !

Dans ce concert, Ton Koopman apparaît dans deux rôles hautement stratégiques : en tant que chef d’orchestre mais aussi en prestigieux organiste !

Texte de Michel Jakubowicz

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