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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : la violoncelliste Ophélie Gaillard et le Pulcinella Orchestra à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides

Ophelie Gaillard Pulcinella Orchestra

  • Luigi Boccherini : Symphonie-ouverture en ré majeur, G 521
  • Concerto pour violoncelle No6 en ré majeur, G 479
  • Quintette à cordes No9 « La Musica Notturna delle Strade di Madrid »,G.324
  • Symphonie en ré mineur« La casa del Diavolo », G.506
  • Ophélie Gaillard, violoncelle
  • Pulcinella Orchestra
  • Cathédrale Saint-Louis des Invalides, Mardi 19 février 2019 à 20 h
    http://saisonmusicale.musee-armee.fr
    www.musee-armee.fr

Ophélie Gaillard et le Pulcinella Orchestra remettent en pleine lumière un contemporain de Joseph Haydn injustement relégué : Luigi Boccherini.

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C’est avec la Symphonie-ouverture en ré majeur, G.521 de Boccherini que la violoncelliste Ophélie Gaillard et le Pulcinella Orchestra débutaient ce concert donné ce mardi 19 février dans la Cathédrale Saint-Louis des Invalides. L’œuvre assez brève constituant une sorte de synthèse entre deux genres antinomiques (l’ouverture et la Symphonie) fait appel aux cordes, s’adjoignant en outre les bois et les cors ainsi que les timbales. Elle est d’une vélocité inventive étonnante, parfaitement identifiable au cours des trois brefs mouvements qui la composent. La seconde œuvre de ce programme entièrement dévolu à Boccherini, qui doit-on le rappeler fut avec Joseph Haydn le second architecte du Quatuor à cordes, était le Concerto pour violoncelle No6 en ré majeur, G.479. Ce Concerto de Boccherini occupe une place enviable parmi les douze écrits par le compositeur. En effet, Boccherini y pratique une écriture fort virtuose mettant en lumière les potentialités de l’instrument, en particulier dans l’Allegro final muni d’une cadence véritablement acrobatique exigeant de la part du soliste, une maîtrise absolue de son instrument. La troisième œuvre de Boccherini qui s’invitait dans ce programme n’était autre que l’étrange et stupéfiant Quintette à cordes No9 G.324, « La Musica Notturna delle Strade di Madrid ». Dans cette œuvre singulière, Boccherini développe un concept inventant en quelque sorte la musique à programme en sept parties distinctes. Le résultat est stupéfiant tant l’imagination de Boccherini s’y déploie librement. Enfin, c’est avec la célèbre Symphonie en ré mineur « La casa del Diavolo », G.506 que le Pulcinella Orchestra et Ophélie Gaillard mettaient fin à ce concert entièrement consacré à un compositeur d’une stature de l’importance de celle d’un Joseph Haydn ! Cette Symphonie ne manque pas de souffle et se termine par un Allegro foudroyant justifiant amplement son titre « La casa del Diavolo ».

Ophélie Gaillard au violoncelle et le Pulcinella Orchestra, ébouriffants de virtuosité et de musicalité dans ce programme célébrant une grande figure de la musique du XIXe siècle : Luigi Boccherini.

Texte de Michel Jakubowicz



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