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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Douglas Boyd dirige l’Orchestre de chambre de Paris à la Cité de la Musique

Douglas Boyd

  • Celtic Songs
  • Felix Mendelssohn : Les Hébrides, ouverture
  • Symphonie No3 « Écossaise »
  • Hector Berlioz : Neuf Mélodies irlandaises (orchestration d’Arthur Lavandier)
  • Orchestre de chambre de Paris
  • Douglas Boyd, direction
  • Karine Deshayes, Mezzo-Soprano
  • Joanne McIver, cornemuse
  • Salle des Concerts, Cité de la Musique
  • Vendredi 24 mai 2019 à 20 h 30
    www.philharmoniedeparis.fr
    www.orchestredechambredeparis.com

Douglas Boyd et l’Orchestre de chambre de Paris célèbrent l’attraction poétique et magique de ces deux pays nimbés de mystère : l’Écosse et l’Irlande.

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C’est d’abord la mystérieuse Écosse qui apparaissait dans la première partie de ce concert. Avec son Ouverture Les Hébrides, qui débutait ce concert, l’auteur du Songe d’une Nuit d’Eté évoquait cette incroyable grotte façonnée par l’océan sous la forme d’un quasi-poème symphonique aux péripéties mouvementées, s’achevant finalement dans un retour au calme après l’assaut furieux des vagues. La seconde œuvre de Mendelssohn qui s’inscrivait à ce programme est d’une envergure bien supérieure et reflète les impressions reçues par Mendelssohn lors d’un voyage effectué en Écosse. Le compositeur semble avoir subi une sorte d’envoûtement face à la sauvagerie austère et grandiose des sublimes paysages de cette mystérieuse et insaisissable Écosse. Toutes ces impressions sont parfaitement traduites dans les quatre mouvements de cette Symphonie depuis le sensible et presque plaintif premier mouvement (Andante) jusqu’à l’Allegro final. En guise de second mouvement, Mendelssohn nous offre un vivace d’une rare élégance dansante, proche de la féérie et dont il usera à nouveau dans sa dernière Symphonie (No5) dite Réformation. Le dernier mouvement dans sa toute dernière séquence évoque irrésistiblement la sonorité des cornemuses dont forcément Mendelssohn a retenu la formidable sonorité.

Hector Berlioz constituera la dernière partie du concert avec les Neufs Mélodies irlandaises op.2 composées en 1829. La version orchestrale présentée lors de ce concert est due au jeune compositeur français Arthur Lavandier qui réalise avec un certain talent l’instrumentation de mélodies nullement pensées pour l’orchestre par l’auteur de la Symphonie fantastique. Ces Neuf Mélodies irlandaises de Berlioz marquent avec passion son intérêt pour la cause celtique , un sentiment parfaitement identifiable dans la Mélodie intitulée Chant guerrier qui exprime le passé glorieux de l’Irlande, magnifié par l’intervention de la cornemuse.

Karine Deshayes

Douglas Boyd qui, bien sûr, dirige ici l’Orchestre de chambre de Paris, souligne avec un sens certain de la mélodie et du chant les deux œuvres symphoniques de Mendelssohn. Il sait aussi exprimer avec justesse et beaucoup d’intuition les Neuf Mélodies irlandaises de Berlioz, fort bien orchestrées par Arthur Lavandier. Quant à la prestation vocale de Karine Deshayes, elle s’avère parfaite grâce à une diction superbe dans les deux langues. N’oublions pas l’intervention spectaculaire de la cornemuse de Joanne McIver dans la guerrière et fière Mélodie : Chant guerrier. Un bel hommage rendu par Mendelssohn et Berlioz à deux contrées magiques du Nord de l’Europe : L’Écosse et l’Irlande.

Texte de Michel Jakubowicz

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