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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Lumières du Nord par l’Orchestre de chambre de Paris

Concert du 30 septembre

  • Mendelssohn : Les Hébrides ouverture
  • Dvorak : Concerto pour violon et orchestre en la mineur
  • Sibelius : sérénade pour violon et orchestre N°1 en ré majeur
  • Brahms : Symphonie N°2 en ré majeur
  • Lars Vogt : direction
  • Christian Tetzlaff : violon
  • Orchestre de chambre de Paris
  • Mercredi 30 septembre 2020, à 20 h
  • Théâtre des Champs-Elysées
    www.orchestredechambredeparis.com

Mendelssohn, Dvorak, Sibelius et Brahms au programme de l’Orchestre de chambre de Paris.

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Le concert de ce soir débutait par une ouverture célèbre de Mendelssohn : Les Hébrides. Dans cette Ouverture, Mendelssohn subit le choc émotionnel procuré par ces lointains et romantiques paysages écossais, hantés de légendes et qu’il remettra en scène dans cet autre tableau saisissant que constitue sa Symphonie N°3 « Ecossaise ». Bien que composée dès 1830, cette Ouverture a en fait été profondément remaniée par son auteur et n’é été créée sous sa direction que le 14 mai 1832 avec l’Orchestre philharmonique de Londres.

La seconde œuvre de ce concert consistait en un Concerto pour violon relativement peu exécuté : le Concerto pour violon et orchestre en la mineur op.53 d’Antonin Dvorak. Pourtant, ce Concerto contient tous les éléments susceptibles d’en assurer le succès : un Allegro qui prend modèle sur Beethoven, un Adagio superbe instillant un climat chargé de mystère et enfin, un Finale bondissant revenant sans cesse aux danses profondément ancrées dans le folklore tchèque. Bien que Dvorak ait achevé la composition de ce Concerto pour violon en 1879, sa création n’a été assurée qu’en 1883 par le violoniste Franz Ondicek, l’Orchestre du Théâtre national de Prague étant dirigé par Moric Anger.

La troisième œuvre de ce concert était en fait une assez brève composition de l’auteur de Finlandia, Jean Sibelius. Le compositeur finlandais sait insuffler dans cette Sérénade pour violon et orchestre N°1 tout le mystère et la magie propres à ces paysages finlandais austères qui constamment apparaissent dans toutes ses œuvres. Composée en 1912, cette Sérénade vient immédiatement après la composition de la Symphonie N°4 (1911), une œuvre grandiose, granitique, qui ne se laisse guère appréhender facilement.

C’est avec la Symphonie N°2 de Brahms que le concert prenait fin. Brahms compose cette deuxième Symphonie dans l’heureuse tonalité de ré majeur, ce qui pourtant n’empêche nullement l’apparition de nuages s’insérant parfois dans les deux premiers mouvements. Le troisième mouvement (un Allegretto grazioso) échappe à toute mélancolie et l’Allegro con spirito qui achève cette Symphonie opte pour une allégresse fougueuse que rien ne saurait contenir.

Superbe exécution pleine de finesse et de musicalité de Christian Tetzlaff pour les œuvres de Dvorak et Sibelius, qui séduit ainsi aisément le public du Théâtre des Champs-Elysées. Quant à L’interprétation de la Symphonie N°2 de Brahms, elle révèle l’énergie indomptable de Lars Vogt, nouveau Directeur musical de l’Orchestre de chambre de Paris, apparaissant très performant durant toute cette soirée.Lars Vogt et Christian Tetzlaff en dialogue fusionnel avec l’Orchestre de chambre de Paris.

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Texte de Michel Jakubowicz



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