Concert : Beethoven et Schubert à la cathédrale Saint-Louis des Invalides
- Napoléon et Prométhée, cycle de concerts organisé pour la célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon 1er
- Ludwig van Beethoven : Les Créatures de Prométhée, Ouverture en ut majeur, opus 43, pour orchestre
- Franz Schubert/Franz Liszt - Deux Lieder : Du bist die Ruh (Tu es le repos) d’après Rückert et Erlkönig (Le Roi des Aulnes) d’après Goethe
- Franz Schubert/Franz Liszt : Concerto pour piano et orchestre
- Franz Schubert : Symphonie N°7 en mi majeur, D.729 dans la version de Brian Newbould, pour orchestre
- Muza Rubackyté, pianiste
- Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine
- Sébastien Billard, direction
- Mardi 19 octobre 2021, à 20 h
- Cathédrale Saint-Louis des Invalides
www.musee-armee.fr
Beethoven et Franz Schubert (revisité par Franz Liszt et Brian Newbould) interprétés par l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine, placé sous la direction de Sébastien Billard.
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C’est d’abord avec l’Ouverture des Créatures de Prométhée de Beethoven que débutait ce concert de l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine dirigé par Sébastien Billard. En fait, cette Ouverture est le prologue d’un genre musical rarement abordé par Beethoven : le ballet. Beethoven compose cette œuvre en 1801, après avoir composé sa Symphonie N°1 en ut majeur en 1800.
Deux Lieder célèbres de Franz Schubert (Du bist die Ruh et Erlkönig) figuraient ensuite au programme de ce concert. Il s’agit d’une version pour piano seul réalisée par Franz Liszt, qui en particulier dans Erlkönig en accentue le dramatisme, transformant en quelque sorte le piano en orchestre.
La Wanderer Fantasie en ut majeur de Schubert constituait la troisième partie de ce concert. Franz Liszt s’emparant de cette œuvre de Schubert transforme radicalement cette Wanderer Fantasie qui se métamorphose en un Concerto pour piano et orchestre en quatre parties, genre que Schubert n’abordera dans aucune de ses compositions.
La dernière partie de ce concert dédié à Franz Schubert était consacrée à la Symphonie N°7 D.729 du compositeur. Il s’agit ici d’une reconstitution à partir de fragments symphoniques rassemblés avec beaucoup de finesse et d’intuition par Brian Newbould. Elle marque avec éclat une orientation nouvelle de Schubert dans le monde de la Symphonie et ceci dès 1819/1820. Cette Symphonie se compose de trois mouvements et surprend l’auditeur tant par sa modernité, ses avancées dans d’étranges directions, accusant parfois aussi une influence venue de Rossini !
Saluons la prestation formidable de la pianiste Muza Rubackyté, qui possède aussi à son actif d’avoir enregistré l’intégrale de l’œuvre pour piano du plus grand compositeur lituanien Ciurlionis. Saluons l’excellente prestation de Sébastien Billard dirigeant avec précision et subtilité un Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine très en forme.
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Beethoven et Schubert/Liszt revisités avec une grande efficacité par une pianiste de grande classe, Muza Rubackyté, et un chef dirigeant avec autorité et finesse l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine.
Texte de Michel Jakubowicz
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