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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : le pianiste Olivier Cavé en concert à la Salle Gaveau

Olivier Cave
Olivier Cavé. 

Alexis Kossenko (direction) et Olivier Cavé (piano) interprètent Haydn, Mendelssohn et Beethoven avec Les Ambassadeurs et La Grande Ecurie.

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C’est avec le Concerto pour piano N°11 en ré majeur Hob.XVIII : II que débutait ce concert donné à la Salle Gaveau ce jeudi 16 décembre 2021. Avec ce Concerto, Haydn tend à se démarquer du style baroque encore à l’honneur à cette période. Cela se traduit sur le plan orchestral par l’adjonction aux cordes de deux hautbois et surtout de deux cors, s’approchant ainsi de l’idéal symphonique que le compositeur réalise dans sa Symphonie N°91 ainsi que dans la célèbre Symphonie N°92 « Oxford » contemporaines de ce Concerto pour piano, qui sera composé entre 1778 et 1780. Les trois mouvements de ce Concerto pour piano N°11 regorgent d’idées musicales, Haydn n’hésitant pas, comme dans le bondissant final, à y intégrer des thèmes d’origine hongroise ou tzigane.

C’était ensuite à Mendelssohn de figurer dans ce concert avec une de ses plus célèbres Symphonies : la Symphonie N°4 « Italienne ». En fait, Alexis Kossenko se proposait d’offrir au public de la Salle Gaveau une version différente de celle donnée à sa première exécution à Londres le 13 mai 1833 sous la propre direction de l’auteur. En effet, Mendelssohn, toujours insatisfait, en proposa une version retouchée dans ses trois derniers mouvements, avec une plus grande précision dans les contrechants et occasionnant aussi une durée supérieure à la première version. Même retouchée, cette Symphonie N°4 « Italienne » garde toujours cette joie de vivre fulgurante, affirmée avec encore plus d’éclat dans le Saltarello qui met un terme à cette œuvre célébrant une Italie mythique, plongée dans une lumière solaire éternelle.

Beethoven, avec son premier Concerto pour piano et orchestre op.15, terminait ce concert. Dans ce premier accès à la forme concertante (piano et orchestre), Beethoven tient déjà à s’émanciper d’une part de Mozart et de son maître, Haydn. Beethoven se conduit en novateur dans ce Concerto, affirmant avec force la présence de l’orchestre et d’autre part en accordant au piano une expressivité novatrice, qui va se concrétiser avec le Rondo virevoltant et plein d’élan qui termine ce Concerto pour piano N°1.

Olivier Cavé, qui est le pianiste émérite de ce concert, obtient un triomphe tant dans l’interprétation de Haydn que dans celle de Beethoven. Ce qui le contraint à proposer un bis à ce public emballé par sa prestation. Le bis en question n’est autre qu’un mouvement du fameux Concerto pour hautbois de Benedetto Marcello.

Quant à Alexis Kossenko, dirigeant avec dynamisme et autorité Les Ambassadeurs et La Grande Ecurie, il est tout autant acclamé, en particulier pour son interprétation colorée de la Symphonie N°4 « Italienne » de Mendelssohn. 

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Haydn, Beethoven et Mendelssohn retrouvent leur éclat grâce au pianiste Olivier Cavé et à la direction inspirée d’Alexis Kossenko, dirigeant avec fermeté et précision deux magnifiques Ensembles, Les Ambassadeurs et La Grande Ecurie.

Texte de Michel Jakubowicz

Plus d’infos

  • Olivier Cavé, piano
  • Les Ambassadeurs
  • La Grande Ecurie
  • Alexis Kossenko, direction
  • Joseph Haydn : Concerto pour piano N°11 en ré majeur Hob.XVIII : II
  • Felix Mendelssohn : Symphonie N°4 en la majeur « Italienne » op.90
  • Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano N°1 en ut majeur op.15
  • Jeudi 16 décembre 2021, à 20 h 30
  • Salle Gaveau
    45, rue La Boétie
    75008 Paris
    www.philippemaillardproductions.fr 



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