Norma Winstone, Glauco Venier, Klaus Gesing : Distances
Distances
ECM 2028 175 4923
(www.ecmrecords.com)
Durée : 52’ 14’’
Notation : :-o :-o :-o
Pourquoi s’obstine-t-on à classer la musique dite improvisée européenne, à l’instar de celle-ci, dans le jazz ? Parce qu’il y a un titre de Cole Porter (Every Time We Say Goodbye) ? Mais il y en a bien un autre d’Erik Satie (Petite ouverture à danser). Et pourquoi ne serait-ce pas non plus de la world music, sous prétexte que Here Comes the Flood est de Peter Gabriel ? Parce qu’il s’agit de musique improvisée ? Duke Ellington n’improvisait pas et les milieux réactionnaires de la musique classique ne l’ont pourtant jamais admis parmi les leurs. Jazz, ce CD de Norma Winstone (voc), de Glauco Venier (p) et de Klaus Gesing (ss, bcl) ? Sans doute pas, mais bien beau tout de même, sans swing, sans blues, sans inspiration afro-américaine, avec simplement un beau sens de la musique et de la mélodie.
texte de Michel Bedin
ECM 2028 175 4923
(www.ecmrecords.com)
Durée : 52’ 14’’
Notation : :-o :-o :-o
Pourquoi s’obstine-t-on à classer la musique dite improvisée européenne, à l’instar de celle-ci, dans le jazz ? Parce qu’il y a un titre de Cole Porter (Every Time We Say Goodbye) ? Mais il y en a bien un autre d’Erik Satie (Petite ouverture à danser). Et pourquoi ne serait-ce pas non plus de la world music, sous prétexte que Here Comes the Flood est de Peter Gabriel ? Parce qu’il s’agit de musique improvisée ? Duke Ellington n’improvisait pas et les milieux réactionnaires de la musique classique ne l’ont pourtant jamais admis parmi les leurs. Jazz, ce CD de Norma Winstone (voc), de Glauco Venier (p) et de Klaus Gesing (ss, bcl) ? Sans doute pas, mais bien beau tout de même, sans swing, sans blues, sans inspiration afro-américaine, avec simplement un beau sens de la musique et de la mélodie.
texte de Michel Bedin