Hector Berlioz : Symphonie fantastique, La Mort de Cléopâtre
Symphonie fantastique, La Mort de Cléopâtre
par Susan Graham
et l’Orchestre Philharmonique de Berlin
dirigé par Simon Rattle
EMI Classics
Durée : 75 mn 59
Notation : :-) :-) :-) :-)
Composée en 1830, la Symphonie fantastique se débarrasse des schémas traditionnels de la symphonie, rejetant tout autant la période dite «classique » que la période «romantique». Une œuvre qui fait une entrée fracassante dans ce Paris de 1830 , où pourtant l’opéra règne en maître incontesté ! Moins volcanique et flamboyant que sir Colin Davis et surtout Charles Münch, comme dans Rêveries-Passions ou la Marche au supplice, sir Simon Rattle sait par contre déchaîner les hordes de démons et autres sorcières du Songe d’une nuit de Sabbat qui termine cette sulfureuse Symphonie fantastique. sir Simon Rattle offre en complément La Mort de Cléopâtre, superbement chantée par Susan Graham, dont la deuxième partie Méditation, par son aspect funèbre, glaçant, dépeint avec un sens visionnaire hallucinant les derniers instants de la reine Cléopâtre, plongeant dans les ténèbres de la mort.
texte de Michel Jakubowicz
par Susan Graham
et l’Orchestre Philharmonique de Berlin
dirigé par Simon Rattle
EMI Classics
Durée : 75 mn 59
Notation : :-) :-) :-) :-)
Composée en 1830, la Symphonie fantastique se débarrasse des schémas traditionnels de la symphonie, rejetant tout autant la période dite «classique » que la période «romantique». Une œuvre qui fait une entrée fracassante dans ce Paris de 1830 , où pourtant l’opéra règne en maître incontesté ! Moins volcanique et flamboyant que sir Colin Davis et surtout Charles Münch, comme dans Rêveries-Passions ou la Marche au supplice, sir Simon Rattle sait par contre déchaîner les hordes de démons et autres sorcières du Songe d’une nuit de Sabbat qui termine cette sulfureuse Symphonie fantastique. sir Simon Rattle offre en complément La Mort de Cléopâtre, superbement chantée par Susan Graham, dont la deuxième partie Méditation, par son aspect funèbre, glaçant, dépeint avec un sens visionnaire hallucinant les derniers instants de la reine Cléopâtre, plongeant dans les ténèbres de la mort.
texte de Michel Jakubowicz