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  • Michel Bedin
  • Musique

Paris. La Péniche-Opéra

Connaissez-vous cette curieuse salle de spectacle, sise sur une péniche aménagée, en face du 44bis quai de Loire, sur le bassin de la Villette ? On y programme des opérettes, des opéras comiques, du théâtre musical, des concerts lyriques, de la musique contemporaine aussi bien que baroque, mais toujours des trucs qui sortent de l’ordinaire et des sentiers battus. Créée par la metteure en scène Mireille Larroche, la compagnie lyrique nationale de la Péniche Opéra accueille en outre des invités. Le 21 mars, premier jour du printemps, c’était le C’Pop, un chœur très brillant dont la plupart des membres se sont aguerris chez le célèbre Alexandre Stajic.

Au programme, : Rossini, Mozart, Sviridov, Dvorak, Bartok, Bardos, Rachmaninov, Schumann, Brahms et Mendelssohn chantés, en italien, allemand, russe, tchèque, français et autres. Sous la direction du chef d’orchestre Suren Shahi-Djanyan, le comédien Vincent Paillier et les quinze chanteurs du C’Pop qu’on avait pu entendre dans la reprise d’opérettes de Manuel Rosenthal, de Jean Terrasse, d’André Messager ou dans une création de Thierry Machuel, nous ont donné une heure et quart de musiques écrites sur le thème de l’eau. Une belle mise en scène de Francesca Bonato, difficile dans un cadre si étroit (la salle comporte quatre-vingts places, pas davantage), un accompagnement discret au piano (le 21, c’était Adrien Arriaga qui nous a proposé en outre deux compositions personnelles fort agréables), un verre à l’entrée finissaient de donner à cette soirée un climat intime fort séduisant. La soirée finissait sur deux rappels, dont Les Matines (Zoriou biouft) superbe. On reviendra.


Texte de Michel Martinet, photo de Lisa Nicol


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