Bartok : bande dessinée et deux CDs.
Bande dessinée et deux CDspar Alain Goutal et Joe G. Pinelli
Interprétations légendaires
Durée : 2h 28’ 42’’
BD CL383
(www.bdmusic.fr)
Notation : :-) :-) :-) :-)
Il y a dans le texte de Joe G. Pinelli de la bande dessinée un souffle métaphysique de plein air qui sonne très Bartok et dans les dessins le même sentiment d’immensité sans doute vide. Un sentiment de l’ailleurs.
Toutefois, une erreur :
1946 : Bartok meurt d’un cancer. C’est faux. 1945 (cf. infra).
Les interprétations «légendaires» sont d’Antal Dorati, de Fritz Reiner, d’Ernest Ansermet, du quatuor Parennin ou d’Anton Foldes, quand ce n’est pas de lui-même, enregistré en 1940 au piano, avec Benny Goodman à la clarinette (mais oui !) et Joseph Szigetti au violon. Il y a, en outre, l’opéra «Le Château de Barbe-Bleue» en entier, par l’orchestre national de l’Opéra de Budapest dirigé par Janos Ferencsik. Bartok, un compositeur essentiel du XXème siècle, qui ne l’a guère soutenu. La biographie rédigée par François Hudry est complète et très lisible. Si Léo Ferré a exagéré un peu en chantant que Bartok était mort de faim à New York, en 1945, il est vrai cependant que le dénuement du compositeur avait sans doute aidé la leucémie.
texte d'Yvette Canal