Bach, Biber, Pisendel, Westhoff : L’art du violon seul dans l’Allemagne baroque
L’art du violon seul dans l’Allemagne baroque
par Mira Glodeanu
Durée : 55’ 1’’
Ambronay AMY 019
(Harmonia Mundi)
Notation : :-) :-) :-) :-)
C’est sur un violon quadricentenaire (de 1604) de Marcin Groblicz, le Stradivarius polonais, que la grande Mira Glodeanu interprète ce concert qui illustre à merveille l’art du violon dans l’Allemagne baroque. Un violon et une violoniste particulièrement fascinants. Comment faire sortir d’un instrument d’orchestre somme toute assez simple, quatre cordes pour quatre doigts d’une seule main, une musique d’expression polyphonique aussi achevée ? C’est à ce problème que les musiciens allemands, comme d’autres ailleurs, en Italie par exemple, se sont attaqués. Mais en Allemagne, les résultats de cette musique savante furent exemplaires. Jean-Sébastien Bach, bien sûr, s‘y taille la part du lion (la magnifique chaconne de la partita n°2 et la sonate BWV 1001), eu égard à son immensité vertigineuse, mais ses contemporains Johann Paul von Westhoff (une suite de danses), Johann Georg Pisendel (une sonate pour violon seul sans basse) et Heinrich Ignaz Franz von Biber (une superbe passacaille), appartiennent à la même famille musicale et ne déméritent pas d’être placés à ses côtés. On écoute cette heure de violon solo de Mira Glodeanu avec gourmandise.
texte d'Yvette Canal
par Mira Glodeanu
Durée : 55’ 1’’
Ambronay AMY 019
(Harmonia Mundi)
Notation : :-) :-) :-) :-)
C’est sur un violon quadricentenaire (de 1604) de Marcin Groblicz, le Stradivarius polonais, que la grande Mira Glodeanu interprète ce concert qui illustre à merveille l’art du violon dans l’Allemagne baroque. Un violon et une violoniste particulièrement fascinants. Comment faire sortir d’un instrument d’orchestre somme toute assez simple, quatre cordes pour quatre doigts d’une seule main, une musique d’expression polyphonique aussi achevée ? C’est à ce problème que les musiciens allemands, comme d’autres ailleurs, en Italie par exemple, se sont attaqués. Mais en Allemagne, les résultats de cette musique savante furent exemplaires. Jean-Sébastien Bach, bien sûr, s‘y taille la part du lion (la magnifique chaconne de la partita n°2 et la sonate BWV 1001), eu égard à son immensité vertigineuse, mais ses contemporains Johann Paul von Westhoff (une suite de danses), Johann Georg Pisendel (une sonate pour violon seul sans basse) et Heinrich Ignaz Franz von Biber (une superbe passacaille), appartiennent à la même famille musicale et ne déméritent pas d’être placés à ses côtés. On écoute cette heure de violon solo de Mira Glodeanu avec gourmandise.
texte d'Yvette Canal