Jean-Philippe Rameau : Nouvelles suites de pièces de clavecin - La Dauphine
Nouvelles suites de pièces de clavecin - La Dauphine
par Joël Pontet (clavecin)
Durée : 1h 9’ 2’’
Saphir LVC 1110
(www.saphirproductions.net)
Notation : :-) :-) :-) :-)
La Querelle des Bouffons est bel et bien enterrée, et tellement qu’on peut se dire partisane de Rameau, désormais, sans passer pour une réactionnaire à tout crin, comme ce le fut longtemps. Ce qui est une bonne chose, car, et tant pis pour Jean-Jacques Rousseau, Jean-Philippe Rameau était peut-être hyperclassique dans ses idées, il ne l’était pas dans ses œuvres, et pas seulement dans son œuvre lyrique. Il y a tant de recherche, et de trouvailles, de nouveautés, notamment dans ces pièces de clavecin qu’en faire un passéiste est une erreur. Joël Pontet nous en donne une belle preuve avec cet album qui contient les Nouvelles Suites de 1728, ainsi que la Dauphine, écrite tardivement, en 1747, soit presque à la toute la fin de l’œuvre pour clavecin de Rameau. Des pièces aux sonorités nouvelles, avec des audaces d’écriture, dans tous les Doubles de la gavotte, dans les Trois Mains, dans les Tricotets, les Sauvages, l’Enharmonique ou la célèbre Poule. Même la naïve Fanfarinette n’est pas si simple que cela. Rien, chez Rameau, n’est du copié-collé de la tradition. C’est aussi en cela que Rameau est et restera très imposant.
texte d'Yvette Canal
par Joël Pontet (clavecin)
Durée : 1h 9’ 2’’
Saphir LVC 1110
(www.saphirproductions.net)
Notation : :-) :-) :-) :-)
La Querelle des Bouffons est bel et bien enterrée, et tellement qu’on peut se dire partisane de Rameau, désormais, sans passer pour une réactionnaire à tout crin, comme ce le fut longtemps. Ce qui est une bonne chose, car, et tant pis pour Jean-Jacques Rousseau, Jean-Philippe Rameau était peut-être hyperclassique dans ses idées, il ne l’était pas dans ses œuvres, et pas seulement dans son œuvre lyrique. Il y a tant de recherche, et de trouvailles, de nouveautés, notamment dans ces pièces de clavecin qu’en faire un passéiste est une erreur. Joël Pontet nous en donne une belle preuve avec cet album qui contient les Nouvelles Suites de 1728, ainsi que la Dauphine, écrite tardivement, en 1747, soit presque à la toute la fin de l’œuvre pour clavecin de Rameau. Des pièces aux sonorités nouvelles, avec des audaces d’écriture, dans tous les Doubles de la gavotte, dans les Trois Mains, dans les Tricotets, les Sauvages, l’Enharmonique ou la célèbre Poule. Même la naïve Fanfarinette n’est pas si simple que cela. Rien, chez Rameau, n’est du copié-collé de la tradition. C’est aussi en cela que Rameau est et restera très imposant.
texte d'Yvette Canal