Test enceinte nomade Cambridge YoYo (S) : à la fois audiophile et totalement dans le coup
Cambridge est une marque anglaise surtout connue pour ses électroniques Hifi, à la fois audiophiles et accessibles, mais plutôt traditionnelles. Lorsqu'une marque de ce type se lance dans la conception d'une petite enceinte Bluetooth nomade, il arrive souvent que son produit soit totalement "à côté de la plaque" par rapport au marché, car trop cher, trop orienté vers des lubies audiophiles, pas assez solide ou ergonomique... Mais la Cambridge Yoyo (S) est peut-être l'exception qui confirme la règle.
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Premier bon point : la Cambridge YoYo (S) est très bien positionnée en terme de tarif pour une enceinte Bluetooth nomade de moyen format. Elle est plus chère (180 €) que les modèles de marques "no name", de marques "B" ou "distributeur" vendus quelques dizaines d'euros, mais tout à fait compétitive face à ceux de JBL ou Bose, les leaders du secteur.
Second bon point : sa batterie nous a permis de profiter d’une douzaine d'heures d'écoute (de niveau modéré à élevé), ce qui correspond à peu près à l'autonomie annoncée de 14 heures. Cette batterie affiche une capacité de 2000 mAh.
Une enceinte sans-fil à la mode du fil du Yorkshire
Pour continuer sur les points positifs, la Cambridge YoYo (S) reprend l'excellente qualité de construction et la finition très soignée de sa grande sœur la YoYo (M) que nous avons testée l'an dernier. Son coffret en matériaux plastiques synthétiques bien robuste, inerte, sans résonance parasite, est habillé d'une luxueuse laine de chez Marton Mills, une fabrique anglaise du Yorkshire créée en 1931. On a le choix entre des versions gris foncé, gris clair, bleu ou vert agrémentées du drapeau britannique et de la mention "Great British sound since 1968".
Sur le dessus, les commandes sont protégées par un habillage en caoutchouc "soft touch". La Cambridge YoYo (S) n'est pas étanche, mais résiste bien aux éclaboussures. Son bandeau de commande comporte des boutons de sélection de la source, appairage Bluetooth, réglage du volume et prise d'appel téléphonique (grâce au microphone intégré) ainsi qu'un témoin de charge à cinq diodes témoins et une puce d'appairage automatique NFC.
Il est aussi possible de piloter l'enceinte de façon gestuelle. En passant la main au-dessus de l'enceinte, on peut arrêter ou relancer la musique ou encore passer au morceau suivant. C'est rigolo, mais parfois aussi agaçant, car pas très réactif ni intuitif et surtout, il arrive que l'on interrompe la musique sans le vouloir, juste en approchant la main pour attraper l'enceinte. C'est le seul petit point négatif que nous reprocherons à cette YoYo (S).
Sur le terrain, la Cambridge YoYo (S) peut fonctionner en Bluetooth, mais aussi en filaire grâce à son entrée mini-jack, logée dans un renfoncement de son socle. Elle est livrée avec un petit câble mini-jack ainsi qu'une alimentation externe pour la recharge de la batterie interne et plusieurs prises secteur aux différents standards internationaux.
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À l'écoute : ne vous fiez pas uniquement à son apparence flegmatique britannique
À l'écoute, cette petite Cambridge YoYo (S) nous a totalement épatés. Avec ses deux transducteurs large-bandes d'environ 4 cm et son boomer de 7,5 cm en façade, associé à un grand radiateur passif rectangulaire de 4,5 x 16,5 cm à l'arrière, elle n'est pas la plus puissante acoustiquement de son espèce. Elle n'est pas faite pour "gueuler", mais elle envoie du lourd pour sa catégorie, tout en ayant un très bon équilibre à tout volume sonore, sans saturer. C'est une des toutes meilleures enceintes nomades que nous ayons écoutées à moins de 200 €. Pour une fois, Bose peut "aller se rhabiller", ses modèles de même type sont plus petits, moins performants ou plus chers. La Cambridge YoYo (S) affiche un excellent équilibre tonal, même s'il n'est pas totalement parfait, une bonne articulation et de la consistance dans le bas du spectre, sans excès d'effet "boomy" ce qui est rare.
La Cambridge YoYo (S) nous a totalement charmés sur la chanson "Delphine" de Kadhja Bonet. La transcription était très harmonieuse, donnant beaucoup de présence, d’aération et de fraîcheur à la voix de la chanteuse, sans oublier une petite pointe de douce chaleur dans le bas-médium. Rares sont les enceintes nomades, même bien plus chères, capables de tant d'harmonie et de justesse tout en étant en mesure d'avoir une sacrée pêche quand la musique le demande.
Pendant nos essais de la Cambridge YoYo (S), nous avons également noté l'absence de latence (décalage) perceptible sur l'audio en Bluetooth à partir des programmes vidéos, ainsi qu'une distance maximale de réception de bon niveau, ou encore le réglage du niveau, pouvant se faire depuis la source, suffisamment sensible et progressif. C'est une belle et grosse réussite.
L'enceinte Cambridge YoYo (S) décortiquée par On-Mag :
Vidéos de présentation de l'enceinte Cambrdige Yoyo :
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Spécifications techniques
- Enceinte Bluetooth nomade
- Commandes gestuelles et par touches semi-sensitives
- Batterie d'une autonomie de 14 heures
- Haut-parleurs : 2x large-bandes de 4 cm, boomer de 7,5 cm, radiateur passif de 4,5 x 16,5 cm
- Connectique : Bluetooth avec appairage automatique NFC, entrée auxiliaire sur mini-jack, port USB 5 V pour recharger un appareil externe
- Recharge : par adaptateur secteur externe (18 V, 2 A) fourni avec jeux de prises secteur internationales
- Finition au choix : tissus en laine Marton Mills gris foncé, gris clair, bleu ou vert
- Dimensions : 128 x 246 x 67 mm
- Poids : 1,2 kg
- Prix : 180 €
Notre avis
Qualité de fabrication : (5/5)
Équipement : (4/5)
Ergonomie : (3,5/5)
Son : (5/5)
Intérêt : (5/5)
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