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Test Teufel One M : la force tranquille et ample d'une imposante enceinte connectée

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De plus en plus présente en France, la marque allemande Teufel ne s'attaque pas seulement au marché très grand public, elle promet également de batailler dans le milieu de gamme de l'audio, voire parfois dans le monde de la Hifi. La One M (édition 2020) est à ce titre une enceinte connectée imposante et ambitieuse, qui se pose en concurrente des créations de Bose, Sonos, ou encore de la Denon Home 250 (récemment testée en nos murs), le tout pour un tarif de 400 euros ou moment où nous écrivons ces lignes.

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Teufel One M

Type : enceinte connectée
L'avis d'ON-Mag :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise (4/5)
Prix : 400 euros 

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Un design brut, le luxe du volume

Bien que son tarif et son orientation soient proches de ceux de la Denon Home 250, la comparaison n'a pas vraiment lieu d'être en matière de design. Là où l'enceinte japonaise affiche une certaine élégance et un brin de compacité, celle de Teufel occupe déjà plus l'espace. Assez large mais surtout plus profonde, elle arbore un design très anguleux et pas extrêmement recherché, légèrement rétro mais sans le charme du vintage.

La qualité de construction est heureusement moins sommaire, même si là encore elle s’avère très brute. La coque est en plastique massif et l'on n’entend aucun grincement que ce soit en fonctionnement ou lorsque l’on déplace l'enceinte. Celle-ci est vraiment dense, costaude et rassurante.

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La Teufel One M est connectée. Elle possède donc une liaison Wi-Fi et un port Ethernet. Le reste se limite au strict nécessaire. En effet, si une connectique auxiliaire en jack 3,5 mm, une prise USB-A et une puce Bluetooth sont de la partie, on ne trouve aucune trace d'entrée audionumérique optique ou coaxiale.

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Elle ne dispose pas non plus de commande tactile en façade. La Teufel One M propose une ergonomie spartiate, tout en boutons. Les commandes se composent d’une molette de réglage de volume cliquable (lecture/pause) et de cinq boutons de contrôle - deux permettent de naviguer dans une playlist ou un album en cours de lecture, le reste étant un ensemble de quatre boutons programmables (pour sauvegarder une playlist en mémoire par exemple), dont un servant également à sélectionner l'entrée Ligne.

 

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Une navigation à la sauce Raumfeld

La base de la navigation s'effectue via l'application propriétaire et dédiée au multiroom Raumfeld (la marque sœur de Teufel). Après une phase d'installation - un peu laborieuse du fait d'un routeur particulièrement capricieux - l'enceinte est reconnue automatiquement et peut être mise à jour facilement.

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Si Raumfeld est une application plutôt stable, elle est davantage orientée autour de la navigation musicale et non vraiment de l'expérience utilisateur. En effet, si tous les modes de transmission sonore et options sont bien rangés dans un onglet à gauche, quelques opérations pourtant simples demandent de passer par plusieurs étapes d'arborescence. Heureusement, Raumfeld n'est pas juste une application de plus, son intérêt dans l'écosystème Teufel est évident et la gestion des différentes enceintes est particulièrement aisée.

 

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Un son qui se donne les moyens

Avant même d’évoquer l'écoute, nous pouvons saluer l'architecture sonore du produit. La Teufel One M intègre quatre tweeters orientés dans des sens différents, deux haut-parleurs de médium pointés vers l'avant, un boomer dédié à la reproduction des basses, et deux radiateurs passifs permettant d'améliorer encore la réponse dans le bas du spectre.

Ce n'est pas tout, puisque l'enceinte utilise un convertisseur numérique-analogique de chez Cirrus Logic, mais surtout un amplificateur en classe D indépendant pour chaque haut-parleur.  

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À l'écoute, elle a effectivement quelque chose dans le ventre. Nous ne retrouvons pas ici d'effet wahou nous plongeant instantanément dans un torrent d'audiophilie, mais la Teufel One M sait ménager le spectaculaire pour mieux se faire apprécier sur la durée. Nous n'avons pas ici la richesse d'une enceinte vraiment audiophile, d'un modèle qui mettrait techniquement la concurrence à genoux, mais ses qualités sont pourtant bien présentes.

L'écoute est assez équilibrée, ni envahie par des basses proéminentes ni par des aigus trop agressifs. Au lieu de jouer sur un côté ronronnant, la Teufel One M tend vers plus de neutralité, voire un peu de timidité, quitte à manquer d'assise sur certains morceaux et de mordant sur d'autres. En poussant haut le volume, on sent que les très basses fréquences sont les premières à être touchées par la distorsion.

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À ce titre, la Denon Home 250 est plus ronde, plus joueuse, beaucoup plus puissante malgré sa taille. Cette dernière est également beaucoup plus clinquante, plus acérée, avec quelques pointes parfois un peu artificielles. La Teufel One M, elle, peut paraître un peu terne sur certains styles, tout comme elle peut sembler bien plus juste et plus naturelle sur d'autres. De ce point de vue, sa signature sonore n'est pas si éloignée de celle de la petite Bose Portable Home Speaker, laquelle met un peu plus en avant les basses.

La grande force de cette enceinte Teufel demeure sans aucun doute sa magnifique gestion des médiums, extrêmement naturels et bien dosés. Les basses pourraient être plus expressives et profondes, mais l'équilibre et la cohérence sont toujours là. La Teufel One M ne produit pas un son tout noir ou tout blanc selon les morceaux, elle se prête à pratiquement tous les genres et tous les mixages sans broncher.

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L'espace sonore n'est pas franchement démesuré avec les réglages de base, c'est pourquoi l'appli Raumfeld propose l'option Stereo Widening (ou Dynamore), qui change clairement la donne. La scène sonore s'élargit tout en restant assez cohérente et détaillée. Cet espace sonore est d'autant plus réussi qu'il s'exprime parfaitement quel que soit le placement dans la pièce, la sonorité est même plus agréable lorsqu’on n’est pas directement en face de l'enceinte. Seules les voix, un peu plus lointaines, peuvent alors perturber.

En l'état, il manque ce grain de folie, cette profondeur et cette qualité dans les basses qui auraient pu en faire une tueuse dans sa gamme de prix. La One M reste néanmoins une enceinte connectée tout à fait valable pour qui préfère une signature sonore douce et maîtrisée. Un modèle qui n'a pas l'approche festive, puissante et emphatique de nombre de ses concurrents, ce qui fait paradoxalement sa force.

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Spécifications

  • Type : enceinte connectée
  • Topologie : 1 haut-parleur de grave avec membrane composite, 2 radiateurs passifs, 2 haut-parleurs de médiums de 75 mm avec membrane cellulose, 4 tweeters de 25 mm avec diaphragme en tissu
  • Réponse en fréquence : 36 Hz – 20 kHz
  • SPL max : 105 dB
  • Entrées : Wi-Fi, Ethernet, Auxiliaire (jack), Bluetooth, USB
  • Compatibilité : DLNA/UPnP, Spotify Connect, Chromecast
  • Applications de streaming : Tidal, Spotify, Soundcloud, Napster, TuneIn, Deezer, Qobuz, Google music, Audible, mixcloud
  • Dimensions (LxHxP) : 42 x 19 x 20,5 cm
  • Poids : 5,2 kg
  • Prix : 400 euros

 site : teufelaudio.fr

L'avis d'ON-Mag

  • Construction :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise (4/5)
  • Ergonomie :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
  • Musicalité :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orangeetoile grise (3,5/5)
  • Qualité technique :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
  • Intérêt :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise(4/5)



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