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Test Sonos Ray : une mini barre de son connectée presque aussi efficace que les grandes

Sonos Ray 1

Grand nom mais surtout pionnier de l'audio connecté et multiroom, Sonos a très efficacement négocié le virage du home cinéma grâce à sa barre de son Playbar, puis aux plus récentes Beam et Arc. La nouvelle Sonos Ray, qui vient d’être annoncée, diversifie encore le catalogue de la marque. Connectique simplifiée, format mini et prix réduit : elle se place en concurrence avec les très nombreuses barres de son d'entrée de gamme.

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Sonos Ray

Type : barre de son stéréo connectée/multiroom
L'avis d'ON-mag : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)
Prix : 300 €

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Mini barre pour "mini" écran

Aussi épurée qu'une enceinte Sonos doit l'être, la Sonos Ray est surtout un modèle de compacité (55,9 x 7,1 x 9,5 cm) et de légèreté (1,95 kg). Bien qu'une ressemblance existe avec sa grande sœur Beam, la Ray se distingue par des arrondis verticaux et non horizontaux. La barre de son reste tout en simplicité, faite de lignes franches et de courbes basiques.

Sonos Ray 4

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La qualité de fabrication est dans la bonne moyenne du genre. La Sonos Ray dispose d'un niveau de finition assez correct. Nous avons déjà vu un peu plus audacieux en termes de design dans cette gamme de prix, mais aucun défaut ne ternit l'expérience visuelle.
La Sonos Ray a clairement été pensée pour s'intégrer dans les petites salons meublés façon Ikea, puisqu'elle rentre à la perfection dans le meuble TV le plus répandu de l'enseigne suédoise. Sonos conseille cette barre de son pour les pièces de taille moyenne et les écrans de 55 pouces maximum.

Connectique minimale, connectivité maximale

Symbole de l'audio moderne, Sonos n'est pas un ami des connectiques filaires, au contraire. Ici, afin de simplifier l'expérience et de la rendre "universelle", la Ray ne dispose que d'une entrée audionumérique optique, le modèle n’étant que stéréo.
Autre signe de simplicité, l'absence de télécommande dédiée. Néanmoins, ce point est contrebalancé par une compatibilité avec l'immense majorité des télécommandes infrarouges de TV (réglage du volume).

Sonos Ray 13

En revanche, l'expérience connectée fait plus que rattraper le côté spartiate de la connectique filaire. La Ray propose ainsi d'accéder aux mêmes fonctions multiroom que la Beam et la Beam Gen 2. Nous avons accès, via l'application pour smartphone, à tous les services de streaming classiques, tout en pouvant basculer sur le mode TV. Il faut surtout relever que la mise en place de l'appareil et sa connexion au réseau domestique est toujours d'une extrême simplicité. Chaque étape est claire et bien souvent imagée - de ce point de vue, Sonos est toujours au sommet du "user friendly".
Plus encore que cette fonction connectée, la marque reprend les excellentes idées sonores des autres produits de sa gamme. En plus d'un réglage des basses et des aigus, ainsi que la mise en avant d'un mode loudness (activé par défaut), il est possible de modifier la latence sonore pour la synchronisation audio-vidéo ou le décalage temporel avec une autre enceinte Sonos de l’écosystème.

Sonos Ray 8

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Mais l'avantage décisif, selon nous, est la possibilité (déjà présente sur la Beam) d'associer d'autres éléments Sonos dans une configuration home cinéma. Un caisson comme le Sonos Sub peut ainsi venir gonfler l'expérience dans le bas du spectre tandis qu’une paire de Sonos One ou Sonos One SL peut jouer le rôle d'enceintes surround arrière.

Musicalité même au format mini

Contrairement à la Beam, la Ray ne peut pas prétendre à une reproduction surround du son. Cette barre de son ne propose qu'une dispersion stéréo (étendue) grâce à deux transducteurs de basses/médiums accordés en charge bass-reflex et deux tweeters.
Nous pouvions dès lors nous en douter, la reproduction sonore de la Ray n'a clairement pas l'ampleur exceptionnelle offerte par sa grande sœur, ni la sensation d'enveloppement. Néanmoins, la dispersion stéréo est déjà très réussie, puisque la Sonos Ray ne perd pas de vue la cohérence dont une mini barre de son devrait toujours faire preuve. À défaut d'ampleur, la représentation stéréo est réussie, simple, avec un travail particulièrement riche sur la projection des dialogues, chose impossible sur une TV classique et pas si courante sur les barres de son abordables.

Sonos Ray 12

En dehors de cet élément immersif, le constructeur parvient une fois de plus à nous surprendre sur la qualité sonore. Bien souvent, la mode est à l'outrance sonore sur les barres de son vendues autour des 300-400 euros. À cause de leurs limitations techniques, ces références misent sur une signature sonore en V afin de mieux faire ressortir les détails et gonfler le côté sensationnel. Mais cela se paie presque immanquablement par un son boomy et agressif, trop acide ou et/ou marqué par des basses atrophiées et molles.
Totalement à l'opposé de cette philosophie, la Sonos Ray mise sur une approche sonore des plus équilibrées, ne se reposant que sur son architecture acoustique et la qualité technique de ses haut-parleurs. Et cela marche diablement bien. Que ce soit pour écouter de la musique ou diffuser la bande-son de films, elle parvient à distiller un rendu extrêmement naturel, équilibré, le tout sans jamais manquer de détails.

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Nous pouvions également craindre un rachitisme basseux mais ça n'est pas le cas. Sans atteindre des fréquences abyssales, les basses sont étonnamment présentes, en particulier avec l'option Loudness enclenchée, sans pourtant déborder (ou presque). Un caisson de basses s’avère nécessaire pour une vraie expérience home cinéma sur un bon film d'action, mais nous n'avons jamais eu de réelle sensation de manque. Avec ce simple élément, la marque fait mieux que bien des ensembles avec caisson de basses bon marché. À ce titre, le système de calibration automatique en fonction de l'acoustique de pièce, Sonos TruePlay (malheureusement réservé aux utilisateurs d'appareils iOS pour le moment) apporte, à défaut d'une amélioration de la scène sonore, une maîtrise légèrement supérieure, notamment dans les hauts-médiums.

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Bien sûr, nous pouvons avoir des regrets concernant la Sonos Ray, notamment l'absence de contrôle vocal (pour utiliser l'assistant Sonos Voice Control tout juste annoncé), la connectique filaire réduite au strict minimum, ou encore la scène sonore seulement stéréo. Mais la science du constructeur fait encore une fois des merveilles, notamment sur la qualité acoustique tout en nuances et en musicalité. Une vraie performance, qui permet encore une fois à Sonos de se démarquer de la concurrence.

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Spécifications

  • Type : barre de son stéréo connectée/multiroom
  • Architecture sonore : 2 haut-parleurs basses/médiums avec charge bass-reflex (2 évents frontaux), 2 tweeters
  • Connectique : 1 entrée audionumérique optique S/PDIF, 1 prise RJ45
  • Compatibilité réseau : Sonos S2 (application), AirPlay 2
  • Dimensions : 55,9 x 7,1 x 9,5 cm
  • Poids : 1,95 kg
  • Finitions : noir, blanc
  • Prix : 300 euros

Notre avis

  • Construction :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise (4/5)
  • Connectique :etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise (2,5/5)
  • Connectivité/multiroom :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange (5/5)
  • Qualité sonore :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)
  • Immersion :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise (4/5)
  • Intérêt :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)



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