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Test PSB Alpha iQ : des mini enceintes BlueOS, connectées et haut de gamme, qui ne connaissent pas la timidité

Il en faut de l'audace pour tenter de se faire une place sur le segment des enceintes de bibliothèque connectées haut de gamme ! C'est pourtant le pari qu'entreprend PSB avec ses Alpha iQ. Celles-ci forment un duo certes très compact mais déjà fort ambitieux. Est-ce une vraie réussite malgré leur tarif déjà élevé (1400 euros) ?

PSB Alpha iQ

Type : enceintes de bibliothèque actives et connectées
L'avis d'ON-Mag :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Prix : 1400 euros

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Discrètes et 100% sans fil

À peu près aussi miniaturisées (24,6 x 14,5 x 19,2 cm) que des LSX II de KEF, les enceintes de PSB affichent une esthétique un peu moins inspirée ; elles sont rectangulaires et seulement disponibles en noir ou en blanc. Les Alpha iQ se concentrent sur l'essentiel, à savoir la qualité de fabrication et de finition, heureusement exemplaire.
Le coffret mêle efficacement MDF et aluminium (plaque arrière), camouflant la visserie à l'arrière. PSB ne propose pas de pieds dédiés. On peut donc poser les Alpha iQ sur un meuble, sur un bureau, ou sur les piètements de son choix.

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Le fabricant opte ici pour un système de transmission moderne Hi-res et audiophile comme on en voit sur d'autres enceintes actives haut de gamme. Aucune connexion filaire n'est prévue pour relier les deux enceintes, qui communiquent entre elles via une très pratique liaison sans fil, 24 bits/192 kHz. Chacune est active et intègre ses amplificateurs. Mais une seule reçoit la connectique pour les différentes sources.
Cette connectique est placée sur l'enceinte principale, ou maîtresse, que l'on peut assigner en tant que canal droit ou gauche. Elle est assez riche. Pour ce qui est de la partie filaire, elle comporte des entrées phono sur RCA, Ligne sur mini jack, numérique sur embase Toslink, ainsi qu'un port Ethernet et une sortie pour caisson de basses. À cela s'ajoutent les liaisons sans fil Bluetooth et WiFi.

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En ce qui concerne l'ergonomie, on regrette l'absence de télécommande. Pour le pilotage, il faut se reposer sur l'application dédiée sur smartphone ou tablette, sur le panneau de commande tactile particulièrement dépouillé de l'enceinte principale, ou apprendre aux Alpha iQ à reconnaître les commandes d'une système infrarouge (ce qui n'est pas à la portée de tous les utilisateurs).

Un bel environnement connecté BluOS et quelques limites

Pour ce qui est des fonctions connectées, les PSB Alpha iQ utilisent le système BluOS de Bluesound. Elles sont aussi compatibles AirPlay 2, Spotify Connect ou Roon Ready. La connexion des enceintes au réseau à partir de l'application est simple, que ce soit en filaire (RJ45) ou en WiFi, et la prise en charge des divers protocoles est efficace. Sur ce point, la marque prend assez bien l'utilisateur par la main, mettant en outre suffisamment d'options ergonomiques et d’ajustements sonores à sa disposition.

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Quelques bogues demeurent néanmoins présents, majoritairement liés à la liaison purement sans fil entre les deux enceintes. À ce titre, et ce quelle que soit l'entrée sélectionnée (réseau, numérique ou analogique), nous avons constaté quelques décrochages de l'enceinte asservie, ainsi qu’une impression de déphasage parfois. Si cette liaison fonctionne l'immense majorité du temps, elle n'atteint pas le degré d'excellence de celle d’enceintes concurrentes comme les KEF LSX, par exemple.
À l'usage, bien que l'absence de télécommande reste selon nous une lacune, les PSB Alpha iQ se révèlent simples et polyvalentes. Hormis en tant qu'enceintes de monitoring de bureau, elles se sont montrées vraiment efficaces dans toutes les autres situations auxquelles nous les avons soumises.

De l'équilibre sonore, mais un gros caractère

Avec l'avènement des enceintes actives, la possibilité d'obtenir de bonnes basses dans des dimensions réduites n'est plus un rêve inaccessible… Bien que les miracles n'existent pas.
Chaque PSB Alpha iQ intègre un haut-parleur de basses/médiums de 100 mm avec cône polypropylène et saladier en acier, placé au-dessus (ce qui n'est pas courant) d'un tweeter de 19 mm à dôme en aluminium. Le tout est accordé en bass-reflex, avec évent à l'arrière. Enfin - et cela n'est pas un détail - chaque enceinte dispose d'un filtrage actif et de deux amplificateurs : un de 30 W pour le tweeter et un de 60 W pour le woofer.

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PSB Alpha iQ 13

Petites, mais costaudes. Les PSB Alpha iQ ne comptent clairement pas rester prisonnières de leur format réduit ni se cantonner à une représentation timide dans le bas du spectre. Si elles ne viennent pas appliquer d'effet bass boost en tant que tel, elles descendent assez bas en fréquences et tentent de retarder au maximum l'inévitable décrochage.
Sur ce point, tout en étant d'un très bon équilibre général, le duo donne à l'écoute une belle sensation de rondeur dans les basses. On profite d'une réelle assise et d'une assez belle vigueur sonore, la puissance étant engendrée en partie par des débattements assez importants des boomers de 100 mm. Nous pouvons louer le choix de PSB de privilégier l'énergie, tout en regrettant que cela se fasse légèrement au détriment de la maîtrise : les très basses fréquences débordent immanquablement sur les morceaux vraiment chargés (ou les films comme les blockbusters), tout en perdant en rapidité, en impact. Il est parfois recommandé de baisser légèrement le niveau de basses dans l'application afin de gagner en cohérence sonore.

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Tout en offrant un rendu sonore particulièrement fun, les PSB Alpha iQ sont ainsi un peu à cheval entre d'imposantes enceintes colonnes et des enceintes de bibliothèque plus limitées. Les utilisateurs pourront aimer ou détester, mais une telle personnalité est fort peu habituelle de la part d'enceintes aussi compactes. La relative timidité basseuse des LSX II de KEF nous semble loin. Quand ces dernières ne prennent pas le risque de s'aventurer trop bas, les PSB ne craignent pas de foncer tête baissée pour affronter la difficulté.
À l'opposé du spectre, le tweeter offre une performance totalement maîtrisée. Le son est très fin, détaillé, nuancé. Les aigus sont particulièrement brillants, puisqu'ils s'expriment avec énormément d'autorité, sans pic marqué, tout en affichant une dispersion assez large. Cela permet aux PSB Alpha iQ d'offrir une scène sonore particulièrement large et détaillée, sans aucune agressivité ni manque. Clairement, le tweeter et la gestion des aigus en général ne peuvent faire l'objet d'aucun reproche.
Un peu moins riches sans doute, les médiums jouissent pourtant d'un parfait équilibre et d'une belle présentation, totalement dans la continuité des aigus. De quoi conserver une assez belle unité générale et une bonne capacité d’adaptation aux différents styles musicaux ainsi qu’aux différentes qualités de mixage.

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Nous pourrions dire que les KEF LSX II, qui sont leurs concurrentes les plus directes, délivrent un son presque imperturbable, très moderne, quand les PSB affichent une personnalité un peu plus vintage, plus proche de la Hifi traditionnelle, sans pouvoir s'en prétendre totalement.

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En résumé

Il serait difficile de qualifier les PSB Alpha iQ de parfaites, ne serait-ce qu'en raison de leur prix élevé et de quelques choix ergonomiques discutables. Mais en prenant des risques, ces enceintes sans fil et connectées parviennent à un résultat sonore qui, tout en restant clivant, est un beau mélange de polyvalence et de puissance dans un format miniature.

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Spécifications

  • Type : enceintes de bibliothèque actives et connectées
  • Architecture acoustique deux voies
  • Boomer de 100 mm avec cône polypropylène
  • Tweeter de 19 mm à dôme en aluminium
  • Filtrage actif
  • Amplificateur de 30 W pour le tweeter (par côté), amplificateur de 60 W pour le boomer (par côté)
  • Réponse en fréquences : 64 Hz – 20 kHz
  • Fréquence de coupure basse (-10 dB) : 35 Hz
  • Connectique réseau : RJ45 (Ethernet), WiFi
  • Entrées numériques : HDMI eARC, optique Toslink, Bluetooth deux voies (émission/réception)
  • Entrées analogiques : RCA phono, jack 3,5 mm
  • Sortie : caisson de basses externe en RCA
  • Compatibilité réseau : BluOS, AirPlay 2, Spotify Connect, Tidal Connect, Roon Ready
  • Dimensions : 24,6 x 14,5 x 19,2 cm
  • Poids (paire) : 7,36 kg
  • Déclinaisons : noir, blanc (version testée)
  • Prix : 1400 euros

Notre avis

  • Construction :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise(4/5)
  • Ergonomie etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
  • Connectique/connectivité :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orange (4,5/5)
  • Qualité sonore :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
  • Musicalité :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orange (4,5/5)
  • Intérêt :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)



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