Test Hifiman Serenade : un streamer-DAC-ampli casque audiophile qui ne manque pas de coffre
Profitant pleinement de l’expérience du constructeur Goldenwave, qu'il a racheté cette année, Hifiman propose avec son DAC, ampli casque et streamer Serenade un produit tout-en-un aussi haut de gamme (1140 €) que polyvalent, dédié aux utilisateurs de casques audio, mais pas uniquement.
Hifiman Serenade
Type : DAC/ampli casque avec fonctions préampli et streamer
L’avis d'ON-mag : (5/5)
Prix de lancement : 1140 euros
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L’art de bien se présenter
Bien qu’il ne soit pas le DAC/ampli casque le plus extravagant qui soit, l'Hifiman Serenade en impose. Sa construction particulièrement sérieuse, intégralement en aluminium anodisé, va de pair avec un certain sens de la discrétion.
L’appareil justifie ainsi assez bien ses prétentions haut de gamme, bien que certains concurrents comme les DAC-Z6 et DAC-Z8 d’Eversolo fassent montre de plus de modernité. Hifiman choisit d'aller au plus simple, en limitant l’interface à un simple écran monochrome et à trois boutons de commande très discrets. Le constat est identique pour la molette de volume, bien finie mais assez menue. Pour synthétiser, le design sert bien plus le fond que la forme.
Avec streamer, mais tout en filaire
Si l’interface très dépouillée peut laisser penser que le Serenade est limité en matière de fonctionnalités, la réalité est tout autre. Outre la présence d’un étage de conversion (entrées USB-B, Toslink et RCA S/PDIF) et d’une amplification casque avec prises symétriques, l’appareil s’acquitte de la tâche de préamplificateur (sorties XLR et RCA) et même de lecteur réseau. Cette dernière fonction, bien qu’elle soit ici limitée par la présence d’une simple entrée Ethernet RJ45 (une version avec WiFi arrive prochainement), permet de jouir d’une connectivité AirPlay, Roon Ready, Spotify Connect, Tidal Connect et UPnP/DLNA.
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L’omission du WiFi est certes un peu préjudiciable, de même que l’absence d’une application dédiée permettant d’accéder à des réglages avancés, mais l'Hifiman Serenade est un streamer clés en mains convaincant, simple d’usage et sans bogue.
Puissante audiophilie
Avec Hifiman, oubliez les architectures à base de puces de conversion prêtes à l’emploi et d’amplification en classe D ; le constructeur met un point d’honneur à se différencier de la concurrence. Le Serenade est ainsi armé de deux modules (un par canal) de conversion maison Hymalaya Pro à technologie R2R et d’une amplification casque en classe A imaginée par Goldenwave. Via ses sorties symétriques, ce DAC/ampli casque est capable de délivrer jusqu’à 4 W RMS sous 32 ohms (2,8 W sur sa sortie asymétrique).
Malgré ce circuit s’écartant légèrement de la norme, difficile de ne pas saluer la démarche d'Hifiman tant celle-ci ne souffre d’aucun écueil. Le son délivré est parfaitement équilibré sans être froid, la dynamique et la distorsion égalent (à l’oreille) celles de produits d’exception comme le Ferrum Erco et la puissance exploitable est tout simplement idéale. Même avec des casques planaires pourtant exigeants, nous n’avons jamais eu besoin de pousser le Serenade dans ses retranchements. C’est sans doute ce dernier point, cette capacité à monter dans les tours sans aucune difficulté, qui nous impressionne le plus. Très peu de modèles dans cette gamme de prix affichent une telle aisance.
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En résumé
Non content d’être un appareil très complet, faisant à la fois office de DAC, ampli casque, streamer et préampli stéréo, l'Hifiman Serenade brille également par sa qualité de fabrication et surtout d’un point de vue sonore. Maîtrisé de bout en bout, il parvient à combiner d’excellentes qualités techniques à une grande puissance de sortie. Une belle démonstration de la marque.
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Spécifications
- Type : DAC/ampli casque avec fonctions préampli et streamer
- Entrée réseau : Ethernet RJ45
- Entrées numériques : USB-B, RCA S/PDIF, optique Toslink
- Entrée analogique : RCA Ligne
- Sorties analogiques : RCA fixe ou variable, XLR fixe ou variable
- Sorties casque : XLR 4 broches, jack 4,4 mm, jack 6,35 mm
- Compatibilité réseau : AirPlay, Roon Ready, Spotify Connect, Tidal Connect, UPnP/DLNA
- Puissance de sortie annoncée en symétrique par canal : 4 W RMS sous 32 ohms, 760 mW sous 300 ohms
- Puissance de sortie annoncée en asymétrique par canal : 2,8 W RMS sous 32 ohms, 510 mW sous 300 ohms
- Réponse en fréquences (-0,1 dB) : 20 Hz – 20 kHz
- DHT + bruit (-3 dB à 1 kHz) : 0,0015%
- Dimensions : 300 x 50 x 255 mm
- Poids : 3,9 kg
- Prix : 1140 €
Notre avis
- Construction : (4,5/5)
- Connectique : (4,5/5)
- Fonction/ergonomie (4,5/5)
- Qualité sonore : (5/5)
- Intérêt : (5/5)
Commentaires (3)
Je n'ai rien trouver sur la marque Goldenwave que je ne connaissait pas, en fait si, mais c'est une marque Taiwanaise qui fabriquerais des 'electric sauna heaters' et un groupe de K-Pop.
Petit ou plutôt gros aparté à l'intention de OUAM:
Si tu a apprécié l'album "So Far", il existe dans la même veine l'album "COLOURS" de ADAM F, par contre un bon cran au dessus. D'autre album existe qui peuvent varie d'un à l'autre mais de qualité, et mon préféré "Modus Operandi" de Photek, tout comme le double "Two Pages" de 4 Hero, ou "new forms" de Rony Size ou Reprazent, "Black Secret Technology" de A Guy Called Gerald, qui est sans doute le meilleur album dans le meme genre (D&B), de tout les temps, Goldie qui avait promu fer de lance du genre avait aussi sorti "TIMELESS" tres bon aussi. Sans oublié "Modus Operandi" de Photek. La compile LTJ Bukem "Logical Progression" dans un genre plus atmosphérique, limite ambient, était tres bonne aussi. Tout comme le "Modus Operandi" de Photek orienté Japon, vaut le coup d'oreille attentif, super production.
Le Bassise Bill laswell et aussi producteur avait sorti quelque albums ou il y integrais des élément, la serie "Dub Chamber", avec les premier un coté Davisien, tout ça est en écoute sur sa page bandcamp, par contre il a toucher à beaucoup de genre, pour se faire des amis parmi ses voisins eviter par exemple le morceau 'Stroghold' sur l'aulbum "Sacrifist" de Praxis. Sur la compilation 'Dub Terror Exhaust' de AUTOMATON, sur le morceau 'The Terran Invasion of Alpha Centaurai Year 2794', j'ai l'impréssion qu'il sample 'Les Gymnopédies' de Erik Satie.
PS: Pour l'anecdote, tout aurai commencer avec le morceau 'Bug In The Bass Bin' de Carl Craig, que les DJ Anglais ont commencer à passer en 45t au lieux des 33⅓, originels, on peut le retrouver sur un maxi avec plusieurs relectures Drum & Bass et Techno de Detroit et Jazz en plus du mix original, sous le nom de 'Innerzone Orquestra" et sur l'album "PROGRAMMED" des même, mais seulement en version Jazz.