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La chute de l’empire romain

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Note Artistique : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-grise(4/5)
Note Technique : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise (4/5)

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Reconstruire le forum romain en Espagne, un pari audacieux et réussi visuellement.

Infos

  • Titre original : The Fall of The Roman Empire
  • Support : blu-ray
  • Genre : historique, épique
  • Année : 1963
  • Réalisateur : Anthony Mann
  • Casting : Alec Guiness, Sophia Loren, Christopher Plummer, Stephen Boyd, James Mason, Anthony Quayle
  • Durée : 3 h 01 mn
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : copie utilisée pour le master 2,35/1 mais original photographié en Ultra-Panavision 70 mm au format 2,21/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes son : DTS-HD MA 5.1 : anglais, PCM 2.0 stéréo anglais, PCM 2.0 mono (!) français
  • Bonus : Requiem par Claude Aziza (2005, 43 mn), analyse de Jean Douchet (31 mn), Commode et les gladiateurs (2010, 10 mn, réalisation Christophe Champclaux), Rome à Madrid (1964, 11 mn), Le Péplum par Claude Aziza (2004, 29 + 24 mn, réalisation Noël Simsolo), Le renouveau (2010, 12 mn, réalisation Christophe Champclaux), Hercule et la princesse de Troie : présentation du film (5 mn), le film (1965, 48 mn, réalisation Albert Band).
  • Éditeur : Opening

Synopsis

A la mort de Marc-Aurèle, son fils Commode devient empereur mais sa conception du pouvoir conduira Rome à sa perte...

Galerie de photos

Commentaire artistique

Samuel Bronston produisit cette superproduction dans ses studios madrilènes. Neveu de Trotski, ayant suivi des cours à la Sorbonne, il eut l’idée de délocaliser les tournages en Espagne où la production était favorisée par des exemptions fiscales et par la figuration des soldats de l’armée franquiste. Après El Cid (1961) et Les 55 jours de Pékin (1963), c’est toujours le spécialiste de l’action Anthony Mann qui réalise cet ultime péplum du studio. Bien avant le Gladiator de Ridley Scott, le film raconte une fiction semblable, mêlant l’Histoire aux destins personnels. La comparaison ne semble pas relever du hasard (voir l’excellente analyse dans http://www.peplums.info/pep53a.htm) : les deux films ouvrent sur la guerre de Marc-Aurèle aux marges de l’Empire, se poursuivent avec la prise de pouvoir par Commode et sur un combat final à Rome dans un carré de prétoriens ! Mais un fossé immense sépare les deux œuvres : le clinquant numérique de Gladiator n’atteint jamais l’ampleur des formidable décors de La Chute... dont celui du forum construit en Espagne ; dans le détail, décors et costumes, le film d’Anthony Mann est aussi moins incohérent, conservant intact la fascination suscitée par la splendeur de sa photographie et de ses décors. Le forum romain sera même reconverti en parc d’attraction par la suite mais son coût exorbitant entraînera la faillite des studios Bronston. Le scénario prend pas mal de liberté avec l’histoire mais il a su combiner le potentiel dramatique de la période, supposée troublée et autorisant des scènes épiques, avec une vision romanesque identifiable par le public moderne. Si l’on peut pointer quelques grosses invraisemblances telles que le forum reconstitué qui est celui du... IVe siècle ou le fait que Commode mourut étranglé dans son lit, l’efficacité de la réalisation vaut largement celle de son remake non avoué. Comme pour Le Cid, le master, qui est issu de la « Miriam Collection » des frères Weinstein, n’est pas assez travaillé, incomplet sans ses musiques d’entracte et de clôture et au format 2,35/1. Mais le plus décevant reste encore un mixage français monophonique : dommage pour ce péplum qui reste une référence du genre.

Commentaire sur les bonus

Reprise des bonus offerts sur le coffret Opening de 2005 plus quelques suppléments dont le film inédit en France et restauré Hercule et la princesse de Troie d’Albert Brand avec Gordon Scott (http://www.imdb.com/title/tt0059262/), pilote d’une série télévisée qui ne verra jamais le jour

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jaquette-la-chute-de-l-empire-romainCommentaire technique

  • Un BD honorable point exceptionnel
  • Colorimétrie : tons chauds, saturés
  • Étalonnage : bon, variations de densité
  • Contraste : faillible en basse lumière
  • Compression : bonne
  • Définition : bonne mais loin du piqué attendu d’un film photographié en 70 mm
  • Mixages : la version anglaise en DTS-HD MA 51 offre une certaine ampleur, quoique souvent trop frontale ; la VF n’est disponible qu’en mono ! Pour rappel ce film était exploité au cinéma avec six pistes magnétiques stéréophoniques...

Liens Web

L'avis de ON Magazine

  • Image : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise (4/5)
  • Son : etoile-verteetoile-verteetoile-demi-verteetoile-griseetoile-grise (2,5/5)
  • Bonus : etoile-rougeetoile-rougeetoile-demi-rougeetoile-griseetoile-grise (2,5/5)
  • Packaging : etoile-bleueetoile-bleueetoile-griseetoile-griseetoile-grise (2/5)

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