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DVD : Whity de Rainer Werner Fassbinder

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Notre avis : etoile-verteetoile-verteetoile-griseetoile-griseetoile-grise(2/5)

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  • Année : 1970
  • Nouveau master restauré
  • Version originale, Sous-titres français
  • Format 2.35 respecté
  • 16/9 compatible 4/3.
  • Couleurs
  • Durée : 1h 32’
  • Genre : western mélodramatique distancié
  • avec Hanna Schygulla (Hanna), Günther Kaufmann (Whity), Ron Randell (Benjamin Nicholson)

Scénario

Peu de temps après la Guerre de Sécession, dans le Sud des Etats-Unis, Whity, domestique métis et souffre-douleur de la famille semble supporter son sort en silence et attendre l’heure de régler les comptes. La famille Nicholson comporte, outre la figure mythique du père qui a autorité sur tout, sur tous et sur toutes, la mère, mythomane et nymphomane, un fils légitime homosexuel et un autre fils légitime attardé mental, dormant debout et triste, on le comprend. Le domestique zélé, Whity, se révèle être le fils illégitime du père et d’une Noire. La chanteuse Hanna, au saloon, s’éprend de lui, ce qui va entraîner des catastrophes.

Commentaire artistique :

Il est difficile de garder son sérieux en regardant ce film de Rainer Werner Fassbinder, à moins d’être un fassbinderomane acharné. Le jeu théâtralisé au maximum, les personnages soulignés jusqu’à la caricature, l’invraisemblance des situations, les plans interminables, les maquillages blanc-verdâtre des fils, les dialogues en allemand de tous les personnages (certes, c’est aussi ridicule en français, mais on a davantage l’habitude), tout concourt à inciter le spectateur à regarder ce film au dix-huitième degré. Ou à y chercher le futur Fassbinder, ce qui est davantage intéressant.

Car c’est quand même un film de Fassbinder et l’on y retrouve les thèmes qui lui sont chers : la domination, l’altérité, l’homosexualité, les rapports marchands entre les êtres, la peinture au vitriol de la société bourgeoise bien comme il faut et de la famille.

Ce film, peu connu, de Fassbinder qui s’essayait à tous les genres, est un nanar majuscule, disons-le carrément. Seuls, les noms du metteur en scène et de l’actrice-fétiche qu’est Hanna Schygulla le sauvent de la tourmente. Il n’était pas aimé de Fassbinder, il a été incendié par la critique. La postérité de son auteur et le désir de savoir tout sur lui peuvent le sauver de l’oubli total, d’autant que, comme le disait le philosophe Messaoud Benyoucef, « il n’y était pas obligé. »

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Plus d'infos su : http://www.carlottavod.com/film-683-whity.html

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