En Blu-ray : coffret Éternelle Marilyn

Note artistique :(5/5)
Note technique globale :(4/5)

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Titres originaux : (1) Gentlemen Prefer Blondes (2) How to Marry a Millionaire (3) There's No Business Like Show Business (4) River of No Return (5) The Seven Year Itch (6) Some Like It Hot (7) The Misfits
Titres français : (1) Les Hommes préfèrent les blondes (2) Comment épouser un millionnaire (3) La Joyeuse Parade (4) Rivière sans retour (5) Sept ans de réflexion (6) Certains l’aiment chaud (7) Les Désaxés
Support : blu-ray
Genre : comédie, drame
Année : 1953, 1953, 1954, 1954, 1955, 1959, 1961
Réalisateur : Howard Hawks, Jean Negulesco, Walter Lang, Otto Preminger, Billy Wilder (5 et 6), John Huston
Casting : Marilyn Monroe, Jane Russell, Betty Grable, Lauren Bacall, Mitzi Gaynor, Robert Mitchum, Tom Ewell, Jack Lemmon, Tony Curtis, Clark Gable, Montgomery Clift, Eli Wallach
Durée : 1 h 31 mn 25, 1 h 35 mn 46, 1 h 57 mn 14, 1 h 30 mn 56, 1 h 44 mn 24, 2 h 01 mn 32, 2h 04 mn 56
Format vidéo : 4/3 (1) 16/9 (2-7)
Format ciné : 1,37/1 (1) 2,35/1 (2-5), 1,66/1 noir et blanc (6, 7)
Sous-titrage : 25 sous-titrages dont le français
Pistes sonores principales : DTS-HD MA 5.1 : anglais (1-7), français (6, 7) ; DTS 5.1 : français sauf (3), Dolby Digital anglais 1.0 mono (1), 4.0 (3-5) et 2.0 (6, 7)
Bonus : (1-7) bande-annonce ; (1, 2) Movietone (0 mn 50, 1 mn 20) (5) commentaire audio de K. Lally, piste audio séparée, PIP : code Hays, calendrier interactif, Rencontre de deux génies (25 mn 29), Fox Legacy (17 mn 22), scènes inédites (3 mn 33), Petites histoires d’Hollywood (24 mn 25), publicité (5 mn 20), photos (6) commentaire audio (Tony Curtis, Jack Lemmon et divers), Making of (25 mn 45 mn, réalisation M. Thomas), L’Héritage du film (20 mn 22, réal. M. Thomas), entretien avec Tony Curtis par L. Maltin (2001, 31 mn 13), interviews des « musiciennes » (2001, 12 mn 03), hall virtuel des souvenirs (21 mn 04).
Éditeur : Fox

Pour célébrer le cinquantième anniversaire de la disparition de la star ce coffret réunit sept de ses films emblématiques...

Synopsis

Les Hommes préfèrent les blondes : deux chanteuses, Lorelei Lee et Dorothy Shaw, embarquent à destination de Paris ; le père du mari de Lorelei engage un détective privé pour les surveiller… Comment épouser un millionnaire : trois jeunes femmes en quête d’un millionnaire à épouser vont découvrir l’amour véritable... La Joyeuse Parade : les Donahue, Molly et Terry et leurs enfants, animent un numéro de music-hall qui est menacé lorsque le fils Tim tombe amoureux d’une chanteuse de cabaret… Rivière sans retour : un fermier, son fils et une chanteuse de saloon sont à la poursuite d’un voleur… Sept ans de réflexion : tandis que sa famille est partie en vacances d’été, un mari fidèle est fasciné par sa nouvelle voisine… Certains l’aiment chaud : deux musiciens, témoins d’une tuerie, se cachent dans un orchestre féminin en se déguisant en femmes... The Misfits : une divorcée sexy s’amourache d’un cow-boy sur le déclin ...

En images

Les Hommes préfèrent les blondes

Comment épouser un millionnaire

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La Joyeuse Parade

Rivière sans retour

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Sept ans de réflexion

Certains l’aiment chaud

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Les Désaxés

Commentaire artistique

Le 5 aout 1962, il y aura cinquante ans, disparaissait Norma Jeane Mortenson, alias Marilyn Monroe, actrice de cinéma au succès retentissant. L’icône officielle du festival de Cannes en 2012, exerce toujours une fascination intemporelle. Les innombrables écrits tentant de cerner sa personnalité et les déclinaisons infinies de ses photos n’ont jamais complètement expliqués la magie de ce charisme naturel. Mais derrière la star, chacun sait que sommeillait une actrice authentique et perfectionniste aux talents multiples. La preuve réside dans ce coffret hommage de sa période Fox, qui débuta avec Niagara en 1952. Il réunit sept films, dont cinq inédits en blu-ray (1-5) : y revoir la star décliner ses multiples facettes d’actrice reste toujours une agréable expérience. Par ordre chronologique, on la découvre en séduisante blonde aux côtés de la brune effrontée Jane Russell dans une comédie musicale (1). Réalisée par un réalisateur classique, Howard Hawks, cette comédie fleurte avec les interdits, l’argent et le sexe, et développe des personnages de femmes bien trempées. Dans son film suivant (2), une comédie sans prétention qui la propulse vers un vedettariat désormais sans faille, elle assure son rôle de myope et occupe avec bonheur l’espace délimité par un nouveau procédé, le Cinémascope, dont la Fox assurait la promotion. C’est encore pour ce format caractérisé par l’ampleur du cadre qu’Otto Preminger, inexpérimenté du genre, réalise un western (3) qui exploite au mieux l’écran large. En dépit de la difficulté du tournage, Marilyn refuse de parler avec son réalisateur, elle interprète la mélancolique Kay avec conviction et assure une mémorable séquence chantée. Sa nouvelle incursion dans la comédie musicale (4), une chronique familiale des années 20, est loin d’être remarquable ; un film secondaire où elle se fait voler la vedette par la ravissante Mitzi Gaynor ! Néanmoins ce film était le passage obligé pour tourner la comédie qui la rend célébrissime (5) : la fameuse scène de la grille de métro y fut pour beaucoup ainsi que son don pour la comédie. Inspiré d’une pièce de théâtre de George Axelrod, largement édulcorée, ce film culte de Billy Wilder offre aux cinéphiles les phantasmes oniriques de Tom Ewell multipliant les clins d’œil cinématographiques. Toujours sous la férule de Billy Wilder, et bien que très perturbée dans sa vie personnelle, elle use de son charme avec drôlerie dans une nouvelle comédie (6) où elle incarne une fille ingénue dont la sincérité s’intègre au ton mordant d’une histoire bourrée de répliques cultes. Le scénario fourmille de clins d’œil détournant malicieusement les codes hollywoodiens et la séduction naturelle de la star n’a jamais été aussi flagrante bien qu’elle détestait ce film ! L’étendue de son talent et la complexité de son jeu trouvent leur concrétisation dans le drame (7) écrit par son époux Arthur Miller. Ce fut l’ultime film des stars Marilyn, Clark Gable et Montgomery Clift. Elle y joue avec sensibilité une jeune femme pathétique. Malgré un tournage difficile, qui éprouvera les divers participants, et en dépit d’une écriture trop littéraire, le film réussit à exprimer les difficultés existentielles des uns et des autres. Dans cette distribution d’exception, chaque acteur a su vibrer à l’unisson de son personnage. Ce film, qui fut un échec à sa sortie, mérite amplement d’être apprécié.

Commentaire bonus

Rien à redire sur les bonus des trois derniers titres (5, 6, 7) mais les autres titres n’ont droit qu’au « minimum syndical »

Commentaire technique

Des BD globalement bon mais pas exceptionnels
Colorimétrie : chaude, saturée, nuancée ou bons noir et blanc (6, 7)
Étalonnage : excellent
Contraste : excellent
Compression : sans faille
Définition : bonne, parfois variable (5), voire excellente (5, 7)
Mixages : mixage à la stéréophonie discrète et frontale (1 à 5), dynamiques et homogènes au surround discret (6, 7)