Blu-ray 3D : Hara-kiri - Mort d’un samouraï

Note artistique : (3/5)
Note technique globale : (4/5)

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Titre original : Ichimei
Support : blu-ray 3D
Genre : drame
Année : 2011
Réalisateur : Takashi Miike
Casting : Kôji Yakusho, Naoto Takenaka, Hikari Mitsushima, Eita, Ebizô Ichikawa
Durée : 2 h 07 mn 43
Format vidéo : 16/9
Format ciné : 2,35/1
Sous-titrage : français
Pistes son : DTS-HD MA japonais, français
Bonus : bande-annonce
Éditeur : Bodega et Studio 37

Quelle utilité de réaliser le remake en 3D et en couleurs d’un chef-d’œuvre avéré ?

Synopsis

Le rônin, un samouraï sans moyen, Hanshiro sollicite le clan Li afin d’accomplir son seppuku selon les règles ; l’intendant du clan lui narre alors le précédent hara-kiri désastreux de Motome…

Commentaire artistique

En 1962, Hara-kiri (Seppuku) est couronné à Cannes par un prix spécial du jury bien mérité. Masaki Kobayashi vient de réaliser le chef-d’œuvre du genre, en noir et blanc et écran large. Sa mise en scène rigoureuse tient du film minimaliste dont la force réside dans la puissance du scénario, la simplicité apparente de la photographie et le jeu sobre des acteurs. Le sujet, abordé sur un mode narratif audacieux, traite de la féodalité archaïque d’un système social révolu fondé sur un code de l’honneur aussi rigoureux qu’injuste (chambara). L’aliénation humaine par des règles traditionnelles incontournables est dénoncée par cette histoire émouvante construit sur un flash-back efficace. Salué par tous comme une œuvre de référence qui marquera durablement le cinéma japonais, fallait-il en faire un remake ? La question mérite d’être posée : Gus van Sant n’a-t-il pas « osé » refaire en couleurs le mémorable Psychose d’Alfred Hitchcock ? La raison invoquée est de permettre aux générations nouvelles, peu enclines à visionner de vieux films en noir et blanc fussent-ils des classiques, d’accéder à des œuvres maitresses du 7^e Art. Le thème du remake restant une question vaste et complexe, qu’apporte celle nouvelle version dirigée par un cinéaste à la réputation bien établie capable de diriger des films énergiques et dérangeants ? Finalement pas grand-chose ! Les nouveautés de ce remake sont techniques, l’apport de la couleur, minimisé cependant par un étalonnage dans les gris noirs, et la 3D (premier film en compétition à Cannes), dont l’usage est extrêmement restreint, l’action se déroulant dans une sorte de huis clos qui confine à l’ascétisme ! En revanche il faut saluer la grande rigueur plastique de la réalisation et la qualité d’ensemble de l’interprétation qui, calquant l’original, confèrent au remake la plénitude d’une copie réussie et mesurée. Avec en prime la belle partition de Ryuichi Sakamoto. Un conseil toutefois, voyez d’abord la version initiale…

Commentaire bonus

Bonus plus que maigre, une simple bande annonce !

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Commentaire technique

Un BD à la prestation technique sans défaut
Colorimétrie : tendance très froide, limite monochrome, exceptés quelques plans automnaux fulgurants
Étalonnage : très régulier
Contraste : excellent mais un peu dense en 3D
Compression : aucun souci
Définition : très détaillé, excellente en 3D
3D : assez décevante même dans les plans larges sur les architectures, la sensation de profondeur n’est vraiment qu’épisodique
Mixages : quelques instants bien spatialisés avec insistance sur la musique ; dans l’ensemble plutôt contenu et modéré

Liens Web

Site éditeur : http://www.bodegafilms.com/fiche_film.php?id_film=181&c=dvd
Imdb : http://www.imdb.com/title/tt1728196/

L'avis de ON Magazine

Image : (4/5)
3D : (2/5)
Mixages sonores : (4/5)
Bonus : (0/5)
Packaging : (2/5)