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Actus Blu-Ray/DVD « Les Contes d’Hoffmann » : un chef-d’œuvre britannique absolu

Blu-ray Les Contes dHoffmann 10

Note artistique : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rouge(5/5)

  • Titre original : The Tales of Hoffmann
  • Support : blu-ray
  • Genre : musical, féérique
  • Année : 1951
  • Réalisateur : Michael Powell et Emeric Pressburger
  • Casting : Moira Shearer, Ludmilla Tchérina, Anne Ayars, Pamela Brown, Léonide Massine, Robert Helpmann, Frederick Ashton, Mogens Wieth, Robert Rounseville, Lionel Harris, Philip Leaver, Meinhart Maur, Edmond Audran, Thomas Beecham
  • Durée : 2 h 13 mn 07
  • Format vidéo : 4/3
  • Format ciné : 1,37/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : LPCM 2.0 anglais
  • Bonus : présentation par Martin Scorsese (3 mn 21), entretien avec Thelma Schoonmaker (18 mn 56), galerie de photographies, bande annonce (1 mn 46)
  • Éditeur : Studiocanal

Synopsis

Dans un cabaret, assis à une table en attendant Stella, la jeune ballerine qu'il aime, Hoffmann raconte à ses amis ses malheureuses amours passées. Il aima trois femmes, Olympia, Giulietta et Antonia. Olympia était une ravissante poupée animée par l'artisan magicien Coppelius, qui détruisit son œuvre par cupidité. À Venise, Hoffmann fit la connaissance de Giulietta, une courtisane qui voulait lui ravir son âme. Il aima enfin Antonia qui était tuberculeuse et qui mourut d'avoir trop chanté. En fait, ces trois femmes n'étaient que les trois facettes d'un même être : l'Éternel Féminin, la Femme que tout Homme recherche.

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Commentaire artistique

Après plus d’un demi-siècle, ce chef-d’œuvre inclassable du duo Powell et Pressburger a été diffusé dans les salles de cinéma, une fois achevée la restauration menée par The Film Foundation, la BFI National Archive et StudioCanal avec le soutien de l’Hollywood Foreign Press Association, le Franco-American Cultural Fund, The Film Foundation and The Louis B. Mayer Foundation. Ours d’argent à Berlin, prix spécial à Cannes, ce film mêle d’innombrables influences artistiques, opéra, ballet, peinture, romantisme, fantastique, onirisme, etc. Rien que pour la féerie et la virtuosité des décors de Hein Heckroth et son admirable palette, le film mérite d’être vu avec ses couleurs retrouvés et une renversante qualité de détail dans l’image. Basé sur l’opéra de Jacques Offenbach, mort à la veille de sa création, en partie modifié avec l’adjonction, entre autre, du ballet initial sur l’eau, il a été réalisé dans un immense hangar avec une bande sonore préalablement enregistrée. Cet artifice garantissait aux « acteurs » leur liberté de mouvement tout en respectant strictement la musique et les « chanteurs ». Derrière ce magnifique spectacle, il y a le travail magistral du chef d’orchestre Tomas Beecham et du grand chorégraphe Frederick Ashton, tous deux assurant un niveau inégalé d’adaptation. L’histoire a été modifiée afin que l’inspiratrice d’Hoffmann, Stella, soit incarnée successivement par trois autres héroïnes féminines, Olympia, Giuletta et Antonia ; trois histoires (présentées dans l’ordre habituel dont on sait maintenant qu’il n’est pas conforme) avec leur identité chromatique et leur interprète, deux danseuses (Moira Shearer, Ludmilla Tchérina) et une actrice (Ann Ayars). À cette fin Powell et Pressburger, et toute leur équipe technique, ont transcendé l’opéra : leur film est un triomphe d’ingéniosité (escalier en trompe-l’œil, navigation « picturale ») et d’esthétisme surréaliste. Jamais la peinture et la musique n’avait aussi bien inspiré un film musical, y compris Les Chaussons rouges (1948) des mêmes auteurs, le film est l’opéra. Difficile de ne pas être subjugué par tant de beauté et de sensibilité artistique; la restauration restitue ce chef-d’œuvre, qui fascina Martin Scorsese, au plus près de sa fastueuse palette Technicolor trichrome d’origine, avec même quelques images retrouvées et un générique final tout simplement délicieux.

Commentaire technique

La copie magnifique est issue d’une restauration irréprochable effectuée à partir d’un scan 4K des trois négatifs originaux (Technicolor trichrome) spécialement bien conservés augmentés de plusieurs minutes retrouvés et d’une générique final, image de toute beauté, nettte et contrastée, avec ces couleurs saturés inimitables du procédé Technicolor, une splendeur ; mixage nettoyé de ses scories et rééquilibré, souffle atténué mais cependant perceptible.

Notre avis

Image : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rouge(5/5)
Mixages sonores : etoile-bleueetoile-bleueetoile-demi-bleueetoile-griseetoile-grise(2,5/5)
Bonus : etoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-griseetoile-grise(2/5)
Packaging : etoile-bleueetoile-demi-bleueetoile-griseetoile-griseetoile-grise(1,5/5)

 

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