Actus Blu-Ray/DVD « Penny Dreadful » Saison 1 : un cocktail de monstres bien dosé…
Note artistique : 
(4/5)
- Titre original : Penny Dreadful
- Support : blu-ray
- Genre : horreur
- Année : 2014
- Réalisateurs : Juan Antonio Bayona, Dearbhla Walsh, Coky Giedroyc, James Hawes
- Casting : Eva Green, Timothy Dalton, Josh Hartnett, Simon Russell Beale, Helen McCrory, Patti LuPone, Reeve Carney, Rory Kinnear, Billie Piper, Danny Sapani, Harry Treadaway, Olivia Llewellyn, David Warner, Alex Price
- Durée : 53 mn, 55 mn 34, 47 mn 49, 59 mn 26, 54 mn 49, 56 mn 22, 59 mn 08, 56 mn 17
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,78/1
- Sous-titrage : français, anglais, allemand, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois
- Pistes sonores : Dolby True-HD 5.1 anglais, allemand, Dolby Digital 5.1 français
- Bonus : la création des costumes (4 mn 12), les animaux de Penny Dreadful (3 mn 27), blogs de production (22 mn 19 : présentation, influences littéraires, travail d'équipe, les artisans, le Grand-Guignol, La prostitution et le sexe en Angleterre victorienne, l'exploration britannique et la recherche du Nil, la science de la médecine), livret de 48 pages sur les coulisses de la série (retour sur le Londres de l'époque Victorienne par Matthew Sweet, consultant pour la série, biographies des acteurs et des créateurs de la série, interviews de Jonathan McKinstry chef décorateur, Nick Dudman maquilleur et créateur des prothèses, Gabrielle Pescucci chef costumière)
- Éditeur : Paramount
Synopsis
À Londres en 1891, la police enquête sur des meurtres sordides perpétrés par une menace invisible. Le célèbre explorateur Sir Malcolm Murray et Vanessa Ives, une jeune femme aux pouvoirs puissants et hypnotiques vont s'allier au tireur d’élite Ethan Chandler et au Dr. Victor Frankenstein pour la combattre…
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Liste des épisodes
1. Besogne nocturne (Night Work)
2. La Séance (Séance)
3. Résurrection (Resurrection)
4. Le Demi-Monde (Demimonde)
5. Une Amitié fusionnelle (Closer Than Sisters)
6. Ce que la mort peut unir (What Death Can Join Together)
7. Possession (Possession)
8. Grand-Guignol (Grand Guignol)
Commentaire artistique
Le terme « Penny Dreadful », titre d’une des nombreuses publications hebdomadaires vendu à l’époque victorienne, a fini par désigner ces récits effroyables publiés en feuilleton. Vendus pour un penny, sous la forme d’un cahier (16 à 24 pages), ils étaient annoncés par leur couverture illustrée à sensation. C’est sur cette base que John Logan, avec la complicité d’Arthur Mendes et Pippa Harris ont imaginé ces aventures « littéraires » mêlant, avec bonheur, tous les grands mythes gothiques dans une histoire ténébreuse à souhait, située dans l’Angleterre victorienne de la dernière décennie du 19e siècle. Cette ambiance historique constitue un atout majeur de la série qui a su, avec efficacité, recréer cette société urbaine en pleine effervescence, prisant l’opium et le sexe, en proie au doute existentiel, entre spiritisme et darwinisme. Aux côtés d’un casting irréprochable, qui a su donner corps aux personnages contrastés imaginés pour la série, il faut saluer le travail fondamental de la reconstitution. Le chef décorateur Jonathan McKinstry a su créer des décors très réalistes rendant le récit fortement crédible : l’illusion est totale avec le (faux) théâtre de Grand-Guignol, sa rue, ses coulisses ou encore avec le labo du Dr. Frankenstein. C’est à la costumière Gabriella Pescucci que l’on doit cette magnifique garde-robe, méticuleusement documentée, puis adaptée aux personnages. Avec une superbe photographie, privilégiant les tons chauds et saturés, et des effets spéciaux impeccables, la série est d’emblée une réussite esthétique. Mais ce bel écrin formel n’aurait pas suffi à son succès sans un scénario adroitement écrit, avec des personnages forts, ayant une réelle consistance psychologique et dotés d’une personnalité complexe. Les péripéties de l'histoire, enchainant des scènes spectaculaires qui font intervenir tous les grands noms du répertoire horrifique (Frankenstein, van Helsing, vampire, Dorian Gray, etc.), servent une argumentation dramatique habile : comme toutes ces références sont connues du grand public, celui-ci sera obligatoirement intrigué par les décalages imaginés dans la série. Brillant.
Commentaire technique
Tournage en numérique : copie extrêmement précise, excellent contraste, étalonnage style victorien privilégiant tons froids et ambiances sombres, couleurs semi-naturelles ; mixage anglais 5.1 aux dialogues centrés très intelligibles, belle spatialisation, efforts sur les ambiances fourmillant de sons, usage appuyé des graves.
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : 
(2,5/5)
Packaging : (2/5)
LA SUITE APRÈS LA PUB
|