Coffret blu-ray Intégrale Jane Campion, première mondiale
Note artistique globale : 
(4/5)
Note technique globale : 
(4,5/5)
Synopsis
Pour la première fois au monde, l’intégralité des films de Jane Campion, ses œuvres courtes, ses longs métrages ainsi que la première Saison de la série Top of the Lake qu’elle a imaginée, et dont elle a réalisé certains épisodes, sont réunis dans un coffret. Édités par Pathé, sous l’œil avisé de la réalisatrice, ce coffret inédit offre l’occasion unique de découvrir l’œuvre d’une cinéaste résolument orientée vers la femme, sa sexualité, ses imperfections, sa force. Jane Campion est la première réalisatrice à remporter la Palme d’Or au Festival de Cannes en 1992 et elle reste la seule à ce jour…
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Two Friends : deux adolescentes, Louise et Kelly, partagent la même envie de poursuivre leurs études ensemble dans une école prestigieuse. Leur amitié est mise à mal le jour où le beau-père de Kelly lui interdit d’intégrer cette école. Dès lors, deux trajectoires opposées vont se dessiner pour les jeunes filles. Louise va poursuivre son rêve tandis que Kelly va sombrer dans le désespoir et la déchéance, s’éloignant progressivement de son amie la plus chère...
Sweetie : Kay, en manque d’amour, se réfugie dans la superstition, elle consulte une voyante qui lui livre une prophétie mystérieuse. Un an plus tard, Kay habite avec Louis mais son bonheur s’évapore tandis que ses angoisses ressurgissent. Lorsque sa sœur surnommée Sweetie, obèse, capricieuse et désordonnée et son père séparé de sa femme, arrivent, les problèmes s’accumulent...
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Un Ange à ma table : Dans une famille nombreuse très pauvre, entourée d'un frère épileptique et de jolies sœurs, la jeune Janet, boulotte, la tignasse rousse frisée se distingue par sa timidité maladive et son goût pour la lecture. Elle commence à écrire très jeune, marquée par la noyade de sa sœur ainée. La dépression et une tentative de suicide la conduisent à l'hôpital psychiatrique ; diagnostiquée schizophrénie, elle est internée pendant 8 ans…
La Leçon de piano : c’est l’histoire au XIXe siècle d'une jeune femme écossaise, Ada MacGrath que son père envoie, avec sa fille de neuf ans Flora, en Nouvelle-Zélande pour y épouser un colon, Alistair Stewart qu’elle ne connaît pas. Selon Flora, Ada n’a pas dit un mot depuis que son premier mari est mort foudroyé alors qu’ils chantaient tous deux dans la forêt ; Ada aurait été chanteuse d'opéra et son mari était son professeur de piano…
Portrait de femme : Lors d'un séjour en Amérique, Mrs Touchett retrouve sa nièce Isabel Archer et lui propose de l'emmener avec elle en Europe. Dans le vieux manoir de Gardencourt, au bord de la Tamise, Isabel goûte aux raffinements de l'Angleterre, douée d'une imagination débordante et très éprise de sa liberté, la jeune femme pleine d'illusions veut choisir son destin…
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Holy Smoke : lors d'un voyage en Inde, la jeune australienne Ruth Barron adopte les enseignements d'un gourou. Ses parents pensent qu'elle est entrée dans une secte ; la mère de Ruth lui rend visite dans l'espoir de la convaincre de rentrer mais Ruth refuse. La famille engage P. J. Waters…
In the Cut : Frannie Averey, introvertie, frustrée, est professeur de lettres dans une petite université de New York et tente d'écrire un dictionnaire de l'argot urbain. Dans un bar, elle assiste à une scène intime qui la trouble ; lorsque des meurtres horribles sont commis dans son quartier, elle noue une liaison avec l'inspecteur Giovanni Malloy chargé de l’enquête…
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Bright Star : Le film retrace les dernières années de la vie du poète anglais John Keats, depuis sa rencontre en 1818 avec sa voisine Fanny Brawne, dont il tombe amoureux, jusqu'à sa mort de la tuberculose à Rome le 24 février 1821.
Top of the Lake (saison 1) : Tui, âgée de douze ans et enceinte, disparaît après avoir été retrouvée dans les eaux gelées d'un lac. Chargée de l'enquête, la détective Robin Griffin se heurte rapidement à Matt Mitcham, le père de la jeune disparue qui se trouve être aussi un baron de la drogue mais aussi à G.J., une gourou agissant dans un camp pour femmes. Une délicate, l'affaire qui va avoir des incidences personnelles sur Robin...
Courts-Métrages :
Tissues : histoire d’un homme arrêté pour agression sexuelle d’enfant
Peel, Exercice de discipline : un père, sa sœur et son fils, en voyage, s'arrêtent au bord de la route pour une histoire d'épluchures…
Passionless Moments : dix histoires de moments maladroits et embarrassants...
Histoire de jeune fille : trois adolescentes sont fans des Beatles : Pam dont les parents ne se parlent que par l’intermédiaire de leur fille, Gloria qui se laisse engrosser sans amour et Stella qui préfère sa popularité à l’amitié…
After Hours : la difficulté de distinguer le fantasme sexuel de la réalité est démontrée par cette enquête sur un prétendu harcèlement sexuel...
Le Journal de l’eau (segment du film 8) : le journal d’une adolescente témoigne de sa vie pendant une terrible sècheresse (sur le thème assurer un environnement durable)…
The Lady Bug (segment du film Chacun son cinéma ou Ce petit coup au cœur quand la lumière s'éteint et que le film commence, 2007) : sur le thème la salle de cinéma
- Titre français : (1) Two Friends - (2) Sweetie - (3) Un Ange à ma table - (4) La Leçon de piano - (5) Portrait de femme - (6) Holy Smoke - (7) In the Cut - (8) Bright Star - (9) Top of the Lake (saison 1) - (10) courts-Métrages : Tissues, Peel Exercice de discipline, Passionless Moments, Histoire de jeune fille, After Hours, Le Journal de l’eau, The Lady Bug
- Titre original : Two Friends - Sweetie - An Angel at My table - The Piano - The Portrait of a Lady - Holy Smoke - In the Cut - Bright Star - Top of the Lake (saison 1) - Courts-Métrages : Tissues, An Exercice in Discipline Peel, Passionless Moments, A Girl’s Own Story, After Hours, The Water Diary, The Lady Bug
- Support : blu-ray sauf Two Friends sur un DVD
- Genre : drame, comédie
- Année : 2009 - 2003 - 1999 - 1996 - 1993- 1990 - 1989 - 1986 - 2013 (série télévisée) - CM : 1980 - 1982 - 1983 - 1984 - 1985 - 2000 - 2007
- Réalisateur : Jane Campion
- Casting : (1) Kris Bidenko, Emma Coles (2) Geneviève Lemon, Karen Colston, Tom Lycos, Dorothy Barry, Jon Darling, Michael Lake (3) Kerry Fox, Alexia Keogh, Karen Fergusson (4) Holly Hunter, Harvey Keitel, Sam Neill (5) Nicole Kidman, John Malkovitch, Barbara Hershey (6) Kate Winslet, Harvey Keitel (7) (8) Meg Ryan, Mark Ruffalo, Jennifer Jason Leigh (9) Abbie Cornish, Ben Whishaw (10) Elisabeth Moss, Peter Mullan, Holly Hunter (10) Rose Mckinley, Jane Edwards, Anne Berryman / Tim Pye, Katie Pye, Ben Martin / David Benton, Alan Brown, Anne Berryman / Gabrielle Shornegg, Geraldine Haywood, Marina Knight / Danielle Perase, Don Reid / Alice Englert, Tintin Kelly, Isidore Tillers
- Durée : 1 h 15 mn 26 - 1 h 39 mn 45 - 2 h 37 mn 50 - 2 h 00 mn 26 - 2 h 24 mn 36 - 1 h 54 mn 17 - 1 h 58 mn 46 - 1 h 58 mn 59 - série : 58 mn 37, 56 mn 40, 58 mn 39, 58 mn 36, 58 mn 39, 59 mn 16
- Durée des CM : 18 mn 04 - 8 mn 40 - 12 mn 01 - 26 mn 36 - 24 mn 33 - 17 mn 07 - 3 mn 18
- Format vidéo : (1-9) 16/9 (10) 4/3 - 16/9 - 4/3 noir et blanc - 4/3 noir et blanc - 4/3 - 16/9 - 16/9
- Format ciné : (1, 3) 1,77/1 (2, 4, 6-8) 1,85/1 (5) 2,35/1 (9) 1,78/1 (10) 1,33/1 - 1,85/1 -1,50/1 - 1,50/1 - 1,33/1 - 1,85/1 - 1,85/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA (2-8) 5.1 anglais (2, 3) 2.0 anglais (4-8) 5.1 français (9) 2.0 stéréo anglais, français (10) 2.0 mono ou stéréo anglais - Dolby Digital (1) 2.0 mono anglais
- Bonus : (2) Making of (27 mn 10) - interview de Jane Campion (1989, 23 mn 01) (4) les coulisses du film (15 mn 10) - interview de Jane Campion et Jan Chapman (65 mn 51) (5) Portrait (1996, 52 mn 43) (7) commentaire audio de Jane Campion et Laurie Parker - Making of (15 mn 41) - interview de Jane Campion et Meg Ryan (19 mn 45) - scènes coupées (12 mn 42 ) (8) Working with Jane (26 mn 32) - galerie de photographies (1 mn 55) - scènes coupées (1 mn 57) - film annonce (1 mn 49) (9) From the Bottom of the Lake (51 mn 29) - Behind the Scenes (5 mn 15) - interviews d’Elisabeth Moss (1 mn 52) et de Holly Hunter (2 mn 23)
- Éditeur : Pathé
Commentaire artistique
Les courts métrages Note artistique : (4/5)
À travers ces œuvres de jeunesse, on perçoit, en gestation, le regard très personnel et l’incontestable talent de cette future cinéaste. Tissues est une perle rare, issu des archives de la réalisatrice, un court tourné en Super-8 avant même l’entrée à l’école du cinéma. Le sujet, l’agression sexuelle, et la précocité de son auteur annoncent une vocation clairement définie et un style qui s’amorce. Ses films d’études confirment cette orientation avec Peel, Exercice de discipline réalisé en stéréo sur l’absurdité du quotidien et la confrontation psychologique, un bijou de concision délicieusement décalé qui récolta la Palme d’or du court-métrage. On en perçoit les influences dans le court métrage suivant Passionless Moments, sorte de film à sketches sur la bizarrerie de la vie réalisé en cinq jours. Son ultime film d’études Histoire de jeune fille annonce tout le reste de son œuvre dont l’élément clé est la femme : ici une jeune fille, l'inspiration est autobiographique, qui raconte son environnement ; les thèmes abordés, l’adolescence et la sexualité, seront les fondements de ses longs métrages. After Hours a été réalisé pour l’organisation The Women’s Film Unit qui l'a choisi après vision de ses films d’école ; il traite du harcèlement sexuel sur un mode conventionnel bien éloigné des intentions de la cinéaste qui condamnera le ton péremptoire de son contenu ! Dans ses courts métrages récents, segments de films collectifs, Le Journal de l’eau et The Lady Bug, Jane Campion traite les thèmes de l’eau et du cinéma sans déroger à ses préoccupations antérieures : l’adolescence féminine, l’étrangeté des choses, l’anormalité et la métaphore apparaissent comme autant d’éléments familiers de son univers.
Les longs métrages
Two Friends Note artistique : (3/5)
Ce téléfilm révéla, avant son passage au grand écran, tout le talent de la cinéaste et son aptitude à dépeindre les émois et les fêlures de personnages féminins, un futur thème majeur de son cinéma. Il est question de l’amitié, des dangers qui le guettent et de la construction d’une personnalité. L’analyse est subtile et se niche dans les détails d'une description par petites touches. Le montage est insolite puisque les cinq périodes étalées sur neuf mois menant à la conclusion sont assemblées dans un ordre chronologique inverse : un procédé qui conforte la singularité de la réalisation.
Sweetie Note artistique : (5/5)
Jane Campion doit sa notoriété à ce film aux moyens modestes mais aux qualités louables, dirigé avec habileté et magistralement interprété. Il attestait un regard très personnel basé partiellement sur sa sœur, et un incontestable talent de cinéaste, déjà en gestation dans ses premiers courts métrages. La qualité globale de l’interprétation, où se distingue la surprenante Geneviève Lemon, est un des atouts de ce film mémorable traversé par les grandes questions chères à la cinéaste sur l’identité, le poids de la société et la liberté féminine.
Un Ange à ma table Note artistique : (5/5)
C’est avec ce film éblouissant, Lion d’argent à Venise, que la réalisatrice va obtenir une reconnaissance méritée. Sur un scénario maitrisant la trilogie autobiographique de Janet Frame, cette biographie, qui illustre la vie de l’écrivaine australienne schizophrène, témoigne d’un sens visuel et d’une dramaturgie inhabituelle, mêlant au réalisme sordide le lyrisme d’une imagination poétique. L’actrice Kerry Fox s’y montra exceptionnelle en incarnant cette personnalité inhabituelle, une opportunité pour la cinéaste de traiter de l’émancipation, de la folie et de la création artistique.
La Leçon de piano Note artistique : (5/5)
Couvert de prix à juste titre, ce film complète l’œuvre de la cinéaste australienne en lui octroyant une réelle popularité. L’histoire forte du scénario impliquait le choix d’excellents acteurs et une réalisation précise, adroite, nuancée : Jane Campion, Harvey Keitel et Holly Hunter sont à l’unisson pour ce chef d’œuvre puissamment campé dans un cadre naturel exceptionnel. Une fois encore la cinéaste dresse le portrait saisissant d’une femme partagée entre ses désirs et ses interrogations mais dotée d’une solide détermination. Malgré le ton romanesque qui a favorisé le succès de son film, Jane Campion ne renonce pas à sa conception cinématographique au plus près de ses protagonistes féminins.
Portrait de femme Note artistique : 
(3,5/5)
Poursuivant dans la veine romanesque, cette adaptation d’Henry James autorise la cinéaste à nous offrir une nouvelle plongée au plus profond de la personnalité de son héroïne incarnée avec délicatesse par Nicole Kidman, néanmoins éclipsée par l’excellence de la prestation de Barbara Hershey. La difficulté de ce roman sans action n’a pas été vraiment surmontée malgré la beauté formelle des décors et la splendide photographie de Stuart Dryburgh. Mais la cinéaste sait mieux que quiconque traduire à l’écran l’insaisissabilité de son héroïne à travers ce portait romantique et intimiste d’une femme abusée par son aveuglement.
Holy Smoke Note artistique : (4/5)
Opposition au sommet entre deux fortes personnalités avec la mission de faire « plier l’autre psychologiquement » ; un combat surprenant au fond d’une cahute dans le bush et le vainqueur n’est pas celui qu’on pense ! La maitrise de la réalisation, jouant sur les apparences et les clichés, est un petit bijou de manipulation cinématographique dont le spectateur fait les frais aux côtés d’Harvey Keitel, un « pro » du désenvoûtement. Et même si on décèle un zeste de perversité chez la douce Ruth, difficile d’imaginer les retournements de situations. Le film est en fait un huis clos centré sur les deux acteurs, excellents, filmés avec tout l’artifice du cinéma de genre afin de mieux nous berner. Un film intimiste et sans concession très représentatif du cinéma de Jane Campion. Fascinant.
In the Cut Note artistique : (3/5)
Sous l’apparence d’une enquête à la recherche d’un Serial Killer, Jane Campion nous propose la description sans pudeur d’une passion charnelle. Une fois encore ce film aurait pu être un huis clos vénéneux mais la dramaturgie artificielle de l’histoire avec une kyrielle de personnages sans grande épaisseur alourdit l’approche de cette relation intense. Cette romance improbable, vendue comme sulfureuse, prouve la maestria de la mise en scène qui a dû composer avec ce récit inégal. Dommage pour Meg Ryan qui, dans un registre qu’on ne lui connaissait pas, incarne avec une candeur charmante une jeune femme passablement perturbée.
Bright Star Note artistique : (3,5/5)
Perçu comme épuré et élégant, ce film explore l’amour platonique qui lia le poète à sa voisine et inspira ses plus belles poésies. Le sujet tenait à cœur à la cinéaste qui en donne sa vision dans ce très beau film romantique pas si mesuré qu’il semble l’être : sous la beauté des images, véritables tableaux picturaux, se cache une passion amoureuse fascinante qui ne s’exprime jamais autrement que par la poésie. Porter un tel sujet à l’écran était un pari risqué mais la réalisation a su balayer tous les clichés du mélodrame et Jane Campion, évitant le biopic édifiant, dresse, une fois encore, le beau portrait féminin d’une jeune fille sans complication qui s’avèrera le séduisant catalyseur d’une émouvante œuvre poétique.
La série télévisée : Top of the Lake (saison 1) Note artistique : (4/5)
Mini-série d’exception, ce récit policier alambiqué, dont toutes les pistes ne seront pas éclaircies, conjugue une grande maitrise narrative et une esthétique sublimant la beauté du cadre naturel. Plus qu’à l’intrigue, c’est aux personnages que s’attache Jane Campion, en particulier Robin, splendidement incarnée par Élisabeth Moss, une policière déchirée entre un passé douloureux et une famille décomposée. Admirable.
Commentaire bonus
Dispersés sur les divers blu-rays, on retrouve les bonus qui accompagnaient les films au moment de leur édition individuelle ainsi que deux suppléments inédits tirés de l’édition blu-ray de Sweetie chez Criterion en 2011. Autant d’informations intéressantes sur la filmographie de Jane Campion.
Un petit livret n’aurait pas été superflu (la place est disponible !) pour compléter ce très beau coffret.
Commentaire technique
Les courts métrages : qualité variable selon les titres. Tissues, inédit, est imprécis, avec un grain fort, des sautes d’image, des couleurs inégales, un mixage avec des ronflements. Peel, restauré, est précis, avec du grain, colorimétrie chaude et saturée, mixage stéréo dynamique. Passionless Moments et Histoire de jeune fille, restaurés, possèdent un noir et blanc contrasté avec une granulation manifeste et des mixages clairs. After Hours, en qualité SD, manque de précision, grain fort, couleurs inexactes, contraste moyen, mixage clair. Le Journal de l’eau et The Lady Bug plus récents possèdent une image fine, une colorimétrie délicate, des tons naturels ; les mixages sont clairs, bien spatialisés, en particulier celui de The Lady Bug avec une joute verbale très bien situé sur les voix gauche et droite.
Two Friends : tourné en 16 mm pour la télévision, sa qualité SD lui a valu un support DVD ; la copie manque de netteté, une imprécision amplifiée par le grain de pellicule, tons chauds, bon contraste ; son mono clair et dynamique.
Sweetie : superbe définition (gros plans fréquents), excellent contraste, colorimétrie somptueuse, tons vifs souhaités et obtenus ; excellent mixage 5.1 bien spatialisé aux effets surrounds naturels.
Un Ange à ma table : excellente définition, belle colorimétrie nuancée, tons chauds et saturés ; mixage anglais 5.1 très ouvert, effets surrounds appuyés, excellente spatialisation.
La Leçon de piano : image superbe et douce, colorimétrie froide, tons saturés ; bande sonore originale anglais remixée en 5.1 très ample, un parti résolument naturel qui équilibre les ambiances aux beaux effets graves et la partition musicale prépondérante.
Portrait de femme : belle définition, bon contraste, teintes naturelles, colorimétrie nuancée ; mixage anglais 5.1 clair, spatialisation sans excès, voix surrounds naturelles.
Holy Smoke : très bien définie, couleurs flamboyantes et saturées ; mixage anglais 5.1 très dynamique avec une spatialisation réaliste assez discrète sauf quelques séquences (Inde).
In the Cut : excellente définition, très bon contraste, étalonnage sans heurt, tons chauds ; mixage anglais 5.1 très ouvert et dynamique, voix surrounds équilibrées.
Bright Star : très bien défini, excellent contraste, colorimétrie subtile et harmonieuse, teintes pastel ; mixage anglais 5.1 à la spatialisation mesurée et aux surrounds modérés (bruits de la nature).
Top of the Lake : copie splendide, très bien définie, colorimétrie naturelle, superbe contraste ; mixage anglais 2.0 stéréo très efficace et équilibré.
- Colorimétries : excellentes
- Étalonnages : irréprochables
- Contrastes : excellents
- Compressions : pas de défaut constaté
- Définitions : très bonne pour tous les longs métrages sur blu-ray
- Mixages : plutôt naturels et sans excès
Liens Web
IMDb:
Longs-métrages
Two Friends : http://www.imdb.com/title/tt0092123/
Sweetie : http://www.imdb.com/title/tt0098725/
Un Ange à ma table : http://www.imdb.com/title/tt0099040/
La Leçon de piano : http://www.imdb.com/title/tt0107822/
Portrait de femme : http://www.imdb.com/title/tt0117364/
Holy Smoke : http://www.imdb.com/title/tt0144715/
In the Cut : http://www.imdb.com/title/tt0199626/
Bright Star : http://www.imdb.com/title/tt0810784/
Série TV : Top of the Lake (saison 1) : http://www.imdb.com/title/tt2103085/
Courts-Métrages :
Tissues : non répertorié (film d’étudiant en Super-8)
Peel : http://www.imdb.com/title/tt0083910/
Passionless Moments : http://www.imdb.com/title/tt0086084/
After Hours : http://www.imdb.com/title/tt0086858/
Histoire de jeune fille : http://www.imdb.com/title/tt0087335/
The Water Diary : http://www.imdb.com/title/tt0800262/
The Lady Bug : http://www.imdb.com/title/tt0973844/
Notre avis sur les blu-rays
Image : (4/5)
Mixages sonores : (4/5)
Bonus : (3,5/5)
Packaging : (4,5/5)
Notre avis sur le DVD
Image : (2,5/5)
Mixage sonore : (3/5)