The Jane Doe Identity : un corps révélateur (en Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
Quand la police leur amène le corps immaculé d'une jeune fille inconnue, surnommée alors Jane Doe, Tommy Tilden et son fils, tous deux médecins légistes, pensent que l'autopsie ne sera qu'une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l'intérieur du corps de la défunte. Alors qu'ils commencent à assembler les pièces d'un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium…
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• Titre original : The Autopsy of Jane Doe
• Support testé : blu-ray
• Genre : horreur
• Année : 2016
• Réalisation : André Øvredal
• Casting : Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond, Michael McElhatton, Olwen Kelly, Jane Perry
• Durée : 1 h 26 mn 43
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,40/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais, français
• Bonus : Dans les entrailles de Jane Doe, Making of (VOST, 19 mn 09) - bande annonce (1 mn 10)
• Éditeur : Wild Side Vidéo
Commentaire artistique
Gratifié d’un titre « français » stupide alors que l’original était compréhensible par tous, ce petit film d’horreur efficace par ses effets spéciaux très convaincants a été réalisé par le norvégien André Øvredal, auteur en 2010 d'un Troll Hunter plutôt réussi. Jane Doe Identity possède le défaut fréquent des œuvres du genre : une première partie dotée d’images violentes et de scènes intenses qui horrifie mais excite la curiosité mais qui se dissipe trop vite une fois révélé le pourquoi du mystère. L’énigme du corps de Jane Doe (appellation américaine désigner une femme non identifiée) une fois proprement découpée est vite éventée entrainant une nette baisse de tension. Dès lors l’action se concentre sur l’éternel combat entre les héros et l’entité maléfique qu’heureusement le réalisateur traite avec une sympathique subtilité jouant adroitement de l’angoisse dans un milieu clos si souvent sollicité. Son film ne se démarque plus alors d’autres scénarii analogues à base de sorcelleries diverses. Très professionnelle, l’entreprise s’est cependant octroyée les meilleurs atouts possibles : l’univers claustrophobe d’une morgue souterraine proche du bunker antiatomique, un souci méticuleux du détail de l’autopsie, un cadavre impeccable et sexy et une photographie impressionnante de Roman Osin à base de violents éclairages suggestifs et de tons chauds. Dans cette morgue, au huis clos oppressant, les deux protagonistes, père et fils, qui monopolisent l’attention sont incarnés par le chevronné Brian Cox, idéal en chirurgien habile qui en a vu d’autre, et Emile Hrisch, qui joue avec conviction l’assistant filial en totale harmonie avec un géniteur auquel il va succéder dans le même job. Il faut aussi saluer l’importance du rôle « immobile » d’Olwen Kelly qui incarne Jane Doe et parvient à susciter l’effroi en grande partie par sa simple prostration. On saura gré au cinéaste d’avoir limité au maximum les effets Grand Guignol même si la seconde partie de son récit use de ficelles assez classiques pour distiller l’horreur. On regrette d’autant plus que l’originalité de l’histoire dont fait preuve la première partie du film n’ait pas été mieux exploitée et que la suite de la narration bascule dans une horreur des plus convenue. Distrayant mais pas mémorable.
Commentaire technique
Image : copie HD, très bien définie, très bon contraste, étalonnage privilégiant les tons sombres, colorimétrie chaude à dominante magenta, teintes saturées
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Son : mixage anglais 5.1 (Dolby Atmos au cinéma) efficace et dynamique, dialogues centrés clairs, spatialisation très suggestive aux ambiances surrounds habiles jouant sur les sons environnants, VF correcte
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt3289956/
Site officiel : http://www.thejanedoeidentity-lefilm.com/
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