Djam : un road-movie sur des airs de Rebetiko (en DVD et VOD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Djam, une jeune femme grecque, est envoyée à Istanbul par son oncle Kakourgos, un ancien marin passionné de Rebetiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une française de dix-neuf ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour être bénévole auprès des réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre la prend alors sous son aile sur le chemin vers Mytilène. Un voyage fait de rencontres, de musique, de partage et d’espoir.
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• Titre original : Djam
• Support testé : DVD
• Genre : drame
• Année : 2017
• Réalisation : Tony Gatlif
• Casting : Daphne Patakia, Simon Abkarian, Maryne Cayon, Kimon Kouris
• Durée : 1 h 31 mn 55
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,50/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : Dolby Digital 5.1 multilingue (grec, français, anglais, etc.)
• Bonus : scènes inédites: la charrette des musulmans (1 mn 48), Avril et le chauffeur de taxi (2 mn 26) - diaporamas : photos de tournage de Pierre Marsaut (5 mn 48), dessins de Tony Gatlif (1 mn 48)
• Éditeur : Doriane Film
Commentaire artistique
Comme souvent chez Tony Gatlif, son film est né de rencontres. Pour Djam, ce sera la musique Rebetiko qu’il résume comme une « musique de mal-aimés…Une musique subversive » et qui exprime toute la dimension émotionnelle de l’exil et des migrations, bref un sujet de société bien actuel ! Le scénario fait de Djam un road-movie qui concrétise ces transplantations en s’attachant au sort d’un couple de jeunes femmes en cheminement entre la Turquie et une île grecque. La seconde rencontre bénéfique a été celle de l’actrice belgo-grecque Daphne Patakia qui parvient à conjuguer avec un naturel désarmant le caractère entier de son personnage et toute sa richesse musicale ; c’est elle-même qui danse, chante et joue du baglama comme une pro ! De son côté Maryne Cayon exprime avec une belle sensibilité la personnalité de la française des banlieues qui va partager le voyage et la compagnie de Djam si naturelle et imprévisible. En contrepoint de ces deux jeunes femmes pleines de vitalité, le cinéaste a imaginé deux protagonistes masculins tout aussi mémorables, l’oncle Kakourgos et Pano un grec désespéré, ardemment incarnés par Simon Abkarian, excellent dans un rôle empathique et émouvant et Kimon Kouris, jouant avec intensité toute la fierté d’une humanité opprimée. Filmé en Turquie et en Grèce dans des décors naturels sur le cheminement des migrants, dont l’existence est matérialisée par leurs traces (impressionnante scène au milieu d’une myriade de gilets de sauvetage abandonnées et de bateaux échoués), Djam est manifestement un drame dénonçant le repli des européens et la fin de l’esprit communautaire même si le film laisse planer un peu d’espoir. Inégal et attachant.
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Commentaire technique
Image : copie SD, image à la définition moyenne, pas de précision dans les détails, bon contraste, colorimétrie naturaliste, couleurs réalistes nuancées
Son : mixage multilingue 5.1 très énergique, dialogues clairs, spatialisation naturaliste avec une belle dynamique sur la musique et sur les ambiances
Notre avis
Image : (3/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (1,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt6814914/
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