Le Mercenaire de minuit : un western mièvre (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
En revenant chez lui à la fin de la guerre de Sécession, Matt Weaver découvre qu'il a été dépossédé de tous ses biens car il est Sudiste, par Sam Brewster qui contrôle la ville. Fou de colère, il se barricade, décidé à vendre chèrement sa peau. Brewster engage alors un tueur, Jules Gaspard d'Estaing, pour abattre Matt. Jules d'Estaing est dégoûté par Brewster et par la lâcheté des habitants. Il a même une certaine estime pour Matt qui, bien que Sudiste, est le seul à avoir de l'amitié pour les Mexicains qui vivent là. Jules d'Estaing fait la connaissance de Ruth, la femme de Crane Adams et qu'aime Matt. Il s'installe en ville décidé à faire ce pour quoi il a été payé quand il en aura l'envie.
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• Titre original : Invitation to a Gunfighter
• Support testé : blu-ray
• Genre : western
• Année : 1964
• Réalisation : Richard Wilson
• Casting : Yul Brynner, Janice Rule, George Segal, Alfred Ryder, Clifford David, Mike Kellin, Brad Dexter, Pat Hingle
• Durée : 1 h 32 mn 41
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,66/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 anglais, français
• Bonus : présentation du film par François Guérif (8 mn 36) et Patrick Brion (6 mn 50) - Yul Brynner, l’homme qui devint un roi (1995, 57 mn 50, réalisation Gene Feldman) - bande annonce (2 mn 15) - galerie de photographies (0 mn 53)
• Éditeur : Sidonis Calysta
Commentaire artistique
L’apparition saisissante de Yul Brunner, tout de noir vêtu copiant le look de son célèbre personnage dans Les Sept Mercenaires (1960), augurait d’un caractère fort et typé dont on savourait, par avance, l’intensité de jeu, et, avec le recul, il faisait penser inévitablement à son interprétation d’un… mercenaire-robot dans Mondwest (1973). Hélas au fil de l’intrigue developpée dans Le Mercenaire de minuit, un western peu vindicatif, Yul Brynner se révèle, un comble, dénué de charisme : difficile de croire que la star au crâne rasé puisse susciter aussi peu d’intérêt et d’émotion. La faute, sans doute, au scénario qui n’a pas su donner une réelle profondeur à ce mercenaire fort avisé, nommé Jules Gaspard d’Estaing (il serait originaire de la New Orleans !), qui (seul aspect politiquement incorrect et daté du film) passe tout le métrage à fumer des cigarillos et ne dégaine pratiquement jamais ses colts. On aurait espéré au moins la manifestation d’une colère froide et une raison crédible explicitant son attitude. Que nenni ! Le récit, qui prête des intentions louables au héros capable d’exercer une certaine justice contre des habitants racistes et esclavagistes, est bien trop bavard et multiplie les scènes sans enjeu dramatique ou manquant totalement de rythme (longue séquence de destruction de devantures). Ainsi les rapports avec Ruth Adams incarnée par Janice Rule manquent cruellement de passion et seuls les protagonistes joués par George Segal et surtout par Pat Hingle, dans le rôle du vilain notable, parviennent à captiver. Pour la petite histoire les cinéphiles reconnaîtront que la demeure de ce dernier n’est autre que le manoir construit pour Psychose au studio Universal ! Distrayant mais pas franchement séduisant.
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Commentaire technique
Image : copie HD, restaurée, définition variable mais qui s’améliore passé le générique, contraste un poil terne, très légère granulation, étalonnage et colorimétrie chauds, teintes saturées, pas de défaut notoire
Son : mixage restauré, mono anglais 2.0 équilibré et homogène, assez dynamique mais affecté par un chuintement continu en bruit de fond ; la VF n’a pas ce défaut mais elle est datée et moins convaincante
Notre avis
Image : 
(3,5/5)
Mixages sonores : 
(3/5)
Bonus : (3,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0058238/
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