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The Seven-Ups (Police puissance 7) : pour sa poursuite automobile culte (en Blu-ray et DVD)

Blu ray The Seven Ups 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

Buddy Mancini est un policier new-yorkais non-conformiste. Efficace, il emploie les méthodes de ses ennemis, les gangsters, pour lutter contre eux. Alors, quand de dangereux malfrats se mettent à rançonner les parrains de la pègre en se faisant passer pour des policiers, Mancini n'hésite pas à semer le chaos pour rétablir l'ordre.

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Titre original : The Seven-Ups
• Support testé : blu-ray
• Genre : policier
• Année : 1973
• Réalisation : Philip D’Antoni
• Casting : Roy Scheider, Victor Arnold, Jerry Leon, Ken Kercheval, Tony Lo Bianco, Larry Haines, Richard Lynch, Bill Hickman, Joe Spinell
• Durée : 1 h 43 mn 23 s
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
• Bonus : The Seven-Ups Connection, interview de Philip D'Antoni (2016, 21 mn 33) - Un acteur à la Tony Lo Bianco, interview de Tony Lo Bianco (2016, 18 mn 08) - Du Réel au Réal, interview de Randy Jurgensen, conseiller technique (24 mn 59) - Pleins feux sur la course (13 mn 52) - L’autopsie d’une course (8 mn 19) - Unité de choc par Fathi Reddar scénariste (2018, 39 mn 38) - film annonce (3 mn 28) - livret exclusif « Jamais deux sans trois The Phlip D’Antony Story » écrit par Philippe Garnier avec des photos d'archives (120 pages) - packaging Mediabook - DVD du film
• Éditeur : Wilde Side Video

Commentaire artistique

Philip D’Antoni, disparu au début de l’année, n’aura dirigé qu’un long métrage de fiction au cinéma, Police puissance 7, un policier musclé sorti en 1973, mais sa réputation dans le genre n’est plus à faire puisqu’il fut l’heureux producteur de Bullitt (1968) et de French Connection (1971), deux fameux polars devenus cultes pour leur course-poursuite automobile et urbaine. Le cinéaste considérait d’ailleurs The Seven-Ups (titre VO) comme le dernier opus d’une trilogie du polar américain d’action, débutée avec les deux films qu’il avait produit. C’est au cours du tournage de The French Connection qu’il a vent de l’existence d’une cellule policière spéciale et non officielle du NYPD aux méthodes peu orthodoxes, mais capable de coincer les truands de haut vol et passibles d’au minimum sept ans de prison. C’est à partir d’une de leurs sombres histoires de kidnapping de pontes de la Mafia que le scénario a été écrit par Alexander Jacobs. Reprenant les stars de The French Connection, Roy Scheider et Tony Lo Bianco, Philip D’antoni se lance dans l’aventure, un tournage épique dans les rues de New York avec une équipe conséquente et une multitude de lieux. Le choix du tournage en extérieur a fondamentalement contribué à l’intensité de l’action mais les défis logistiques furent considérables (tournage en pleine circulation avec de nombreuses caméras visibles ou dissimulées) et, malgré les répétitions, une vraie improvisation de l’instant ! Le clou du film est la spectaculaire et très longue poursuite en voiture (cf., bonus), une séquence culte qui mérite à elle seule la vision. Filmée avec six caméras sous la direction du chef opérateur Urs Furrer, cette course folle entre la Pontiac Ventura de Buddy et la Pontiac Grandville des truands paraît être filmée sur le vif et semble plus vraie que nature. Le cinéaste a su ponctuer l’action d’instants incroyablement dramatiques (gosses jouant sur le parcours…). Mais l’intensité de l’intrigue ne s’arrête pas qu’aux cascades, le récit est captivant et les caractères fascinants sont excellemment incarnés par un casting d’acteurs inspirés, notamment les deux tueurs joués par Bill Hickman et Richard Lynch, et secondés par de vrais flics dans leurs propres rôles. Sans prétendre égaler la réussite de ses productions antérieures, Philip D’Antoni réalise un honorable Police puissance 7 qui possède le parfum de ces polars urbains des années 70, nous donnant à contempler une métropole encore engluée dans ses ordures et ses architectures crasseuses. L’histoire forte et le tournage à la limite du documentaire restent encore indéniablement crédibles, même si l’interprétation est assez inégale. À sa sortie, le film divisa la critique, mais avec le recul et son indéniable véracité, Police puissance 7 reste un fameux exemple de ces polars urbains qui décrivaient la cité comme un lieu d’hyper-violence et de non-droit où la confrontation avec les forces de l’ordre tenait du rodéo urbain. Captivant. 

Blu ray The Seven Ups

Commentaire technique

Image : copie HD, master restauré en 4K, la définition est satisfaisante en dépit d’un grain discret mais présent, la restauration a gommé les défauts mais a su conserver la texture propre au film argentique, le contraste est bon dans l’ensemble bien que quelques scènes soient un peu assombries et denses, l’étalonnage est chaud et la colorimétrie homogène aux tons saturés.

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Son : mixage monophonique anglais 2.0 qui respecte le mixage son originel, les dialogues sont clairs, bon équilibre des ambiances très dynamiques (course) et de la partition efficace de Don Ellis, pas de distorsion ou de souffle appuyé ; la VF est relativement soignée mais reste néanmoins bien artificielle, mixée en avant de l’environnement sonore.

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0070672/

 

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