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La Maison qui tue : Peter Cushing et Christopher Lee dans une production Amicus des années 70 (en Blu-ray et DVD)

Blu ray La Maison qui tue 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

Un acteur a mystérieusement disparu : l'inspecteur Holloway de Scotland Yard se rend sur place pour enquêter. Il entend de curieuses histoires sur les précédents occupants de la demeure : un écrivain confronté à un étrangleur sorti de ses récits, deux hommes en visite dans un musée de cire obsédés par la statue d'une femme, une fillette mélancolique qui s'intéresse à la sorcellerie et un acteur, qui, vêtu d'une cape, semble se transformer en vampire...

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Titre original : The House That Dripped Blood
• Support testé : blu-ray
• Genre : horreur
• Année : 1971
• Réalisation : Peter Duffell
• Casting : Christopher Lee, Peter Cushing, Jon Pertwee, Joanna Lumley, Ingrid Pitt, Denholm Elliott, John Bennett, Tom Adams, Joss Ackland, Nyree Dawn Porter
• Durée : 1 h 41 mn 22 s
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
• Bonus : présentation de la Amicus par Laurent Aknin (4 mn 44) - entretien avec Laurent Aknin (17 mn 25) - un livret de 16 pages par Marc Toullec intégré au boîtier mediabook
• Éditeur : ESC Éditions

Commentaire artistique

Malgré un générique prestigieux avec deux stars du genre, Christopher Lee et Peter Cushing, et un scénario signé Robert Bloch, La Maison qui tue, film d’horreur des années 70, souffre de son budget ridiculement étriqué. Selon le principe du film à sketches, la marque de fabrique du producteur : le studio Amicus pour son troisième opus de ce type, l’intrigue réunit quatre histoires liées à une étrange maison dotée d’un pouvoir maléfique. Selon la méthode de Milton Subotsky, le film est tourné sur un plateau aux décors limités et fait intervenir des grands noms, engagés pour une durée de quelques jours. Ainsi l’action de La Maison qui tue, qui se déroule essentiellement dans la demeure malfaisante, fonctionne-t-elle comme un huis clos. Ce récit, pratiquement tout public puisque sans aucune scène gore et quasiment sans aucune goutte de sang (sauf dans le dernier sketch) est le premier long métrage de cinéma de Peter Duffell, homme de télévision. Déployant une inventivité débridée, retravaillant tout le scénario et, hélas, privé du concours de Vincent Price, le cinéaste va jouer la carte de l’humour dont le ton décalé, peu prisé par le distributeur américain, sera finalement en partie atténué. Néanmoins, les cinéphiles et fans du genre apprécieront les nombreuses allusions visuelles et dialoguées qui parsèment les divers segments, surtout le dernier (La Cape = The Cloak) à propos du rôle emblématique de Christopher Lee (Dracula) et de Bela Lugosi tandis que l’agence immobilière est nommée Stoker, un nom assez proche de celui du romancier de « Dracula », etc. Outre ses deux stars charismatiques, le casting réunit entre autres Denholm Elliott (futur Marcus Brody dans la saga Indiana Jones), Tom Adams et John Pertwee, excellent en acteur vampire décalé, et, côté féminin, les charmantes Nyree Dawn Porter et Ingrid Pitt, l’actrice culte de la Hammer Films. Plutôt encensé par la critique La Maison qui tue, peu plébiscité en Angleterre à sa sortie en 1971, sera bien mieux applaudi aux USA : la présence de John Pertwee, fameux Dr. Who (qu’il interprétera de 1970 à 1993), et un titre très suggestif (choisi au grand dam de Peter Duffell), y seraient pour beaucoup. Finalement très classique, cette œuvre échappe au Grand-Guignol trop souvent associé aux films d’épouvante et aux maisons maléfiques. Si le principe du film à sketches interdit tout développement dans la durée et morcelle l’attention avec des segments d’intérêt inégal, La Maison qui tue mérite d’être découvert pour sa solide mise en scène, raisonnée et inhabituelle. 

Blu ray La Maison qui tue

Commentaire technique

Image : copie HD, nouveau master haute définition, excellente définition, fine granulation, légère instabilité du cadre, contraste remarquable avec des noirs profonds, étalonnage lumineux à la colorimétrie somptueuse aux tons chatoyants et saturés, défauts nettoyés

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Son : mixage monophonique anglais (le remixage 5.1 anglais de 2003 n’est pas disponible), dialogues clairs et distincts, bonne dynamique et bel équilibre voix ambiances, pas de distorsion : VF monophonique datée, moins convaincante, légèrement métallique avec des voix trop présentes

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0065854/

 

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