Les Aventures du Capitaine Wyatt : un western d’aventures dans les marécages de Floride (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
En 1840, à l'apogée de la guerre, l'armée des États-Unis tente de réduire les derniers groupes d'Indiens Séminoles vivant en Floride. Pour l'aider, elle fait appel au taciturne capitaine Wyatt. Ce dernier a pour mission de détruire un fort dans lequel les contrebandiers entreposent les armes qu'ils livrent aux Indiens. Leur mission accomplie, les Américains rebroussent chemin après avoir libéré quelques prisonniers, dont une jeune femme, Judy Backett, dont Wyatt tombe amoureux.
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• Titre original : Distant Drums
• Support testé : blu-ray
• Genre : western
• Année : 1951
• Réalisation : Raoul Walsh
• Casting : Gary Cooper, Mari Aldon, Richard Webb, Ray Teal, Arthur Hunnicutt, Robert Barrat, Dany Aldon, Mel Archer
• Durée : 1 h 40 mn 44
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,37/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
• Bonus : présentation du film par Bertrand Tavernier (36 mn) et Philippe Ferrari, amateur de western (15 mn 23) - bande annonce (2 mn 15) - livret fac-similé (70 pages) du numéro 35 paru le 5 mars 1960 de Star Cine Aventures présentant le film en roman-photo.
• Éditeur : Sidonis Calysta
Commentaire artistique
Connu sur un plan anecdotique pour un effet sonore dénommé « cri Wilhem » (poussé probablement par Sheb Wooley, l’acteur simulant être mangé par un alligator, et largement réutilisé dans plus de 389 films et devenant même un private joke !!!), Les Aventures du capitaine Wyatt est un western réalisé par Raoul Wash avec Gary Cooper en vedette. Filmé en Floride par Sid Hickox, il appartient au genre « survival » et met en scène de véritables indiens Seminoles. Le filmage en décors naturels dans les marais des Everglades fut périlleux et, outre les moustiques et les alligators, la production dû engager deux chasseurs de serpents venimeux qui étaient très nombreux dans la zone de tournage ! Gary Cooper, alors dans la cinquantaine, amorce une décennie de westerns à succès (Le Train sifflera trois fois en 1952, Vera Cruz en 1954, L’Homme de l’Ouest en 1958) et campe un de ces personnages, flegmatique et plus grand que nature, dont il a le secret. L’histoire transpose partiellement la trame d’un autre film de Raoul Walsh Aventures en Birmanie (1945) dont le caractère fougueux se ressent dans ce western lorgnant vers le film d’aventures plutôt éloigné (sauf la présence des indiens) des codes du genre. L’action magnifiée par le cadre naturel possède l’efficacité d’une narration qui ne s’embarrasse pas de complications psychologiques et préfère aller droit au but : les nombreuses péripéties, débutant en fanfare avec l’explosion d’un fort, captivent le spectateur fasciné par les périls affrontés et la qualité de l’art cinématographie du cinéaste de l’action. Il n’en reste pas moins que s’il y a une réelle efficacité du divertissement, la profondeur de l’intrigue laisse à désirer. S’entendant comme larron en foire avec la star, Raoul Walsh ne consacre pas grand place à ce film dans ses mémoires (il pointe surtout le diktat des syndicats de techniciens) et si Arthur Hunnicurt incarne un éclaireur crédible, la prestation de Richard Webb est plutôt anodine. Quant à la présence de Mari Aldon dans l’aventure, bien qu’elle constitue l’élément romanesque révélateur de l’humanité du héros, elle semble avoir été surtout motivée par son physique avantageux ! La schématisation abusive et discutable des Séminoles n’est pas non plus un titre de gloire de ce western des marais dont la réalisation, portée par la partition suggestive et omniprésente de Max Steiner, n’est pas exempte d’une certaine rigidité. Mais, sans être cette oeuvre géniale que certains ont voulu voir, Les Aventures du capitaine Wyatt demeure un film d’aventures plaisant et distrayant qui a su combiner habilement les atouts de ses lieux de tournages, du charisme de sa star et d’un savant dosage d’action, de rire et d’émotion.
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Commentaire technique
Image : copie HD, version restaurée de 2014, définition variable et piqué moyen sur les détails, défaut hérité du procédée trichrome rendant difficile la superposition rigoureuse des trois négatifs, bon contraste, étalonnage chatoyant, colorimétrie Technicolor vive aux tons très saturés, quelques taches blanches mais rares défauts
Son : mixage anglais monophonique clair, bonne dynamique, excellente équilibre avec la musique et les ambiances, pas de distorsion, aigus limités ; VF datée moins convaincante et peu harmonieuse avec une surexposition vocale
Notre avis
Image : (3,5/5)
Mixages sonores : 
(3/5)
Bonus : (3,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0043469/
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