Quand la Terre s'entrouvrira : un film catastrophe non dénué de charme (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Le projet scientifique du professeur Sorenson est sur le point d'aboutir. Son objectif : offrir à l'humanité une source d'énergie inépuisable en utilisant le magma situé à l'intérieur de l'écorce terrestre. Mais le forage qu'il a entrepris se heurte à une barrière infranchissable et Sorenson est décidé d'utiliser une bombe nucléaire pour la briser. Pour le géologue Ted Rampion, cette solution est trop risquée. Selon lui, l'écorce terrestre a déjà été très affaiblie par les nombreux essais nucléaires souterrains et une nouvelle explosion, à cette profondeur, risque de mettre toute la planète en danger. Mais Sorenson, atteint d'un cancer, ne veut plus attendre et déclenche l'explosion de sa bombe…
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• Titre original : Crack in the World
• Support testé : blu-ray
• Genre : catastrophe, science-fiction
• Année : 1965
• Réalisation : Andrew Marton
• Casting : Dana Andrews, Janette Scott, Alexander Knox, Kieron Moore, Peter Damon, Jim Gillen, Gary Lasdun, Alfred Brown, Mike Steen
• Durée : 1 h 35 mn 50
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
• Bonus : La Folie du savant, entretien avec Christophe Lemaitre (25 mn 01) - bande annonce « Hollywood Legends » (1 mn 59) - dans la même collection
• Éditeur : ESC Éditions
Commentaire artistique
Film catastrophe typiquement année 60, Quand la terre s’entrouvrira a été réalisé en Espagne par Andrew Marton. Le nom au générique du réalisateur de la célèbre course de chars de Ben-Hur en 1959, mais aussi réalisateur de certaines séquences d’action de superproductions comme Le Jour le plus long (1962) ou Les 55 jours de Pékin (1963), laissait présager a minima un excellent film d’action. C’est partiellement vrai au regard de certaines scènes spectaculaires (les conséquences des failles, la mise en place de la bombe atomique) compte tenu des limites des effets spéciaux de cette époque (sous la direction d’Eugène Lourié, directeur artistique de très nombreux films marquants comme Shock Corridor et qui réalisa Gorgo en 1961) mais le scénario de Jon Manchip White peine à convaincre avec ses arguments scientifiques dignes d’un Comics et faisant fi des enseignements de la science. Cependant une fois le postulat accepté, on peut se laisser « embarquer » dans cette aventure scientifique ahurissante où un savant fou, joué par Dana Andrews moins charismatique que dans ses films noirs antérieurs, n’hésite pas à risquer de fracturer la terre et d’en projeter un morceau dans l’espace ! Les péripéties savamment distribuées, la caractérisation plutôt intéressante des personnages, bien que la présence de la jolie femme du savant fou (la séduisante Janette Scott) cédant au charme d’un collègue soit fort prévisible, et la réalisation alerte d’Andrew Marton rendent le divertissement suffisamment attractif, d’autant que le même film décline deux genres simultanément, la science-fiction et le film catastrophe. On sera même étonné du résultat final puisque Quand la terre s’entrouvrira parvient à esquiver les chausse-trappes, stéréotypes et clichés en tous genres qui ont si souvent plombés les productions américaines faisant intervenir la technologie : certes les ordinateurs et tous les équipements de la station sont parfaitement désuets mais ne se prêtent pas à l’humour décalé. Actions, dialogues et enchaînements dramatiques sont si bien maîtrisés que la magie opère et l’on se surprend à suivre le récit avec intérêt. Scientifiquement à côte de la plaque (tectonique), Quand la terre s’entrouvrira est un film d’action rondement menée qui atteint parfaitement son objectif, distraire son public, y compris les spectateurs blasés de 2019 qui ont déjà tout vu en mieux sur grand écran…
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Commentaire technique
Image : copie HD, malgré un nouveau master, la définition de l’image est très variable, bonne sur les acteurs, moyenne à médiocre sur les effets spéciaux (portique de tir, volcan), instabilité du cadre et fluctuations, grain prononcé (tournage en 35 mm, trucages), taches de couleur, bon contraste, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux tons saturés
Son : mixage monophonique anglais clair, dynamique, bien équilibré avec les nombreuses ambiances technologiques ou naturelles ; la VF est affectée d’un bruit de fond et les voix sont trop détachées des ambiances
Notre avis
Image : (3,5/5)
Mixages sonores : 
(3,5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0059065/
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