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Bergman, mode d'emploi : les singularités d’un génie du 7e Art (en Blu-ray, DVD et VOD)

Blu ray Bergman Mode d emploi 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)

Synopsis

En 1957, à l'aube de ses quarante ans, Ingmar Bergman entre dans une période de productivité sans précédent. Cette année-là, il tourne pas moins de deux films et un téléfilm, met en scène quatre pièces de théâtre et conjugue travail acharné avec vie de famille tumultueuse… Une plongée saisissante dans l'univers du maître suédois qui tente de percer le mystère de l'homme controversé et de l'artiste de génie…

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• Titre français : Bergman, une année dans une vie - Bergman, une vie en quatre actes
• Titre original : Bergman - ett år, ett liv - Bergman - ett liv i fyra akter
• Support testé : blu-ray
• Genre : documentaire
• Année : 2018
• Réalisation : Jane Magnusson
• Casting : Ingmar Bergman, Lena Endre, Thorsten Flinck, Elliott Gould, Barbra Streisand, Liv Ullmann, Lars von Trier, Jane Magnusson
• Durée : 1 h 57 mn 02 - 3 h 55 mn 45
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,78/1 Couleur et Noir et Blanc
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 multilingue (suédois, anglais, allemand)
• Bonus : court métrage d'animation Vox Lipoma de Jane Magnusson (2018, N&B, 10 mn 37) - bande annonce (1 mn 41) - le livre inédit « Abécédaire Ingmar Bergman A - Ö » (144 pages) sous la direction de Martin Thomasson - DVD des films
• Éditeur : Carlotta Films

Commentaire artistique

Ce coffret collector en édition limitée « Bergman, mode d'emploi » réunit Bergman, une année dans une vie, un documentaire de Jane Magnusson dans sa version cinéma et un montage plus long, Bergman, une vie en quatre actes, destiné à la télévision sous la forme d’une mini-série en quatre épisodes (Acte 1 : 1957, la folle année de Bergman - Acte 2 : Les débuts de Bergman, Acte 3 : La Bergmania et Acte 4 : La puissance et la gloire). Le coffret comprend aussi un livre passionnant, « Ingmar Bergman de A à Ö », un abécédaire de 144 pages couvrant des entrées aussi variées que : Abba, caméo, Home cinéma (Bergman, précurseur, avait fait installer dans une grange de son domicile une salle équipée avec 2 projecteurs 35 mm et un projecteur 16 mm qui lui permettaient de voir des films, pas que d’auteur, 6 jours sur 7 !), ulcère, etc. Une mine. Bergman, une année dans une vie, présenté à Cannes en 2018 par la scénariste et documentariste, Jane Magnusson, dresse le portrait sans concession du cinéaste suédois en s’attachant à l’année 1957 où Ingmar Bergman va assumer la réalisation de trois long-métrages et quatre pièces de théâtre ! À l’aide d’extraits de films, d’interviews et d’images d’archive souvent rares, la réalisatrice se propose de faire découvrir toutes les facettes d’une personnalité complexe, aux traits parfois insoupçonnés, qu’elle nous invite à décoder dans un kaléidoscope vertigineux de témoignages (collaborateurs, comédiens et comédiennes, collègues) souvent à charge. Si la qualité artistique de son œuvre n’est jamais mise en doute, c’est bien le bonhomme qui est dans le collimateur : acariâtre, inconséquent, tyrannique, Bergman apparait comme un homme rongé par ses psychoses (et son ulcère) dont les seuls exutoires étaient le théâtre et le cinéma. Très habilement construit Bergman, une année dans une vie prodigue une incroyable somme d’informations qui ne font qu’enfoncer une porte ouverte : tout (grand) créateur est la somme de ses névroses. Qu’il ait été un temps admirateur du national-socialisme ou qu’il ait abusé de sa notoriété pour dominer la foule des comédiens aspirants (cinéma et théâtre) n’enlèvent rien à son génie cinématographique. Néanmoins le tableau fournit des éléments peu connus (sa jeunesse, son éducation, sa jalousie maladive ou son horreur du bruit) qui permettent de mieux comprendre les choix artistiques d’une carrière fructueuse. Certes, comme tout homme, Ingmar Bergman n’était pas exempt de défauts mais n’est-ce pas le lot de l’humanité qu’il a si bien su dépeindre au travers de ses films ? Le documentaire se cesse d’affirmer que le cinéma était pour Bergman une thérapie : il est vrai qu’en 1957 il réalisa, entre autre, un de ses chefs-d’œuvre Le Septième sceau pour aborder le thème de la mort et de ses angoisses métaphysiques. Mais ne s’arrêter que sur la part d’ombre du maître n’est-ce pas un peu réducteur ? Très bien documenté (encore plus dans sa version longue télévisée) Bergman, une année dans une vie a le mérite de montrer le grand homme sous un jour insoupçonné (par exemple les relations avec Dag, son frère aîné) et absolument passionnant.

 

Blu ray Bergman Mode d emploi

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Commentaire technique

Image : copie HD, Master haute définition, excellente définition, piqué remarquable, notamment sur les extraits de films de Bergman, contraste bien maitrisé, images d’archives travaillées, étalonnage sans heurt, colorimétrie naturaliste homogène

Son : mixage multilingue dynamique, commentaires et voix très clairs, spatialisation ample qui profite à la musique

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)

IMDb
Bergman, une année dans une vie : https://www.imdb.com/title/tt6109168/
Bergman, une vie en quatre actes : https://www.imdb.com/title/tt9598360/

 

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