Bumblebee 4K : les aventures très distrayantes d’un Autobot (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
En 1987, alors qu'il est en fuite, l'Autobot Bumblebee trouve refuge sous l’apparence d’une VW Coccinelle jaune dans la décharge d'une petite ville balnéaire de Californie. Il est découvert, brisé et couvert de blessures de guerre, par Charlie, une ado qui approche de ses 18 ans et cherche sa place dans le monde. Et quand elle le met en marche, elle se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une voiture jaune ordinaire…
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• Titre original : Bumblebee
• Support testé : UHD
• Genre : science-fiction, action
• Année : 2018
• Réalisation : Travis Knight
• Casting : Hailee Steinfeld, John Cena, Jorge Lendeborg Jr., Jason Drucker, Pamela Adlon, Stephen Schneider, Ricardo Hoyos, John Ortiz
• Durée : 1 h 53 mn 53
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1 (HDR)
• Sous-titrage : français, arabe, malais, chinois (mandarin), mandarin, tchèque, danois, néerlandais, finlandais, grec, hindi, hongrois, islandais, italien, coréen, norvégien, polonais, portugais, roumain, russe, slovaque, espagnol, suédois, thaïlandais, turc, anglais
• Pistes sonores : Dolby Atmos anglais - Dolby Digital 5.1 français, tchèque, hongrois, italien, polonais, portugais, russe, thaïlandais, turc, espagnol
• Bonus : Archives du Secteur 7 (10 mn 09) - scènes coupées et versions longues (19 mn 05) - bêtisier (9 mn 32) - la vision de Bee : les robots Transformers de Cybertron (VO non ST, 3 mn 56) - Bumblebee sur grand écran : l’histoire de Bumblebee (3 mn 54), les planètes s’alignent (7 mn 04), Bumblebee retourne à la G1 (10 mn 02), retour à la Coccinelle (6 mn 20), retour au bon vieux temps californien (19 mn 57) - blu-ray du film
• Éditeur : Paramount
Commentaire artistique
Dans la franchise cinématographique Transformers, basée sur les jouets (Autobots et Decepticons) créés par Hasbro (inspiré des jouets japonais de Takara Tomy) en 1984, Bumblebee reprend directement l’apparence de la VW Coccinelle que le personnage avait dans les séries animées pour la télévision : Transformers (1984) et Transformers : Animated (2007). De la part d’une production Michael Bay, qui a laissé sa place à Travis Knight pour la réalisation, il ne faut pas s’attende à des trésors de subtilité et Bumblebee ne déroge pas à la règle : les scènes d’actions démesurées (notamment en ouverture et en clôture) sont conformes à l’exagération chère au cinéaste. Néanmoins, situé en 1987, le film, est délicieusement nostalgique, tournant le dos aux gadgets ultramodernes pour privilégier une évocation agréable et colorée aux accessoires évidemment démodés (Walkman, téléphone filaire, téléviseur cathodique, etc.). Le scénario de Christina Hodson, qui s’inspire assez fortement d’une histoire parue dans un numéro de Marvel Comics publié en 1986, est semble-t-il peu fidèle à la franchise et multiplie les bouleversements narratifs. Nouveauté, c’est une jeune fille, Charlie, qui devient un protagoniste majeur de Transformers, qui était jusque-là un univers typiquement masculin, et le récit possède une tonalité familiale retro qui tranche avec le reste des films hypertrophiés de la franchise. L’esprit de Steven Spielberg, producteur exécutif identifiés par les nombreuses allusions qui parsèment le film, pèse manifestement sur ce spin-off par la caractérisation bienveillante des personnages et la bonhomie qui colore la narration, loin des monstruosités façon Michael Bay. Bumblebee est un personnage touchant qui forme un couple attachant avec l’ado rebelle Charlie Watson. Privé de paroles, il doit s’exprimer autrement et, par la magie des effets spéciaux, il possède des mimiques attendrissantes qui évoquent une anthropomorphisation réussie et empathique dans la lignée des films E.T. L’extra-terrestre (1982) et Le Géant de fer (1999). Optimiste et plein d’humour Bumblebee pourrait être un bon spectacle tout public si quelques scènes ultra-violentes ne venaient perturber l’aspect gentillet de l’histoire qu’il faudra réserver aux plus grands. Hailee Steinfeld, jeune actrice précoce de True Grit des frères Cohen (2010), a toute la fraîcheur et la spontanéité de son personnage bien que le film ne lui évite pas les sensibleries d’un rôle stéréotypé. Bumblebee, destiné aux teen-agers, qui s’inscrit dans la saga Transformers a le mérite de pas exiger d’être un connaisseur pointu de la franchise grâce à son scénario limpide et linéaire. Fable technologique irrationnelle, Bumblebee séduit par son image aux teintes chaudes, son aspect nostalgique assumé et la relative modération de ses scènes d’action : un divertissement hollywoodien chargé de bons sentiments qui est plutôt une bonne surprise dans l’univers hypertrophié des Transformers.
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Commentaire technique
Image : copie UHD, bonne définition, du piqué sur les détails, mais pas de 4K natif (tournage numérique avec caméras Arri Alexa Mini SXT et XT Plus, Master Format 2K), belle restitution des textures, superbe contraste, étalonnage chaud et colorimétrie très chatoyante aux tons saturés, en HDR, le film gagne en contraste, parfois un peu dense, et les couleurs acquièrent une vivacité presque irréelle
Son : mixage anglais Dolby Atmos, très dynamique sur les scènes d’action et la musique, dialogues clairs et centrés, spatialisation ample qui profite efficacement aux transformations et combats (hélicoptère, fracas des machines, etc.) avec des LFE très spectaculaires, les canaux verticaux sont très immersifs dans les nombreuses séquences d’action ; la VF limitée au Dolby Digital 5.1 est nettement moins impressionnante et demeure plus artificielle malgré une postsynchronisation soignée
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4,5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (2,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt4701182/
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