Glass : des super-héros à l’asile (en Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn - l'homme incassable - poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu'on le sait capable d'endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l'intérêt des forces de l'ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…
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• Titre original : Glass
• Support testé : blu-ray
• Genre : fantastique, super-héros
• Année : 2019
• Réalisation : M. Night Shyamalan
• Casting : James McAvoy, Bruce Willis, Anya Taylor-Joy, Sarah Paulson, Samuel L. Jackson, Charlayne Woodard, Spencer Treat Clark, Luke Kirby
• Durée : 2 h 09 mn 14
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1
• Sous-titrage : français, néerlandais, danois, finlandais, norvégien, suédois, castillan, anglais
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais - DTS-HD MA HR 5.1 français - Dolby Digital 5.1 espagnol
• Bonus : Début alternatif (2 mn 58) - 12 scènes coupées (25 mn 39) : David seul dans un bar, Patricia parle aux Cheerleaders, David rencontre Pierce, Casey en cours, le Dr Staple explique la machine, Madame Price en salle d'attente, Madame Price parle avec Elijah, le Dr Staple à l'heure du thé, vérification de chambre, à propos d'opération, David se présente à Staple, la Bête vénérée - les personnages (8 mn 57) : David Dunn, Elijah Price, Kevin Wendell Crumb, les autres personnages - conversation avec James McAvoy et M. Night Shyamalan (5 mn 10) - Making of : rassemblement (2 mn 54), David Dunn et la Bête (2 mn 11), les cascades (1 mn 28), l'univers de Glass (2 mn 54), M. Night Shyamalan derrière l'objectif (2 mn 46), le son de Glass (1 mn 50), assurer le spectacle (2 mn 53), Raven Hill Memorial (2 mn 16), la vision de Night (1 mn 56)
• Éditeur : Buena Vista Home Entertainment
Commentaire artistique
En tant que film fantastique, Glass est un bon divertissement avec des scènes d’action efficaces et des personnages à la carrure cinématographique forte. Néanmoins si on a déjà vu Incassable (2000) et Split (2017) du même cinéaste M. Night Shyamalan, une fâcheuse impression de déjà-vu tempère considérablement le plaisir de suivre les réactions de trois super-héros bloqués dans un asile… Autant Incassable, le premier opus de la trilogie, avait réussi à intriguer avec ses personnages troublants David Dunn (déjà joué par Bruce Willis) et Elijah Price (Samuel L. Jackson) tandis que Split fascinait ensuite avec son multi-personnage David Wendell Crumb (James MacAvoy), autant Glass se contente de servir une histoire qui se veut tortueuse et biscornue comme les précédentes mais qui, finalement, se solde surtout par des affrontements musclés et quelques tours de passe-passe grâce à la magie des effets spéciaux. M. Night Shyamalan cherche une fois encore à échapper à la niaiserie des blockbusters hollywoodiens de super-héros en limitant au maximum l’hypertrophie des événements (effets spéciaux indétectables) mais son postulat sur la véracité ou non des pouvoirs des trois personnages doublé d’explications psychanalytiques de comptoir fait long feu. Les comédiens reprennent donc chacun leur rôle sans vraiment renouveler ou transcender leur prestation antérieure. Ils sont rejoints par Spencer Treat Clark et Charlayne Woodard de Incassable et Anya Taylor-Joy de Split ; seule Sarah Paulson fait figure de nouvelle venue en Dr. Ellie Staple. Loin d’être aussi exaltant qu’espéré, ce troisième volet est dans l’esprit alambiqué de son auteur, pas toujours très convaincant mais dont on peut apprécier la distanciation avec ces personnages de Comics portés au pinacle outre-Atlantique. Malgré un savant travail sur la colorimétrie, avec une ambiance colorée pour chaque super-héros, et le mixage sonore insistant (hélas dépourvu de mixage Atmos bien que disponible sur le disque américain !), Glass ne parvient pas à tenir les promesses de son scénario et, en guise de suspense, tend à démultiplier les mêmes arguments dramatiques. Sa fâcheuse attention allouée au personnage multiple de « la Horde / la Bête » et aux jeux de rôles de James Mac Avoy finit par lasser. M. Night Shyamalan semble s’être laisser submerger par son intrigue, débutée il y a 19 ans, et peine à lui trouver une issue digne des basculements imprévisibles dont il a le secret. Distrayant à défaut d’être surprenant.
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Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition, du piqué dans les détails (tournage avec Arri Alexa Mini et SXT, Master Format 4K), très bon contraste mais nombreuses scènes en basse lumière, étalonnage chaud, colorimétrie travaillée aux ambiances colorées particulières
Son : mixage anglais 5.1 (incroyable alors que le blu-ray américain offre le Dolby Atmos !!!), efficace et dynamique, dialogues clairs, spatialisation ample avec de très nombreux effets immersifs, dont la musique et les ambiances, LFE très efficace ; la VF 5.1 est comme souvent plus artificielle avec des voix trop détachées des ambiances
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : 
(2,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt6823368/
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