Requiem pour un espion : un thriller d’espionnage imprévisible (en DVD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Plusieurs explosions détruisent le centre spatial top-secret de Groundstar. Six morts, l'ordinateur central désormais hors d'usage… Une catastrophe pour la sécurité du pays. Qui est coupable de cet acte de sabotage ? Probablement John Welles, un survivant que tout incrimine en dépit de son amnésie. Émissaire du gouvernement, Tuxan doit le découvrir. Coûte que coûte…
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• Titre original : The Groundstar Conspiracy
• Support testé : DVD
• Genre : thriller, espionnage
• Année : 1972
• Réalisation : Lamont Johnson
• Casting : George Peppard, Michael Sarrazin, Christine Belford, Cliff Potts, James Olson, Tim O'Connor, James McEachin, Alan Oppenheimer
• Durée : 1 h 30 mn 53
• Format vidéo : 16/9 recadré en 1,78/1
• Format ciné : 2,35/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : Dolby Digital 2.0 anglais, français
• Bonus : bande annonce Hollywood Legends (2 mn 56) - Passeport avec l’oubli par Frédéric Mercier (31 mn 22) - Dans la même collection…
• Éditeur : ESC Éditions et MOVinside
Commentaire artistique
Présenté dans une copie recadrée en 1,78/1 qui gâche totalement sa photographie (par Michael Reed) en Panavision 2,35/1, Requiem pour un espion de Lamont Johnson, cinéaste efficace dont la filmographie ne s’enorgueillit pas de films majeurs, est une curiosité. Son scénario, qui adapte très librement un roman de L. P. Davies, « The Alien » publié en 1968, navigue habilement entre thriller d’espionnage et pseudo fantastique de science-fiction : plus que l’action et le suspens d’une intrigue baignée de mystères, c’est son univers réaliste étrangement décalé sur fond de conspiration politique qui fascine. Le récit se concentre très vite sur les deux protagonistes principaux, l’implacable enquêteur Tuxan incarné avec force par George Peppard et l’amnésique suspect Davis Welles subtilement joué par Michael Sarrazin. Le rôle féminin de Nicole, donnant l’indispensable touche romantique au thriller, échoit à Christine Belford (actrice méconnue qui a pour particularité d’avoir vécu son enfance dans la sinistre maison d’Amityville). La mise en scène use avec brio des atouts dramatiques du récit, l’étrangeté des apparences qui semblent liés à l’existence d’un « extraterrestre » et l’insondable mystère que recèle la personnalité de celui-ci. L’histoire tortueuse, les comportements imprévisibles des personnages et la manière singulière d’utiliser les décors naturels canadiens pour les rendre insolites créent une atmosphère d’étrangeté rarement vu à l’écran pour ce genre de film. La musique pour le moins bizarre de Paul Hoffert et un montage morcelé complètent le style particulier de film ancré dans les années 70. Bien qu’il ait un peu vieilli, ce film, d’abord destiné à la télévision mais finalement sorti au cinéma, n’est pas sans rappeler l’aspect surréaliste de certains titres des années 60/70 comme Le Prisonnier (1967) ou Un Crime dans la tête (1962) en limitant au maximum les explications. Malgré l’état discutable de la copie, Requiem pour un espion est un thriller d’espionnage typé années 70 qui mérite d’être découvert.
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Commentaire technique
Image : copie SD, nouveau Master HD, format non respecté : en dehors du logo Universal en 2,35/1 la copie est recadrée en 1,78/1, image peu détaillée manquant de définition (résultat du recadrage), grain argentique, étalonnage chaud peu naturel, colorimétrie chatoyante aux tons saturés, quelques taches blanches subsistent
Son : mixage monophonique 2.0 anglais clair et sans distorsion, niveau des voix variable, dynamique limitée ; VF 2.0 monophonique ancienne et artificielle avec des voix dominantes
Notre avis
Image : (2/5)
Mixages sonores : 
(3/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0068663/
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